Que voulez-vous y faire ? Nous n'avons rien à mordre avec elle !

Image de la publication

Portement de croix   (Fresques de Felipe Maso)


Onzième apparition de Notre Dame à Lourdes 

 .

       Le titre est la remarque du juge de Lourdes au commissaire après le nouvel interrogatoire de Bernadette . Voici la publication consacrée à cette apparition en 750 mots.

.

            Il y avait un peu plus de 1000 personnes sur place lorsque Bernadette arriva avec quelques membres de sa famille. Au cours de cette apparition, Notre Dame fit refaire à Bernadette les mêmes gestes et parcours que la veille. Ce qui est nouveau c'est l'active participation de la foule. Nous associerons à cette apparition le portement de croix de Notre Seigneur suite à certaines attitudes de Bernadette ou des spectateurs.

           Peu de temps après s'être agenouillée, Bernadette cesse de prier et devient plus immobile. A la manière dont ses yeux sont fixés sur la niche, on devine que l'Apparition est là : Elle semble l'écouter avec une grande attention. Après quoi, comme pour obéir à un ordre reçu, elle se lève, ôte son capulet, puis se remettant à genoux, marche dans cette attitude vers le fond du rocher, baisant la terre à chaque pas, ou du moins à des intervalles très courts. Du lieu où la voyante partit jusqu'au fond de la Grotte, la pente, disent les témoins était « assez raide ». C'est donc un monticule qu'elle dut gravir, puis au point le plus haut, elle redescendit toujours à genoux et baisant la terre. Puis elle remonta et redescendit encore. Une troisième fois elle renouvela l'exercice de pénitence.

    Jésus, ne monta qu'une fois le chemin du Calvaire, mais il fit trois chutes et se releva trois fois. Quand le chrétien refait en méditation le Chemin de Croix, il a soin de faire, de ces trois chutes, trois stations de douloureuse compassion .

           Par ailleurs, en gravissant sur ses genoux le monticule figurant notre Rédemption, et en baisant la trace des pas de notre Rédempteur, Bernadette nous indique dans quels sentiments nous devons méditer le quatrième mystère douloureux.

         Il est dit d'une tante de Bernadette qui  ''accompagnait''  l'enfant durant ses « ascensions », et comme elle, baisait la terre. Discrète évocation de ces femmes de Jérusalem qui suivaient Jésus en se frappant la poitrine et en se lamentant sur Lui.

        L'Evangile nous dit aussi que Simon de Cyrène fut réquisitionné et fut contraint de porter la Croix derrière Jésus. Les Pères de l'Eglise disent que Jésus a voulu que tous les hommes, en la personne de Simon, l'aident à porter sa Croix. C'est par ordre qu'il porte la Croix. Cet homme est donc l'expression vivante de la nécessité où nous sommes de partager les souffrances du Christ.

      Simon de Cyrène, qui revient des champs, va être figuré par le garde-champêtre Vergès. C'est lui qui, ce jour-là, nous intime l'ordre de nous associer aux pratiques de pénitence de la voyante. Soudain, comme possédé par une inspiration surnaturelle, il se tourna vers la foule, et d'une voix très forte « Baisez la terre, tous ! » cria-t-il. Et la foule, docilement, lui obéit. Il y avait tant de monde, et les spectateurs étaient si pressés que tous ne purent baiser la terre ; mais tous du moins s'efforcèrent d'obéir. « Le garde-champêtre donnait l'exemple et, à genoux, il baisa la terre plusieurs fois ».

       Voici comment on nous décrit l'aspect de la voyante, au cours de l'Apparition. « Elle paraissait absorbée et demeurait comme seule au milieu de la foule, sans qu'aucun bruit l'empêchât de paraître absorbée, ou dans la contemplation de la Dame, ou dans l'exécution de ses ordres ». L'on nous dit encore qu'elle accomplissait ses exercices de pénitence « avec un si grand courage, qu'on ne pouvait, en la voyant, s'empêcher de pleurer. Le temps était pluvieux. Bernadette, en baisant la terre, salissait ses lèvres et ses mains, mais elle ne se rebutait pas ».

        C'est après la grand'messe que, « par ordre du Commissaire », on met la main sur Bernadette, et qu'on l'entraîne chez le juge d'instruction, de même que le Christ avait été arrêté après la première Messe solennelle qui fut célébrée sur terre… On lui rappelle que son père a dû subir la prison pour vol qualifié, « afin que se trouve accomplie la prophétie : Il a été mis au rang des malfaiteurs ». On lui reproche d'ameuter la population. On la menace de la mettre en prison, de la faire mourir. Mais l'enfant répond fièrement : « Je suis prête. Mettez-moi en prison, et qu'elle soit solide et bien fermée….. »

        Finalement, le juge dit au commissaire : « Que voulez-vous y faire ? Nous n'avons rien à mordre avec elle ! » C'est à peu près la parole de Pilate : « Voici que je vous l'amène, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation ».

.


     II   Il y a 80 ans, Notre Seigneur confia à sœur Lucie comment faire des sacrifices. 

      Dans une lettre du 28 février 1943, sœur Lucie confia à Mgr Feirrera qui fut un de ses conseillers spirituels : Du jeudi au vendredi, me trouvant dans la chapelle avec la permission de mes supérieures, à minuit, Notre-Seigneur me dit : « Le sacrifice qu'exige de chacun l'accomplissement de son propre devoir et l'observance de ma loi, voilà la pénitence que je demande et que j'exige maintenant ». Et elle commenta cette demande en précisant : Voici la pénitence que le Bon Dieu demande aujourd'hui : c'est le sacrifice que chacun doit s'imposer à soi-même pour mener une vie de justice dans l'observance de sa loi. Et Il désire que l'on fasse connaître clairement cette voie aux âmes, car beaucoup donnent au mot "pénitence" le sens de grandes austérités, et comme elles ne se sentent ni force ni générosité pour cela, elles se découragent et se laissent aller à une vie de tiédeur et de péché.

              Moins d'une semaine après le début du carême, faisons nôtre cette dernière demande de Notre Seigneur dans le cadre des apparitions de Fatima.

.

III      Il y a 10 ans, le pape Benoit XVI renonçait à sa charge.  

 

        Nous rappelons notre publication récente à l'occasion de son inhumation ou nous avons souligné les 3 éléments qui avaient marqués, à nos yeux, la vie de cet homme que Dieu avait appelé comme successeur de Pierre pour être à la tête de son Eglise. https://hozana.org/publication/184984/qu-il-soit-admis-dans-le-royaume-celeste-en-compagnie-de-tous-les-saints

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

Je m'inscris