« Elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus »
Van der Weyden, Marie-Madeleine, Tryptique de la famille Braque, 1452 (c) droits réservés
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
Six jours avant la Pâque, Jésus vint à Béthanie où habitait Lazare, qu’il avait réveillé d’entre les morts. On donna un repas en l’honneur de Jésus. Marthe faisait le service, Lazare était parmi les convives avec Jésus. Or, Marie avait pris une livre d’un parfum très pur et de très grande valeur ; elle répandit le parfum sur les pieds de Jésus, qu’elle essuya avec ses cheveux ; la maison fut remplie de l’odeur du parfum. Judas Iscariote, l’un de ses disciples, celui qui allait le livrer, dit alors : « Pourquoi n’a-t‑on pas vendu ce parfum pour trois cents pièces d’argent, que l’on aurait données à des pauvres ? » Il parla ainsi, non par souci des pauvres, mais parce que c’était un voleur : comme il tenait la bourse commune, il prenait ce que l’on y mettait. Jésus lui dit : « Laisse-la observer cet usage en vue du jour de mon ensevelissement ! Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous, mais moi, vous ne m’aurez pas toujours. » Or, une grande foule de Juifs apprit que Jésus était là, et ils arrivèrent, non seulement à cause de Jésus, mais aussi pour voir ce Lazare qu’il avait réveillé d’entre les morts. Les grands prêtres décidèrent alors de tuer aussi Lazare, parce que beaucoup de Juifs, à cause de lui, s’en allaient, et croyaient en Jésus. (Jn 12, 1-11)
Ton nom, Seigneur : un parfum répandu
Sainte Marie, on le lit souvent dans l’Évangile, plut beaucoup au Christ par la grandeur extraordinaire de sa foi. Dans le passage qui précède, en pleurant la mort de son frère, elle fit pleurer aussi le Seigneur, car elle provoqua à la tendresse l’auteur de la tendresse. Ici, elle montre son affection et sa piété à l’égard du Seigneur en prenant une livre de parfum de nard, pour en oindre les pieds du Seigneur et ensuite les essuyer avec ses cheveux. Cette femme préfigurait l’Église qui a offert au Christ la dévotion pleine et totale de sa foi. Marie, en effet, prit une livre de parfum précieux ; or, dans une livre, il y a douze onces. C’est donc la mesure du parfum précieux, l’enseignement des douze Apôtres. Et ce n’est pas sans raison que le nom même du Seigneur est appelé parfum répandu (Ct 1, 2). Un parfum, comme vous le savez, tant qu’il est conservé à l’intérieur de son flacon, garde en lui la force de son odeur ; mais dès qu’on le verse ou le vide, alors, il répand son parfum odorant en long et en large. Ainsi, notre Seigneur et Sauveur, alors qu’il régnait au ciel avec le Père, était-il ignoré du monde, inconnu ici-bas. Mais lorsque, pour notre salut, il a daigné s’abaisser en descendant du ciel pour prendre un corps humain, alors, il a répandu dans le monde la douceur et le parfum de son nom. St Chromace d’Aquilée
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6