8 MARS : Journée de la femme !

De l'Evangile de Luc

« Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. (Luc 8,1-3)

Du Pape Benoit XVI

« En somme, l'histoire du christianisme aurait eu un développement bien différent s'il n'y avait pas eu le généreux apport de nombreuses femmes. C'est pourquoi, comme l'écrivit mon cher prédécesseur Jean-Paul II dans la Lettre apostolique Mulieris dignitatem, "L'Eglise rend grâce pour toutes les femmes et pour chacune d'elles... L'Eglise rend grâce pour toutes les manifestations du "génie" féminin apparues au cours de l'histoire, dans tous les peuples et dans toutes les nations ; elle rend grâce pour tous les charismes dont l'Esprit Saint a doté les femmes dans l'histoire du Peuple de Dieu, pour toutes les victoires remportées grâce à leur foi, à leur espérance et à leur amour :  elle rend grâce pour tous les fruits de la sainteté féminine" (N° 31). (Audience de Benoit XVI, 14/02/2007)

Puisque le monde profane a voulu une journée de la femme, faisons mémoire de toutes ces femmes qui depuis les origines ont eu une place importante dans l’histoire du Salut… La Bible rapporte de nombreux épisodes de l’histoire du Peuple élu dans laquelle les femmes ont joué un rôle important : Sarah, Rachel, Léa, Judith, Ruth, Esther, Thamar, Elisabeth, Anne… et Marie, mère de Dieu et mère des hommes. Il y a eu aussi toutes les femmes qui ont suivi le Christ, célèbres telles Marie-Madeleine ou la Samaritaine, ou anonymes… L’histoire de l’Eglise et du monde se poursuit dans les Actes des Apôtres : Priscille, Lydia… jusqu’à aujourd’hui, avec toutes les saintes dont nous portons le prénom – canonisées ou non : jeunes (Maria Goretti) ou âgées (Maman Marguerite, mère de St Jean Bosco), épouses (Maria Beltrame Quattroci), mères de famille (Jeanne Beretta-Molla), religieuses moniales (Claire d’Assise) ou apostoliques (Mère Teresa), célibataires (Chiara Lubich), reines (Elisabeth du Portugal), chefs d’entreprises (Zélie Martin), paysannes (Bernadette), esclaves (Bakhita), nobles (Louise de Marillac), docteurs de l’Eglise (Catherine de Sienne, Thérèse de Lisieux) ou petites filles (Jacinthe de Fatima)…

Nous aussi, femmes du 21e siècle avons notre pierre à apporter à l’édifice pour que vienne la Nouvelle Pentecôte d’amour annoncée par une femme, la vénérable Marthe Robin. Jean-Paul II, à Lourdes le 15 août 2004, nous a rappelé notre mission propre : être des « sentinelles de l’invisible ». Vous me direz, nous sommes célibataires, nous n’avons pas d’enfants pour la plupart d’entre nous… La sentinelle de l’invisible, n’est-elle pas la mère ? Or, Jean-Paul II n’a pas parlé des mères, mais des femmes… Je crois que toute femme, même célibataire – simplement parce qu’elle est femme – peut avoir une conscience aigüe de la vie et du Mystère de la Présence de Dieu, en elle-même, et en chaque personne qu’elle rencontre.

Récemment, je suivais une récollection pour femmes avec le mouvement Haberakha. Le prêtre qui célébrait la messe d’envoi nous a invitées – comme sentinelles de l’invisible – à être encore plus attentives au mystère vécu et reçu dans la communion. Prenons conscience de la Présence de Jésus en nous dans ce moment de prière spécial : nous devenons comme Marie à l’Annonciation, qui reçoit Jésus en son sein et qui court le porter à sa cousine Elisabeth !

Mais pour être pleinement femmes, nous avons besoin du regard bienveillant d’un homme. Cela peut-être un père, un frère, un ami… Dans le film Pretty Woman, je trouve fabuleux le regard que le directeur de l’hôtel porte sur cette femme prostituée jouée par Julia Roberts : avec un grand respect, fermeté et audace, il arrive à la transformer en une belle dame élégante ! 

Ce regard aimant, c’est aussi celui que le Christ porte sur nous : accueillons-Le, laissons-Le nous regarder.

Femmes célibataires, nous devons assumer seules, mais gardons-nous d’être en mode d’auto-suffisance, autosubsistance. Sinon, les hommes que nous rencontrons sont susceptibles de se détourner de nous : « elle n’a pas besoin d’un homme ». Et pourtant, nous sommes faits pour la complémentarité, même si elle ne se vit pas forcément dans le mariage ! Mesdames, voulez-vous bien laisser raisonner en vous cette question qui me titille : « comment est-ce que je reçois ? », « comment ai-je besoin de l’autre ? »…

Cette question me taraude tellement que j’ai choisi de ne pas tout faire, en particulier certains bricolages. Je suis, je pense, capable de manier la perceuse par exemple, mais je m’y refuse. Pourquoi donc ? Simplement pour pouvoir avoir besoin d’un homme, même si ce n’est que mon père ou un ami. J’aime aussi demander à tel ami de m’aider à choisir mes boucles d’oreilles par exemple…

Messieurs, nous ne vous le disons probablement pas assez : vous nous êtes indispensables !

Demandons à Sainte Anne de nous mettre à son école, pour devenir des femmes féminines, qui sachent accueillir le Mystère...

Demandons à Saint Joachim de mettre sur notre route de vrais amis qui puissent nous aider à grandir dans notre féminité.

Notre Père

Je vous salue Marie

Gloire au Père

Sainte Anne et Saint Joachim, priez pour nous

Pour prolonger la méditation : C’est le Carême, occasion de se nourrir de la Parole de Dieu, mais aussi de lire le magistère : je propose la lecture de la lettre apostolique Mulieris Dignitatem (La dignité et la vocation de la femme) de saint Jean-Paul II.

Mouvement Haberakha : www.haberakha.com

Prière de la communauté

Souvenez-vous (saint Bernard)

Souvenez-vous, ô très douce Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre sainte protection imploré votre assistance et réclamé votre secours, ait été abandonné. Animé d’une pareille confiance, O Vierge des vierges, ô ma Mère, je viens vers vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds. Ô Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais daignez les écouter et les exaucer favorablement. Amen !

Merci ! 104 personnes ont prié

7 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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