≪ Le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas ≫
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, Jésus disait aux foules : ≪ Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous instruits par Dieu lui-même. Quiconque a entendu le Père et reçu son enseignement vient à moi. Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui-là seul a vu le Père. Amen, amen, je vous le dis : il a la vie éternelle, celui qui croit. Moi, je suis le pain de la vie. Au désert, vos pères ont mangé la manne, et ils sont morts ; mais le pain qui descend du ciel est tel que celui qui en mange ne mourra pas. Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. ≫ (Jn 6, 44-51)
Attirés par le Père
Soit donc que l’union de notre âme avec Dieu se fasse imperceptiblement, soit qu’elle se fasse perceptiblement, Dieu en est toujours l’auteur, et nul ne peut s’unir à lui s’il ne va à lui, ni nul ne peut aller à lui s’il n’est tiré par lui, comme témoigne le divin Époux, disant : Nul ne peut venir à moi sinon que mon Père le tire ; ce que sa céleste Épouse proteste aussi, disant : Tirez-moi, nous courrons à l’odeur de vos parfums (Ct 1, 3-4). Or, la perfection de cette union consiste en deux points : qu’elle soit pure et qu’elle soit forte. Ne puis-je pas m’approcher d’une personne pour lui parler, pour le mieux voir, pour obtenir quelque chose de lui, pour odorer les parfums qu’il porte, pour m’appuyer sur lui ? Ainsi plusieurs s’approchent de notre Seigneur : les uns pour l’ouïr, comme Madeleine ; les autres pour être guéris, comme l’hémorroïsse ; les autres pour l’adorer, comme les mages ; les autres pour le servir, comme Marthe ; les autres pour vaincre leur incrédulité, comme saint Thomas ; les autres pour le parfumer, comme Madeleine, Joseph, Nicodème ; mais sa divine Sulamite le cherche pour le trouver, et l’ayant trouvé ne veut autre chose que de le tenir bien serré, et le tenant, ne jamais le quitter : Je le tiens, dit-elle, et ne l’abandonnerai point (Ct 3, 4). Ah, Seigneur, puisque votre cœur m’aime, que ne me ravit-il à soi puisque je le veux bien ! Tirez-moi et je courrai à la suite de vos attraits, pour me jeter encore entre vos bras paternels. St François de Sales
Évêque de Genève, exilé à Annecy, François de Sales († 1622) est le fondateur, avec Jeanne-Françoise de Chantal, de l’ordre de la Visitation. Auteur de nombreux écrits, il est le patron des journalistes.
Pour prier chaque jour avec MAGNIFICAT et vous abonner cliquez ici
Pour recevoir un exemplaire gratuit cliquez ici
Merci ! 169 personnes ont prié
12 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6