Le fruit de toute une vie de sacrifices offerts

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Cette publication est centrée sur l'apostolat caché avec deux parties principales

  • La première est le récit d'une rencontre inattendue
  • La seconde est une suggestion pour essayer de répondre à une demande formulée par sœur Lucie au père Fuentes

 

            I          Mgr R… félicitait un jour son ami, l'illustre évêque Monseigneur von Kettler (*, photo ci dessus) des immenses bienfaits de son épiscopat. « Le mérite de mes œuvres, répondit le prélat, doit être partagé avec une personne qui s'est immolée pour moi ; sa prière explique les bénédictions dont Dieu a comblé mon ministère, si je suis arrivé au sacerdoce, c'est à elle que je le dois ».

            Et il lui dévoila le secret de sa vie. Après des succès d'examen, il attendait un poste de choix et, perdu dans ses réflexions, il s'étendait avec complaisance sur ses avantages…, quand il vit tout à coup Notre Seigneur lui montrant son cœur et, à ses genoux, une humble religieuse, dont les traits et le costume se gravèrent profondément dans sa mémoire, en même temps que ces paroles : « Elle prie sans cesse pour toi. » En un clin d'œil, ce fut fini, mais l'orientation de sa vie en fut absolument changée. Peu après il entrait au séminaire…

            Or, le lendemain de cette confidence, le grand évêque, qui demandaient chaque jour à Dieu de bénir cette âme inconnue, disait sa messe et donnait la sainte communion dans une communauté ayant instamment demandé ses faveurs quand, arrivé à la dernière sœur converse, il tressaillit, suivi d'une émotion violente : la sœur vue 33 ans plus tôt étaient devant lui !

            Après la messe, la supérieure lui demanda de venir donner sa bénédiction à toutes les sœurs réunies. L'évêque se proposait de parler à la sœur reconnue. Déception ! Il a beau les examiner toutes, les unes après les autres, il ne la trouve pas. Alors, il demande à la supérieure si toutes les religieuses sont la - « oui », répond-elle. Puis, après un regard attentif : «Mais non, sœurs Zite manque. Elle est à soigner les bêtes, certainement » On la fait venir. Le prélat a grand peine à cacher son émotion. Après avoir appris de la supérieure que sœurs Zite s'acquittait de ses humbles fonctions de la manière la plus exemplaire, il demanda qu'on le laissât seul un instant avec elle, il sut d'elle que ses occupations lui causaient une vive répugnance, d'une part, et d'autre part, que depuis sa petite enfance elle offrait tous les jours ses prières, ses œuvres, ses souffrances au Sacré-Cœur, les mettant à sa disposition pour l'âme à qui Il voudrait les appliquer.

  • Quand êtes-vous nés ? Demande l'évêque.
  • Le 15 décembre 1847, Monseigneur.

            L'évêque laissa échapper un cri de surprise : c'était le jour de sa conversion et, 33 ans auparavant, il avait vu exactement telle quelle est ce jour-là devant lui !

  • Voulez-vous savoir si vos prières ont été exaucées, demande-t-il avec une émotion contenue.

            Sœurs Zite fit un geste négatif :

  • Dieu le sait, cela suffit.

            - Alors, au nom de Dieu, continuez votre œuvre bienfaisante, dit le prélat, comprenant que Dieu voulait la laisser dans son humilité. Je vous bénis avec toute la force et la puissance que mon caractère épiscopal peut me donner. Je bénis votre âme, votre intelligence, votre cœur, votre volonté. Je bénis vos mains, vos travaux. Je bénis vos prières et vos sacrifices : In nomine Patris et filii et Spiritus sancti !

            Des larmes, lentement, descendaient sur son visage après le départ de la sœur. Ému jusqu'au fond du cœur, il confia à son ami l'évêque, avant de quitter son diocèse : « J'ai trouvé à qui je dois ma conversion. C'est à la dernière sœur de ce couvent. Dieu a accepté, par avance, toutes ses prières dès le jour de sa naissance… Ce qu'une humble religieuse accomplit et offre à Dieu d'obéissance et d'abnégation, doublé de prière, est si grand aux yeux du Seigneur que ses mérites ont pu donner aux travaux d'un évêque les plus grandes bénédictions… »

            (*) Mgr von Ketteler (1811 - 1877), avait été nommé évêque de Mayence en 1850. Evêque éminent, il avait donné une vigoureuse impulsion aux œuvres catholiques sociales en Allemagne. Il considérait qu'une organisation politique respectueuse des droits humains n'était possible et réalisable que si elle était fondée sur la soumission de l'homme à son Créateur. Dans son célèbre ouvrage intitulé  ‘'La question ouvrière et le christianisme'', sorti en 1869, il écrivait notamment : " Seul Jésus-Christ peut aider les ouvriers à l'avenir. Le jour où la foi en Lui et dans son Esprit imprégnera le monde, la question ouvrière sera résolue " (bref historique : Lien effacé )

             C'était la réponse chrétienne à la fondation de la première internationale communiste annoncée à La Salette en 1846 : ‘'En 1864 les démons seront lâchés sur le monde'' L'Eglise prendra position sur la condition ouvrière avec l'encyclique Rerum Novarum du 15 mai 1891. C'est en 1919 qu'un syndicat s'inspirera en France de cette doctrine sociale du travail (CFTC) alors que depuis plus de 20 ans, en France, la philosophie de la lutte des classes communiste était le principe de base de la CGT née en 1895 à Limoges.

            A Fatima, en 1917, Notre Dame viendra demander la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé pour éviter que ce pays qui allait être dirigé par la troisième internationale communistes 2 ans plus tard, ne répande les erreurs du matérialisme athée dans le monde.


      II Une suggestion

            Nous avons remarqué la semaine dernière, la façon dont Mgr Fulton Sheen avait conclu son premier entretien avec sa ‘'brebis perdue''. « Vous reviendrez, je suis sûr que vous reviendrez ce soir ».Puis, il avait prié et fait prier. Inspirons nous de cette méthode, à notre niveau, à notre façon, avec notre expérience ou nos connaissances, pour suivre la recommandation que sœur Lucie a donnée au père Fuentés le 26 décembre 1957 : ‘'Chacun doit non seulement sauver son âme, mais toutes les âmes que Dieu a placées sur son chemin''.

            Notre vie est limitée en durée : Nous ne pouvons pas sauver beaucoup d'âmes parmi celles que Dieu a mises sur notre chemin, en leur appliquant la dévotion réparatrice des premiers samedis. Par contre, nous pouvons éveiller l'intelligence d'un grand nombre sur l'importance de faire son salut. Demandons au Cœur Immaculé de Marie de nous donner la force de vaincre notre timidité ou notre amour propre……. pour aborder telle personne, au bon moment, dans la bonne situation ou circonstance, et lui adresser une remarque, une réflexion, un petit mot ‘'anodin'' qui l'amènera à se poser des questions fondamentales. Accompagnons ces propos d'une prière ou d'un sacrifice offert pour cette personne. Probablement, nous ne connaîtrons pas le résultat ? Peut-être cette personne viendra-t-elle vous trouver pour en savoir un peu plus ?  Dans tous les cas, c'est au Ciel que Dieu vous la fera connaître et Notre-Dame vous dira sa satisfaction d'avoir sauvée une âme par cette simple remarque.

            Pour récompenser la personne qui a ainsi offert ces 5 communions réparatrices à une âme en grand danger de se perdre, Notre Dame peut lui apporter la preuve que sa dévotion n'a pas été vaine. C'est arrivé à une des priantes de notre communauté qui a ainsi arraché au diable l'âme d'un parent proche. Il y a plus de joie au paradis  pour ce seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de repentance a dit Notre-Seigneur.  Quel encouragement à pratiquer cette dévotion réparatrice d'abord pour nous même puis à l'âme de notre choix en grand danger de se perdre.

       N'oublions pas que samedi prochain est le premier samedi du mois de Mars. Nous réparerons les blasphèmes que Daniel Morin le 12 février dernier sur France-inter a proférés à l'encontre de Notre Dame et des miracles qu'Elle opérait à Lourdes, par des propos inqualifiables: ''Blasphèmes de la part de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans !e cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée ''

           Ce 3 mars, nous commencerons alors une série de publication pour approfondir la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois.  

                L'important c'est la REPARATION. Notre Seigneur est venu réparer l'offense de nos premiers parents ; la récompense pour nous : le paradis rendu possible et la joie de la vision béatifique. A Paray le Monial, Il a proposé son Sacré-Cœur pour réparer les offenses au saint Sacrement. La récompense, pour nous, le salut après 9 communions successives le premier vendredi du mois. Cette dévotion n'est à priori pas applicable à quelqu'un. A Fatima la réparation des offenses au Cœur Immaculé de Marie, et celles provoquées par les pécheurs qui doivent cesser d'offenser Dieu. La récompense pour nous, ou, pour la personne désignée, le salut. On retrouve ce grand principe divin expliqué par St Thomas, Dieu récompense de façon naturelle ou surnaturelle ceux qui suivent sa volonté. La nourriture du corps provoque des satisfactions à celui qui entretient sa vie. A nous d'utiliser notre intelligence et notre volonté pour apprendre à maîtriser ces satisfactions, ces passions. C'est l'art du malin de nous suggérer que cela sert à rien, c'est l'art de Notre Dame de nous indiquer qu'en lui offrant des sacrifices, sacrifices subits suite à la vie de tous les jours, ou sacrifices recherchés, nous réparons ces offenses et que l'effet était la conversion des pécheurs, et donc moins d'offenses vers le Ciel, et la récompense, pour nous ou un pécheur désigné, le salut.


           ''Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie pour elles.''  Notre Dame le 19 septembre 1917 à Fatima 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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