En ce premier samedi du mois de juillet, nous marquerons le 11eme anniversaire de ce texte pontifical par une publication en deux parties. (Ce document du pape Benoît XVI est d'une grande importance, car il confirme par écrit une précision que les prédécesseurs du pape Benoît XVI n'avaient jamais rappelée à propos de la nouvelle liturgie, le fait qu'elle n'interdisait pas l'ancienne.)    

            Nous marquerons l'anniversaire de ce ‘'motu proprio'' sur l'usage de la liturgie romaine de 2 façons.

• En publiant un extrait de la lettre du pape Benoît XVI aux évêques du monde entier qui introduisait ce document ayant marqué le pontificat de ce pape.
• En annonçant le renouvellement de l'action de l'an dernier pour le 15 août prochain : Une neuvaine et une messe.

Première partie 

           Voici un extrait de la lettre adressée à tous les évêques de l'Eglise catholique par le pape Benoît XVI. (Nous avons mis en gras les points qui nous ont paru importants, particulièrement la raison de l'attachement de nombreuses personne à cette forme de Missel qualifiée ''d'extraordinaire'', ces mêmes raisons ayant motivé l'action des cardinaux Ottaviani et Bacci comme mentionné dans notre publication du 9 juin)

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            [   ] Il faut dire avant tout que le Missel, publié par Paul VI et réédité ensuite à deux reprises par Jean-Paul II, est et demeure évidemment la Forme normale - la Forma ordinaria - de la liturgie Eucharistique. La dernière version du Missale Romanum, antérieure au Concile, qui a été publiée sous l'autorité du Pape Jean XXIII en 1962 et qui a été utilisée durant le Concile, pourra en revanche être utilisée comme - Forma extraordinaria - de la Célébration liturgique. Il n'est pas convenable de parler de ces deux versions du Missel Romain comme s'il s'agissait de « deux Rites ». Il s'agit plutôt d'un double usage de l'unique et même Rite.

            Quant à l'usage du Missel de 1962, comme Forma extraordinaria de la Liturgie de la Messe, je voudrais attirer l'attention sur le fait que ce Missel n'a jamais été juridiquement abrogé, et que par conséquent, en principe, il est toujours resté autorisé. Lors de l'introduction du nouveau Missel, il n'a pas semblé nécessaire de publier des normes propres concernant la possibilité d'utiliser le Missel antérieur. On a probablement supposé que cela ne concernerait que quelques cas particuliers, que l'on résoudrait localement, au cas par cas. Mais, par la suite, il s'est vite avéré que beaucoup de personnes restaient fortement attachées à cet usage du Rite romain, qui leur était devenu familier depuis l'enfance. Ceci s'est produit avant tout dans les pays où le mouvement liturgique avait donné à de nombreuses de personnes une remarquable formation liturgique, ainsi qu'une familiarité profonde et intime avec la Forme antérieure de la Célébration liturgique.

            [   ] Il n'y a aucune contradiction entre l'une et l'autre édition du Missale Romanum. L'histoire de la liturgie est faite de croissance et de progrès, jamais de rupture. Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l'improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l'Eglise, et de leur donner leur juste place………….

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          Retenons que le pape Benoît XVI avait précisé il y a 11 ans que c'était surtout les personnes qui avaient une ‘'remarquable formation liturgique ‘' qui restaient attachées à cet usage du Rite romain. Ce n'est donc pas seulement par son aspect extérieur que ce rite se maintenait mais par ce qu'il ‘'cachait''. (Pour reprendre l'expression de Lucie à sa cousine Jacinthe qui n'avait pas vu Jésus dans l'ostensoir le jour de la procession de la Fête Dieu : L'hostie consacrée c'est ‘' Jésus caché'')        

          Et si nous essayons de savoir ''ce que cache ce rite'' ?  Les séminaristes de Paris ont choisi de le faire en ce début d'année 2018. ‘'Qui, il y a vingt ans, et même dix ans, aurait pu imaginer que l'ensemble des séminaristes parisiens puisse assister de façon officielle à la messe traditionnelle pour mieux l'étudier ? Ainsi se concluait l'article complet à retrouver avec le lien : effacé:  Et si nous profitions de cette période favorable aux déplacements pour imiter ces futurs prêtres en assistant à cette messe et en allant même jusqu'à l'étudier ?

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Seconde partie            

            Comme l'an dernier nous préparerons, par une neuvaine, la fête du 15 août 2018 (Depuis le vœu national de Louis XIII le 10 février 1638, le 15 août était la fête nationale de la France. (*) Le pape Pie XII, le Ier Novembre 1950 proclamera le dogme de l'Assomption de Notre Dame au Ciel. La sainte Vierge le récompensera par la vision, pour lui seul, à 4 reprises dans les jardins du Vatican, du miracle du soleil. Les 30, 31 octobre 1950, puis le Ier et le 8 novembre suivant. Il s'en ouvrira à quelques cardinaux, dont son éminence le Cardinal Tedeschini qui en parlera lors de sa présence à Fatima pour la clôture de l'année sainte 1950. Rappelons que Pie XII a été sacré évêque dans la chapelle Sixtine le même jour que la première apparition de Notre-Dame à Fatima   »

             La neuvaine qui commencera le 7 août a un double but:

           - Premièrement elle est destinée à obtenir de notre Saint Père, le pape François, qu'il renouvelle la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie comme l'a demandé Notre Dame dans son apparition à Tuy le 13 juin 1929 et aussi qu'il approuve et recommande la communion réparatrice des premiers samedis du mois . 

                - Secondement, elle est destinée à vous obtenir, à vous tous, priants de notre communauté, des grâces particulières pour vous aider à poursuivre  ou à commencer cette communion réparatrice des premiers samedis du mois pour l'année 2018 et les suivantes.

            Cette neuvaine se terminera le 15 août par une messe célébrée pour le pape et pour vous-même, aux mêmes intentions que la neuvaine. C'est une messe suivant le rite qui se célébrait à Fatima et dans le monde entier, au moment des apparitions. Elle sera célébrée à 10 h 30, au lieu-dit ‘' Le bois ‘' (36220 Mérigny). L'église s'appelle ‘' Notre Dame du Rosaire'', et une grande statue de Notre Dame de Fatima orne l'entrée du chœur côté évangile.  Pour profiter pleinement des grâces de ce saint sacrifice, demandez dès maintenant à Marie, Reine des anges, de vous y représenter en y envoyant votre ange gardien.

            Notre Dame à Fatima a terminé son secret en 3 parties en précisant ‘'qu'à la fin, Mon Cœur Immaculé triomphera ‘' Le triomphe marque le succès complet d'une personne d'un institut…  contre ses ennemis. Le Coeur Immaculé de Marie, à la fin de ce combat, triomphera. Le combat est en cours.  Nous nous rappellerons ces combats en illustrant chaque jour de cette neuvaine par la représentation d'évêques ou de cardinaux qui au cours des siècles, dans l'Eglise, ont combattu les hérésies, cernant à chaque fois d'un peu plus près la vérité confiée par Notre Seigneur à son Eglise lorsqu'Il l'institua. L'invoction de chaque jour s'adressera, comme l'an dernier, aux enfants de Fatima. La prière se complètera des prières de l'ange à Fatima et la prière que Notre Dame a donnée aux enfants pour offrir à Dieu chaque sacrifife pour convertir les pécheurs et réparer les outrages envers le Coeur Immaculé de Marie . 

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               Chaque texte se terminera par un bref aperçu du combat du prélat dont l'image introduira la publication, et par un extrait de ses œuvres, en forme de méditation. En conclusion, nous citerons en 9 fois la partie de la huitième conférence de l'abbé Arminjon qu'il a consacrée ‘'au sacrifice chrétien, moyen de rédemption'' ou il traite de l'Eucharistie, en tant qu'elle constitue le sacrifice de la Loi nouvelle. Nous ne nous intéresserons dans ces 9 citations qu'à la seule particularité du prêtre qui célèbre la messe.  Par contre, la veille de cette neuvaine, comme instruction préparatoire, nous développerons la notion de sacrifice , par des extraits plus conséquents de cette huitième conférence de l'abbé Arminjon pour mieux assimiler ce qu'est ce sacrifice parfait que réalise la messe. 

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 Le vœu de Louis XIII

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            (*) Le 27 octobre 1637, un moine, le frère Fiacre, pendant qu'il priait, reçut une révélation intérieure : la reine Anne d'Autriche devait demander publiquement trois neuvaines de prières à la Sainte Vierge adressées à l'église Notre Dame de Grâce de Cotignac (Var) alors un fils lui serait donné. Informée de cette prédiction, Anne d'Autriche continua les neuvaines commencées par frère Fiacre le 8 novembre 1637. Les neuvaines furent achevées le 5 décembre suivant. Neuf mois plus tard exactement, le 5 septembre 1638 naissait à Saint-Germain-en-Laye, Louis-Dieu donné.

            Pour remercier la Vierge, en novembre 1637, un texte était soumis au Parlement de Paris ; il y fut adopté puis signé par le Roi le 10 février 1638, en son château de Saint-Germain-en-Laye. Par ce texte, Louis XIII décidait de consacrer le royaume de France à Notre-Dame. C'est le fameux « vœu de Louis XIII » en remerciement de la grossesse de son épouse Anne d'Autriche après vingt-trois ans de mariage.

            De par ce vœu, Louis XIII instaurait les processions du 15 août durant lesquelles les sujets devaient prier Dieu et la Vierge pour les heureux succès du roi. En outre, chaque église du royaume se devait, dans la mesure où l'église elle-même n'était pas sous le patronage de la Vierge, de consacrer sa chapelle principale à la Reine des Cieux. Louis XIII promit enfin d'élever un nouveau maître-autel dans la cathédrale Notre Dame de Paris, ainsi que d'offrir un nouveau groupe sculpté à la cathédrale.

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                Depuis 7 jours, nous sommes dans le mois du Précieux Sang. N'oublions pas en ce premier samedi du mois, notre communion réparatrice et ses dévotions associées, en esprit de réparation, pour assurer notre salut ou celui d'un pécheur  en grand danger de se perdre, parmi notre famille, proche ou lointaine, parmi les âmes qui nous ont été confiées en tant que filleul, parmi nos amis, ou ceux que les circonstances nous ont fait connaître. 

         - Pour ceux qui veulent des précisions sur cette communion réparatrice: lien effacé.  Notons également la notion de réparation lors de la messe des premiers vendredi du mois ou dans la collecte, le prêtre prie ainsi: ''Dieu qui nous prodiguez avec miséricorde, dans le cœur de votre Fils, blessé par nos péchés, des trésors infinis de charité, faites qu'en lui rendant le fervent hommage de notre amour, nous lui offrions aussi nos devoirs de juste réparation. 

        - Pour ceux qui veulent approfondir la notion de réparation de cette dévotion: Lettre de liaison N° 77 du site  de CAP Fatima

      - Pour ceux qui veulent puiser des idées pour méditer longuement sur la flagellation de Notre Seigneur, particulièrement en ce mois de son précieux Sang : Lien effacé 

        - Pour ceux qui veulent méditer de façon plus courtes avec des auteurs variés pour ces méditations du Rosaire:  Lien effacé.

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      Nos prochaines publications seront consacrées à l'Enfer. Ce cycle de 6 publications se terminera peu avant le début de la Neuvaine. Les images illustrant chacune de ces publications seront celles du saint du jour dans le rite extraordinaire.

       Sainte Thérèse d'Avila a précisé : '' Je ne sais comment nous pouvons vivre en repos quand nous voyons tant d'âmes que le démon entraîne avec lui en Enfer ''  (Avec ce lien, vous verrez comment Notre Seigneur s'y prend pour sauver certaines âmes de l'Enfer   Lien effacé

          De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs. (Paroles de l'Ange en été 1916) ' 'Car beaucoup d'âmes vont en enfer car elles n'ont  personne qui se sacrifie pour elles '' précisera Notre Dame aux enfants aux Valinhos le 19 août 1917.