« Je n’oublierai personne. »
Bernadette souffre, mais elle ne recherche pas la souffrance, elle demande des médicaments pour calmer ses douleurs. Pendant sa maladie, elle se souvient du moulin de son enfance :
Je suis moulue comme un grain de blé.
Quelle douleur, mais aussi : quelle espérance, car un grain de blé moulu devient farine, avec de la farine, on fait du pain. À l’image de Jésus, qui devient pain rompu pour les hommes, Bernadette se donne jusqu’à l’extrême. Son dernier geste tracé sur elle avec ses dernières forces : le signe de la Croix, premier signe échangé avec Marie à la grotte, signe de l’Amour victorieux.
Après sa mort, Bernadette est enterrée dans une chapelle dans le jardin. Son corps retrouvé intact, quelques années plus tard, repose aujourd’hui dans la chapelle de la Maison-Mère. Par sa présence, Bernadette nous rappelle une de ses dernières paroles :
Je n’oublierai personne.
Elle est là, signe discret de la Résurrection, compagne de nous tous qui vivons comme elle une vie quotidienne et ordinaire. En la proclamant sainte, l’Église a proposé Bernadette comme témoin du Christ et de l’Évangile, un exemple pour le peuple de Dieu.
Et moi aujourd’hui…
Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Jean 12, 24
Et si je faisais mémoire de ce chemin parcouru avec Bernadette, d’un moment, d’une phrase, d’une rencontre qui m’a plus particulièrement marqué.
Et si je venais à Nevers pour découvrir encore plus le message de la vie de Bernadette et prier avec elle…
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6