« ... même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres »
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là, de nouveau, des Juifs prirent des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci reprit la parole : « J’ai multiplié sous vos yeux les œuvres bonnes qui viennent du Père. Pour laquelle de ces œuvres voulez-vous me lapider ? » Ils lui répondirent : « Ce n’est pas pour une œuvre bonne que nous voulons te lapider, mais c’est pour un blasphème : tu n’es qu’un homme, et tu te fais Dieu. » Jésus leur répliqua : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Elle les appelle donc des dieux, ceux à qui la parole de Dieu s’adressait, et l’Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : “Tu blasphèmes”, parce que j’ai dit : “Je suis le Fils de Dieu.” Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les fais, même si vous ne me croyez pas, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Eux cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il échappa à leurs mains. Il repartit de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où, au début, Jean baptisait ; et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe ; mais tout ce que Jean a dit de celui-ci était vrai. » Et là, beaucoup crurent en lui. (Jn 10, 31-42)
Pour quelle œuvre voulez-vous me lapider ?
Dieu est devenu homme ici-bas afin que je devienne Dieu autant que lui est devenu homme. Il a été engendré [dans la chair], certes, mais il avait été engendré [par Dieu]. Il est né d’une femme, mais d’une vierge : voilà des traits, les uns humains, les autres divins. Il est sans père ici-bas, mais sans mère là-haut : tout cela est le fait de la divinité. Il fut enveloppé de langes, mais il se dégagea des linges de la sépulture en ressuscitant. Il fut placé dans une crèche, mais il fut glorifié par les anges, indiqué par une étoile et adoré par les mages. Il fut tenté en tant qu’homme, mais il a vaincu en tant que Dieu, recommandant d’avoir confiance, car il a vaincu le monde (cf. Jn 16, 33). Il a eu faim, mais il a nourri des milliers d’hommes, lui le pain vivant et céleste. Il a eu soif, mais il a crié : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ! (Jn 7, 37). On lui jette des pierres, mais il n’est pas pris. Il prie, mais il exauce. Il pleure, mais il fait cesser les pleurs. Il demande ou l’on a mis Lazare, car il était homme ; mais il ressuscite Lazare, car il était Dieu. Il est vendu, et a très vil prix : trente pièces d’argent ; mais il rachète le monde, et a grand prix : son propre sang. Comme une brebis, il est mené à l’égorgement ; mais il est le pasteur d’Israël et maintenant il est aussi le pasteur de toute la terre. Comme un agneau, il est sans voix (cf. Is 53, 7), mais il est le Verbe annoncé par la voix de celui qui crie dans le désert (Jn 1, 23).
St Grégoire de Nazianze Saint Grégoire de Nazianze († v. 390), docteur de l’Église, est le premier après saint Jean à avoir été surnommé le « Théologien
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6