Qu'il soit admis dans le royaume céleste en compagnie de tous les saints.
En ce jour où est célébré à Rome l'inhumation du pape émérite Benoit XVI nous faisons nôtre cette prière, qui est extraite de la ‘'Secrète'' de la messe de Requiem pour un Souverain Pontife ou l'Eglise, dans l'ancien rite extraordinaire: le prêtre prie Dieu ‘'pour que, par le Sacrifice offert pour l'âme de son serviteur, le Souverain Pontife Benoît XVI, après l'avoir élevé en ce monde à la dignité pontificale, il ordonne qu'il soit admis dans le royaume céleste en compagnie de tous les saints''
Oui, nous prions pour le repos de l'âme de ce pape dont nous soulignerons 3 points plus ou moins connus, dont les 2 derniers lui ont été source de grandes souffrances.
- C'est en tant que consultant théologique du cardinal Frings, qui avec Mgr Liénard furent les 2 prélats qui prirent la parole le jour de l'ouverture du concile, que l'abbé Ratzinger participa à cette assemblée.
- C'est en tant que cardinal et Préfet pour la Congrégation de la foi depuis 1981 qu'il cautionna la publication le 26 juin 2000 à Fatima de la troisième partie du secret révélé le 13 juillet 1917 à Fatima et que sœur Lucie réussira à mettre par écrit le 3 Janvier 1944. (Voir à ce sujet la référence ‘'https://www.fatima100.fr/503'' publiée par l'association Marie de Nazareth dans le cadre de sa publication du 3 janvier 2023 : ‘'L'histoire du secret de Fatima n'est pas achevée''). Joseph de Belfont rapporta que le cardinal Ratzinger avait confié à un évêque ami autrichien (Ancien évêque de St Pölten ?) que cette publication était l'un des 2 problèmes qu'il avait sur la conscience, ‘' on m'a forcé la main ‘'lui a-t-il confié ; pour le second, il avouait son échec dans l'affaire qui avait conduit aux sacres de 1988.
- C'est en tant que pape qu'il publia le motu proprio ‘'Summorum Pontificum ‘' du 7 juillet 2007 qui précisa :'' L'histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l'improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l'Eglise, et de leur donner leur juste place…''voir notre publication de 2018 : (https://hozana.org/publication/35239/motu-proprio-summorum-pontificum-il-y-a-11-ans-ce-jour . Comme a dû être grande sa peine de pape émérite, de voir ses décisions remises en cause 14 ans plus tard, le 16 juillet 2021, en la fête de Notre Dame du Mont Carmel.
En 2010, au cours du sermon de la messe qu'il célébrait à Fatima le 13 mai, il eut ces mots : « Celui qui croit que la mission prophétique de Fatima est achevée se trompe''. Était-ce prémonitoire de la situation de l'Eglise en Europe avec grande diminution du nombre de prêtres ? Ou pensait-‘il qu'un pape devait un jour approuver et recommander la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois ?
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I Les fêtes du début d'année calendaire.
L'Eglise, le 31 décembre chante ou récite le ‘'Te Deum'', en remerciement de l'année écoulée et le premier janvier fait de même avec le ‘'Veni Creator Spititus,'' l'invocation au Saint-Esprit, pour implorer les bénédictions de Dieu sur toute l'année nouvelle. Ce cantique est chanté également lors de l'entrée en conclave à la chapelle Sixtine, ainsi qu'au moment de la consécration d'un évêque, l'ordination de prêtres, la dédicace d'églises, la célébration de synodes et de conciles, le couronnement de rois, l'échange des consentements d'une messe de mariage, et lors d'autres événements solennels.
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Dimanche dernier, 8 jours après Noël, l'Eglise a célébré, dans l'ancienne forme ordinaire, la fête du Saint Nom de Marie, pendant que sous l'ancienne forme extraordinaire, elle célébrait la circoncision de l'Enfant Jésus, 8 jours après sa naissance, suivant la loi Juive donnée par Dieu à Moïse. C'était le signe de cette alliance passée entre Dieu et les hommes ; Jésus subissait sa première effusion de sang, prélude à cette nouvelle alliance en son sang qu'Il fit de façon mystique avec ses apôtres le soir du Jeudi saint et de façon réelle au jardin des oliviers, puis le vendredi saint lors de sa Passion. L'Eglise rappelle cette Alliance à chaque messe, à la consécration, avec les paroles du prêtre se substituant au Christ, paroles prononcées au-dessus du calice, sur le ton d'un ordre et non pas d'un récit : ‘' Prenez et buvez-en tous, car ceci est le calice de mon sang, le sang de l'Alliance nouvelle et éternelle, le mystère de la foi, qui sera versé pour vous et pour la multitude des hommes en rémission des péchés ‘'. Le prêtre adore tout de suite le Précieux Sang contenu dans le calice, suite à l'efficacité de ses paroles pour la transsubstantiation du vin, puis présente le calice à l'adoration des fidèles, et l'adore de nouveau après l'avoir reposé sur l'autel recouvert de 3 nappes.
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Le 2 janvier, (ou le dimanche, s'il tombe du 2 au 5 janvier) l'Eglise fête le saint Nom de Jésus. Le Nom de Jésus descend d'abord du ciel, comme un avant-goût de la présence du Seigneur qui doit le porter. L'Archange Gabriel avait dit à Marie : « Vous lui donnerez le Nom de Jésus » ; or, Jésus veut dire Sauveur. Que ce Nom sera doux à prononcer à l'homme qui était perdu ! Voici comment saint Bernard s'exprime à ce propos dans son XVe Sermon sur le cantique : « O mon âme ! tu as un antidote excellent, caché comme en un vase, dans ce Nom de Jésus ! Jésus est un Nom salutaire et un remède qui jamais ne se trouvera inefficace pour aucune maladie. Qu'il soit toujours en votre sein, toujours à votre main : si bien que tous vos sentiments et vos actes soient dirigés vers Jésus. »
Cette année, ce 2 janvier jour était aussi l'anniversaire de la naissance, il y a 150 ans de Thérèse Martin, qui rentrera au carmel à 15 ans pour sauver des âmes en prenant le nom de Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face.
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II Vendredi 6 janvier : Epiphanie
L'Eglise fête ce jour l'anniversaire de la visite des rois mages à la Sainte Famille. Guidé par une étoile visible en plein jour, ‘'ils trouvèrent l'Enfant Jésus et sa Mère, et se prosternant, ils l'adorèrent''. Merveille divine que cette étoile, cette ‘'super-nova'' comme disent les scientifiques, qui non seulement a explosé avec précision quelques centaines d'années auparavant pour être signalée dans les prophéties, et a été suffisamment puissante pour être visible de jour, pendant plusieurs jours, à ce moment précis de la naissance du sauveur et a semblé se déplacer pour ces rois de façon à leur indiquer avec précision l'emplacement de l'Enfant Dieu. Oui, ce soleil provisoire a été l'étoile du roi des Juifs, et Notre Dame manifestera sa puissance en commandant au soleil pour le miracle de Fatima, pour souligner l'importance qu'Elle attachait à son message, et à l'Ile Bouchard, pour manifester son passage et récompenser ceux qui avaient prié pour la France en grand danger.
Retenons la foi des personnes concernées par cet événement avec un extrait d'un sermon trouvé sur Internet : ‘'Marie a cru, Joseph a cru, les bergers ont cru, les Rois Mages ont cru et c'est parce qu'ils ont cru, qu'ils ont adoré Notre Seigneur Jésus-Christ. Le Dieu vivant, le Dieu universel, le Dieu du monde, le Dieu Créateur des choses visibles et invisibles. Ils ont cru. C'est par la foi en effet que nous serons sauvés. Il faut croire en Notre Seigneur Jésus-Christ pour être sauvé. Et c'est cette foi qui va être demandée à tous les hommes, à toute l'humanité. Vous devez croire. Si vous croyez vous serez sauvé. Si vous ne croyez pas vous serez condamné, a dit Notre Seigneur Jésus Christ Lui-même.''
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III Vendredi 6 janvier, premier vendredi du mois
Il y aura 450 ans à la fin de l'année que Notre Seigneur s'adressait pour la première fois à la religieuse visitandine Marguerite Marie Alacoque en lui déclarant le 27 décembre 1673 : « Mon divin Cœur, est si passionné d'amour pour les hommes et pour toi en particulier que, ne pouvant plus contenir en lui-même les flammes de son ardente charité, il faut qu'il les répande par TON moyen » Ce furent les grandes promesses de la dévotion au Sacré-Cœur avec cette dernière qui revient chaque mois : ‘'Je te promets, dans l'excès de la miséricorde de mon Cœur, que mon amour tout-puissant accordera à tous ceux qui communieront les premiers vendredi, neufs fois de suite, la grâce de la pénitence finale, qu'ils ne mourront point dans ma disgrâce ni sans recevoir les sacrements, et qu'il se rendra leur asile assuré à cette heure dernière''
Notre Dame, à Fatima annoncera à Lucie le 13 juin 1917 : ‘' Jésus veut se servir de TOI afin de me faire connaître et aimer. Il veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.'' Le salut de ces âmes semble assuré, cela sera dit le 10 décembre 1925 à Pontevedra.
Alors n'oublions pas d'honorer ce prochain premier vendredi en communiant ce jour et, si la paroisse attache de l'importance à ce jour, faisons par exemple le chemin de croix et restons un moment en adoration devant le saint sacrement exposé.
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IV Samedi 7 janvier, premier samedi du mois
Comme ce jour si particulier pour nous revient vite. Et pourtant, pour votre serviteur, il est chargé maintenant d'une reconnaissance très particulière envers Notre Dame et la puissance de son Cœur Immaculé pour sauver les âmes. La lettre de liaison N° 17 du site ‘'fatima100'' relate l'événement survenu le 18 aout 1981 à l'hôpital de Braga au Portugal : la conversion in extrémis du frère d'une personne qui avait offert pour lui les fruits de la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. Cette femme du village de Quimaraes, avait témoigné de la conversion de l'âme de son frère et de la transformation de son visage au moment de la mort. Ce cas restait pour moi ‘'la référence'', car il est inhabituel d'avoir un ‘'retour'' sur les conditions dans lesquelles sont décédées les personnes pour lesquelles nous avons offert les fruits de cette dévotion. C'est pourtant ce qui s'est produit il y a environ 18 mois pour un ami que j'avais rencontré étant étudiant. Connaissant la pratique religieuse de son ménage, j'avais offert pour eux, peu avant de débuter l'animation de cette communauté, les fruits de cette dévotion. Reprenant contact en fin d'année avec son épouse, j'ai appris qu'il était mort l'année précédente et qu'à la demande de son épouse, il avait accepté de recevoir la visite d'un prêtre et était mort 2 jours après, muni des sacrements de l'Eglise. Eprouvons-nous dans notre vie des joies plus grandes qu'une telle nouvelle ? Certaines s'en rapprochent, comme celle de réciter le chapelet le soir avec tous les enfants et petits-enfants réunis pour Noël, ou encore de réciter l'Angelus, tous autour de la très grande table, ou encore de chanter le bénédicité à ce moment. Mais cette joie du salut d'une âme que Dieu nous a confié et qu'Il a bien voulu nous faire connaitre, est si unique pour de simples profanes que nous sommes, qu'il faut la partager et surtout encourager notre entourage à se la procurer à son tour en pratiquant et faisant pratiquer autour de nous cette dévotion réparatrice au Cœur Immaculé de Marie. Voici un lien pour avoir des précisions sur cette dévotion centrée sur la réparation des outrages envers le Cœur Immaculé de Marie : https://www.fatima100.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=18:la-communion-reparatrice-des-premiers-samedis-du-mois&catid=20:la-communion-reparatrice-des-premiers-samedis-du-mois&lang=fr-FR&Itemid=144
En union avec la communauté animée par Mazette sur Hozana, nous réparerons ce mois-ci les outrages liés aux blasphèmes contre l'Immaculée Conception de la Vierge Marie.
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V Dimanche 8 janvier
Suivant l'ancienne forme extraordinaire du rite romain, depuis 1893 ou cette fête a été instaurée, l'Eglise célèbre la fête de la sainte famille le dimanche qui suit l'Épiphanie. (Suivant l'ancienne forme ordinaire, elle l'a célébrée le dimanche qui suit la fête de Noël).
Dans l'évangile du jour, l'Eglise résume toute la vie cachée de Jésus par ces quelques mots : Il leur était soumis…. Sa mère gardait fidèlement tous ces souvenirs en son cœur. Quant à Jésus, il croissait en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes.
Le péché originel étant la ‘'désobéissance'', Notre Seigneur le réparera par l'obéissance et la soumission ; d'abord à son Père céleste en s'incarnant puis en souffrant sa passion, puis à ses parents terrestres, en leur étant soumis.
Le Cœur Immaculé de Marie gardait ces souvenirs et voyait croître son divin Fils ; nul doute que ce dernier prenait ‘'un plaisir infini à contempler la sainte émulation de sa divine Mère'' comme le précisait le vénérable père Dupont qui poursuivait en parlant de ceux qui croissent en vertu :
Jésus ''croissait'' : '' Oubliant le bien qu'ils ont déjà fait, ils ne pensent qu'à celui leur restant à faire'' (Philippiens 3:13-14 )
Jésus croissait en sagesse, c'est-à-dire en prudence dans les actions et dans la conduite des affaires, ainsi que dans l'appréciation de chaque chose à leur juste valeur.
Jésus croissait en grâce, c'est-à-dire dans l'exercice des vertus qui nous rendent agréables à Dieu et aimable aux hommes.
Souvenons-nous que le 13 octobre à Fatima, Notre Dame avait montré aux enfants cette sainte Famille avec saint Joseph portant l'Enfant Jésus dans ses bras, tous deux bénissant la foule. Cette vision particulière de la sainte famille le 13 octobre 1917 était l'évocation des mystères joyeux du rosaire, après qu'Elle se soit présentée comme '' Notre Dame du Rosaire'' et le rappel de cette petite société, la famille que Dieu a voulue pour peupler son paradis. Dieu lui a donné un chef, '' Ton père et moi te cherchions tout angoissés '' dira Notre Dame à Jésus en le retrouvant au temple. C'est uniquement à Joseph que Dieu transmettra ses ordres par l'intermédiaire de l'ange, pour la fuite en Egypte et son retour en terre sainte.
Le lien qui unit les époux pour former une famille est un sacrement et un contrat, avec un but. St Paul précisera : « Ce sacrement est grand, je dis en Jésus-Christ et en l'Église » ; c'est-à-dire qu'il représente l'union de Jésus-Christ avec son Église qui est appelée son épouse. C'est aussi un contrat, et le propre d'un contrat, c'est d'être respecté. L'affection qui unit les époux facilite le respect de ce contrat, mais, s'il en est en général, le motif initial, dans les difficultés qui peuvent survenir, c'est la grâce du sacrement qui permettra de respecter le contrat, parfois de façon héroïque. N'oublions pas que le premier miracle de Notre Seigneur fut réalisé lors d'un mariage et il le fut uniquement à la demande de Marie.
L'Eglise catholique précisait avant la réforme de 1970, les 2 buts du mariage : dans l'ordre, la procréation des enfants pour peupler le ciel puis l'épanouissement des époux. Ce privilège de se multiplier n'a pas été donné aux anges et par jalousie, Satan fait tout pour pervertir cet acte.
Le jour de leur mariage, les époux pourraient adresser à Jésus cette prière : ''Divin Jésus, qui venez de bénir notre union, nous vous supplions de nous donner une vie conjugale saine et édifiante. Couvrez-nous d'abondantes grâces ; bénissez les enfants que nous aurons ; bénissez notre foyer ; écartez-en tous les pièges de l'ennemi ; que vos saints Anges y habitent, qu'ils veillent sur nous ; que vos bénédictions nous accompagnent tout le temps que durera l'union que nous avons contracté devant Vous.'' Ils pourraient aussi consacrer leur foyer au Cœur Immaculé de Marie.
La petite Jacinthe de Fatima confiera à sa ''marraine'' à Lisbonne : « Beaucoup de mariages ne sont pas bons ; ils ne plaisent pas à Notre Seigneur, et ne sont pas de Dieu ».
La société civile a créé son propre mariage, mais ce contrat-là prévoit sa rupture. Il y a quelques dizaines d'années, le mariage civil respectait l'organisation de la sainte Famille : Le père était désigné comme le chef de la famille. Maintenant le code civil ne le précise plus. Cette société civile a même été jusqu'à créer un autre contrat auquel elle a donné le même nom. Au risque de scandaliser certains, respectons le sens de la langue française en désignant ces pauvres pécheurs publics par le mot ''paire'' et non ''couple'', et prions Jésus avec la prière enseignée par Notre Dame, particulièrement pour ces personnes qui ont le plus besoin de la miséricorde divine. '
' O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer, et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde''
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VI Vendredi 13 janvier
Le 13 janvier, l'Eglise célèbre le baptême du Christ. Cette fête termine le temps de Noël .
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6