Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une
De l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. » (Mc 3, 31-35)
Qui est ma mère ?
Jésus, notre Créateur et Rédempteur, fait semblant de ne pas reconnaître sa mère ; qui est pour lui sa mère, qui sont ses proches, il le définit non par la parenté de la chair, mais par les liens de l’esprit : Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. Que celui qui aura fait la volonté du Père soit appelé sœur et frère du Seigneur, rien d’étonnant, car la foi rassemble l’un et l’autre sexe ; mais qu’il soit dit aussi sa mère, voilà qui est très surprenant. Le Seigneur a bien voulu appeler frères ses disciples qui avaient foi en lui lorsqu’il a dit : Allez, annoncez à mes frères (Mt 28, 10). Et donc celui qui a pu devenir un frère du Seigneur en accédant à la foi, comment peut-il être aussi sa mère ? La question se pose. Mais il nous faut savoir que si quelqu’un est le frère ou la sœur du Seigneur en croyant, il devient sa mère en prêchant. Car il enfante en quelque sorte le Seigneur, qu’il introduit au cœur de celui qui l’écoute. Il devient sa mère, si à sa voix l’amour du Seigneur naît dans l’âme de son prochain. St Grégoire le Grand
Saint Grégoire le Grand († 604), docteur de l’Église, fut préfet de Rome, moine et fondateur, diacre, légat puis pape de 590 à 604.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6