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              Il y a 101 ans, Lucie finissait par se décider à aller à la Cova da Iria. ‘’Et si c’était le diable ‘’ pensait-elle après l’entrevu avec le curé de Fatima après la seconde apparition.  

          Ce 13 juillet 1917, Notre-Dame lui communiquait un message d’une importance mondiale. C’était le sommet de son message pour sauver les âmes au moyen de son Cœur Immaculé.

            En préambule, Notre Dame fit ce jour plusieurs rappels : La récitation du chapelet tous les jours, les sacrifices pour la conversion des pécheurs en y ajoutant la réparation des péchés commis contre son Cœur Immaculé. Il y eut l’annonce du miracle que ‘’tous pourront voir pour croire’’ et surtout cette communication d’un secret en 3 parties, qui justifiait l’importance de la dévotion à son Cœur Immaculé annoncée le mois précédent.

            Elle montrera l’Enfer aux enfants pour leur faire comprendre le risque que nous courrons tous, si malgré les châtiments que sont les guerres, nous nous obstinons à ne pas en comprendre le sens et nous continuons à offenser Dieu.

            Elle annoncera le rôle de la Russie dans la prochaine guerre et dans les persécutions contre l’Eglise.

       Pour avoir la paix dans le monde, Elle annoncera qu’Elle viendrait demander la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé

        Pour assurer notre salut et celui des pécheurs, Elle annoncera qu’Elle viendrait demander la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois, celle qui rend nos âmes comme chéries de Dieu et les place comme des fleurs pour orner son trône.

              En troisième partie, Elle communiqua aux enfants une vision, probablement assortie d’un texte puisque que Lucie et Jacinthe étaient autorisées à le dire à François. Le 15 septembre 1943, Mgr da Silva demande à sœur Lucie de mettre par écrit cette partie. Il réitère cette demande de façon formelle mi octobre. Sœur Lucie, malgré plusieurs tentatives, n’arrive pas à mettre par écrit cette partie. Notre Dame lui apparaîtra  le 2 janvier 1944 à l’infirmerie de Tuy pour la réconforter et lui préciser que c’est bien la volonté de Dieu qu’elle écrive cette dernière partie. Le 9 janvier elle avertit Mgr da Silva que le Secret est rédigé. Elle attendra une occasion favorable pour lui faire parvenir l’enveloppe qu’il recevra le 17 juin, mais se refusera à l’ouvrir.

            Elle terminera cette apparition de Juillet en précisant aux enfants (pour les rassurer après tout ce qu'Elle leur avait montré et dit pour les années à venir) que dans leur patrie, le Portugal, se conserverait le dogme de la foi, et Elle leur apprendra cette prière à réciter à la fin de chaque dizaine du chapelet : ‘’ O mon Jésus, …….préservez-nous du feu de l’Enfer ….Conduisez au Ciel toutes les âmes………’’

            Un mois plus tard, aux Valinhos, Elle reviendra encore sur le sujet de l’Enfer, nous rendant tous plus ou moins responsable de la perte de beaucoup d’âmes qui vont en Enfer, parce qu’elles n’ont personne qui se sacrifie pour elles.

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            Nous allons donc examiner ce qu’est l’Enfer avec des extraits de la sixième conférence de l’abbé Arminjon donnée en 1881 dans la cathédrale de Chambéry, et aussi de visions et de définitions de ce lieu. En effet, l’Enfer n’est pas pour tous une réalité ‘’objective’’ comme le montre la conversation citée par une priante le 28 avril dernier ‘’ L'enfer... mais tout ça c'est du baratin, de la comédie... Dieu accueillera tout le monde, IL aime tout le monde, et SON Amour est si grand qu'IL prendra tout le monde a dit quelqu’un dans une réunion." Il y a eu comme un "flottement" en forme de "malaise". Alors une autre personne a pris la parole et lui a dit : "Vous réagissez avec ce qui vous convient personnellement, c'est une manière aussi de ne pas trop vous poser de questions, de vous rassurer avec ce que vous croyez vraiment.’’

            Le fondamental n’est pas d’être sincère, d’avoir des certitudes personnelles. Le fondamental c’est de connaître la vérité que l’Eglise a toujours enseignée sur le sujet de cette destinée éternelle, malheureuse, à éviter à tout prix.

            En introduction, nous reprenons la publication de ‘’ Maximilien’’ avec sa communauté sur HOZANA  ‘’ Prions avec les enfants de Fatima pendant le mois de Marie ‘’ pour le 17 ème jour :

            Dans une riche famille américaine (connue et que nous pourrions nommer), une jeune fille élégante : un as de la mode venait de mourir. On l'avait mise en bière et, dans le salon, sa mère pleurait près du cercueil fermé. Soudain l'on perçoit des coups partant de l'intérieur. On ouvre. Quel saisissement ! La malheureuse défunte déclare :

            « Je suis damnée pour avoir suivi les modes immodestes, et, si elle ne fait pénitence, ma mère a sa place marquée auprès de moi, pour m'y avoir encouragée. » Puis elle retombe dans le silence éternel.

          « Si les hommes savaient ce qu'est l'Éternité, ils feraient tout pour changer de vie. »

               Et voici le conseil que donne alors Maximilien : Supprimez les vêtements commençant trop tard et finissant trop tôt, les tissus et les formes qui soulignent ce qu'ils devraient voiler. Revêtez-vous décemment, il y va de votre salut et du salut d'un grand nombre, ENTRAINES AU MAL PAR VOTRE SEUL ASPECT.

       

        Une dernière remarque de l’abbé Cristiani à propos de l’éternité et de l’enfer.

           ‘’La vie entière est basée sur l’éternité. Souvent, les gens disent que ceux qui n’ont pas goûté à la coupe des plaisirs ne savent pas ce qu’est la vie… On dit cela pour se moquer des gens purs ! Comme si le secret de l’existence humaine se révélait dans la griserie des voluptés qui passent ! Non, pour savoir ce qu’est la vie, il faut avoir beaucoup médité sur la mort, sur le jugement, sur le ciel ou l’enfer. On sait alors quel enjeu est engagé dans le drame de l’existence. Ce n’est qu’en fonction de l’éternité qui est le but et la fin, que le temps peut se comprendre. Les grandes batailles d’ici-bas, ne sont ni des batailles d’argent, ni d’appétits, ce sont des batailles pour les âmes’’    

 

            Voici en 6 publications, de nombreux extraits de cette sixième conférence de l’abbé Arminjon.

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            Il est, dans le Christianisme, une vérité terrible, qui, de nos jours, plus encore que dans les siècles antérieurs, suscite dans le cœur de l'homme d'implacables répulsions. - Cette vérité est celle des peines éternelles de l'Enfer. - Au seul énoncé de ce dogme, l’intelligence se trouble, le cœur se resserre et frémit, les passions se raidissent, et s'irritent contre cette doctrine et les voix importunes qui l'annoncent. - Faudrait-il donc nous taire, laisser dans l'oubli et couvrir d'un voile épais une vérité essentielle, touchant à l’'intérêt le plus important de l’homme, celui de sa destinée suprême, au-delà des courtes années de son exil sur la terre ? - Mais si l'Enfer est une réalité, tout le silence que nous ferions autour de cette question fondamentale, n'ébranlerait pas sa certitude. Les atténuations et les adoucissements du langage humain, n'en abrégeraient pas la durée. Le comble de la folie serait de nous persuader, qu'en détournant notre attention de cette chance fatale, en nous efforçant de n'y pas croire, nous parviendrons un jour à en conjurer la rigueur.

            Dans cette série de conférences où nous nous sommes proposé de traiter ce qui touche à l'avenir de l'homme et à ses fins immortelles, nous ne saurions omettre les supplices de l'autre vie sans trahir nos devoirs, et nous montrer, comme un médecin infidèle et trompeur, qui afin d'épargner un cruel traitement à son malade, le laisserait tranquillement mourir. Sur ce point Jésus-Christ lui-même n'a pas cru opportun d'user de ménagements et de réticences. Il ne cesse d'insister sur les peines réservées aux pécheurs, il parle à maintes reprises des ténèbres extérieures, de ce feu qui ne s'éteint pas, de cette prison sans issue où il y aura des grincements de dents, et où les pleurs ne tariront pas.

            [   ] Jésus-Christ procède comme la justice humaine, il montre au méchant le glaive suspendu au-dessus de sa tête, afin que, saisi de terreur, il n'enfreigne pas sa loi, et qu'il fasse le bien, au lieu d'opérer le mal.

            Saint Ignace de Loyola disait qu'il ne connaissait pas de prédication plus utile et plus fructueuse que celle de l'Enfer. – La considération des charmes de la vertu, les délices et les attractions de l'amour divin, ont peu de prise sur les hommes sensuels et grossiers ; au milieu des distractions tumultueuses où ils vivent, des exemples contagieux qui leur sont donnés, des pièges et des écueils semés sous leurs pas, la menace de l'Enfer est le seul frein assez puissant pour les contenir sur la ligne du devoir. 

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            Lors de son séjour à Lisbonne, sainte Jacinthe avait confié à sa ‘’Maraine , Mère Godinho ‘’« Il viendra des modes qui offenseront beaucoup Notre Seigneur. Les personnes qui servent Dieu ne doivent pas suivre la mode. L'Eglise n'a pas de modes. Notre Seigneur est toujours le même. »

            Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l’Amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé