Jour 1 : Jeunesse
Ce laïc catholique croate est un véritable modèle pour le jeune européen d’aujourd’hui : il n’est pas né saint, mais a su trouver en lui-même la voie de la conversion jusqu’au bout, jusqu’à la sainteté. Son étude toujours plus approfondie de la théologie et de la liturgie chrétiennes invite chacun d’entre-nous à ne pas oublier d’ancrer davantage sa foi.
Une éducation sans colonne vertébrale
Ivan Merz est né le 16 décembre 1896 à Banja Luka, une importante et prospère ville de Bosnie-Herzégo- vine, alors sous domination austro-hongroise. Son père y est chef de gare. Ce fils unique entouré d’affection, sensible et intelligent, très doué, est dès son plus jeune âge attiré par le beau. En parallèle d’une scolarité classique, il étudie le français, l’anglais, le piano et le violon. Une éducation bourgeoise donc, soignée et assez libérale, mais cependant privée de véritable colonne vertébrale. En effet, son père catholique et sa mère – d’ori- gine juive – convertie,pratiquent plus par habitude que par conviction, et ne font reposer la formation de leur enfant sur aucune base religieuse particulière.
Vers la Lumière
Malgré cette situation, à l’adolescence, Ivan entame une conversion intérieure. À l’origine de ses interro- gations, un drame : Greta, la jeune fille pour laquelle il éprouve ses premiers émois, vit avec un autre homme qui l’abandonne. Désespérée, elle se suicide. Ivan, qui a alors seize ans, est bouleversé ; il voudrait comprendre. Mais, humainement, c’est impossible... Il lui faut chercher la réponse ailleurs et cette épreuve tragique lui ouvre finalement la voie vers la Lumière. Il commence à trouver en Dieu l’appui sûr et le repos dont son âme, éprise de beauté et de pureté, est avide. Sa dernière année de scolarité est une étape importante dans sa conversion, grâce à l’un de ses professeurs, Ljubomir Marakovic, catholique fervent. C’est d’ailleurs sur un conseil prodigué par ce dernier lors de ses cours, qu’Ivan entreprend d’écrire son journal intime, habi- tude qu’il gardera jusqu’à la fin de sa vie.
Merci ! 8 personnes ont prié
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6