Rappelez-vous donc ce que vous avez souffert…

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Notre Dame des 7 douleurs : vitrail de l'église de Flanthey (Lens, Valais, Suisse )

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       Le titre reprend la phrase centrale des propos que Notre Dame dira à Estelle Faguet à Pellevoisin le 17 février 1876. Notre Dame lui expliquait que ce qui l'avait le plus touché dans la lettre qu'elle lui avait écrite au mois de septembre précédent pour lui demander sa guérison était le rappel de ses souffrances au calvaire. Et Notre Dame de lui rappeler le passage de cette lettre : : ‘'Voyez la douleur de mes parents, si je venais à leur manquer. Ils sont à la veille de mendier leur pain. Rappelez-vous donc ce que vous avez souffert, quand Jésus votre fils fut étendu sur la Croix.''

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                 I    Lundi  12 septembre : Fête du saint nom de Marie. (800 mots)  

      Heureuse conséquence de l'élection d'un pape polonais, grand dévot de la Vierge qui l'avait sauvé d'une mort certaine en modifiant dans son corps la trajectoire de la balle, le pape Jean Paul II rétablit la fête du saint nom de Marie. Cela s'est passé il y a 20 ans, le 22 mars 2002. Cette fête était supprimée depuis 32 ans. Elle avait été instituée par le pape Innocent XI suite à la victoire sur les ottomans qui assiégeaient Vienne, le 12 septembre 1683, de Jean III Sobieski, roi de Pologne. C'est pour souligner l'importance que nous attachons aux fêtes mariales que nous soulignons l'anniversaire de la restauration de cette fête après une si longue éclipse. Ce rétablissement préfigure le triomphe du Cœur Immaculé de Marie lorsqu'en terminant la communication du secret en 3 parties Elle avait dit aux enfants de Fatima : ‘'……A la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. (sic). Cela, ne le dites à personne. A François, oui, vous pouvez le dire.» 

               Rome approuva, en 1513, la fête du saint Nom de Marie que fêtait un diocèse d'Espagne. Mais ce fut le bienheureux pape Innocent XI qui étendit cette fête à toute la chrétienté après la victoire du roi de Pologne Jean III Sobieski sur les Turcs, le 12 septembre 1683, sous les murs de Vienne.

            La victoire de Lépante en 1571 avait marqué un coup d'arrêt à l'avancée des Ottomans sur mer. La diète de Pologne avait élu Sobieski, le commandant en chef, roi de Pologne, le 21 mai 1674 ; il était connu pour sa victoire de Podhajce sur les ottomans en 1668. Mais début mars 1683, on apprit qu'à Istamboul, l'Imam de la mosquée de Süleymaniye venait de déclarer la guerre sainte aux chrétiens et qu'avant l'hiver prochain ‘'les chevaux de l'islam mangeraient l'avoine sur la tombe de saint Pierre ‘'. Mahomet IV avait remis l'étendard de Mahomet à Kara Mustapha, en lui faisant jurer de le défendre au prix de sa vie si nécessaire

       La route vers Rome passait par Vienne qui fut assiégée dès le 14 juillet. Devant le danger, le pape Innocent XI demanda à la Pologne de venir en aide aux autrichiens et ordonna aux fidèles de faire sonner les cloches 3 fois par jour, matin, midi et soir, et de réciter à chaque fois 3 ‘'Ave'' ce fut la naissance de l'Angelus, comme le rosaire avait été la prière de la victoire de Lépante. En même temps qu'il faisait cette demande, le nonce du saint siège à Cracovie, le père Marco d'Aviano, le 15 aout, remettait au roi de Pologne Jean III Sobieski, l'épée du vainqueur de Lépante, Don Juan d'Autriche.

         Pendant ce temps à Vienne, les Turcs attaquaient méthodiquement la ville et ses remparts. Leur artillerie était la meilleur d'Europe, et ils étaient aidés par Debesse, un ingénieur de l'artillerie de Louis XIV. Le 26 aout, au petit matin des garçons boulangers s'aperçurent que des grains de blé ‘'s'agitaient'' dans un tamis qui était resté posé au sol. Le défenseur en chef, Stahremberg, saisit immédiatement le danger et fit échouer cette attaque souterraine qui visait la poudrière de la ville. En récompense de cette observation, les petits mitrons sollicitèrent la faveur de faire leurs petits pains en forme de croissant puisqu'ils avaient ‘'déconfit'' l'Infidèle. Pensons à cet épisode lorsqu'il nous arrive d'en consommer ; rappelons-nous à chaque fois ce petit détail permis par Notre Dame pour sauver momentanément la ville en attendant l'arrivée des renforts.

       Sobieski, à marche forcée, arriva à Vienne le 10 septembre. Il établit son plan de bataille avec le duc Charles de Lorraine, et à l'aurore du 12 le roi servit la messe célébrée par l'aumônier du pape le père Marco d'Aviano. L'attaque commença immédiatement et c'est vers 3 heures de l'après-midi que la victoire se dessina. Devant la réaction tardive de Kara Mustapha, Sobieski lança sa charge ‘' En avant avec assurance : Dieu nous assistera ‘'.  La surprise de trouver en face lui l'adversaire réputé invincible et que la rumeur savamment répandue faisait considérer comme impotent, fit perdre à Kara Mustapha tous ses moyens et il prit la fuite entrainant la déroute de toute son armée bien supérieure en nombre à celle des armées chrétiennes.

     Le pape Innocent XI attribuait cette victoire à l'intercession de la Vierge. C'est en ex-voto qu'il institua alors la fête en l'honneur du Saint Nom de Marie. La fête fut étendue à toute l'Eglise le 25 novembre 1683, et la Nativité de Marie fut fixée au dimanche suivant. C'est le pape Pie X qui a fixé la date au 12 septembre, jour anniversaire de célébration de la victoire.

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         II   12 septembre: Second anniversaire de l'arrivée à la Pellevoisin des 2 calèches du pèlerinage ‘' M de Marie'' 

              Les organisateurs avaient choisi la fête du saint Nom de Marie pour faire arriver ensemble les 2 statues et leurs pèlerins à Pellevoisin. Elles venaient de parcourir le ‘' Royaume de Marie''. Pour mémoire, suivre le lien https://hozana.org/communaute/8819-m-de-marie-le-grand-pelerinage-en-caleche

             Ils avaient précisé : ‘'c'est l'incendie de la cathédrale Notre Dame de Paris qui a été le déclencheur de ce pèlerinage …..Il était grand temps de créer un grand mouvement vers Marie pour lui confier notre pays.'' C'était une sorte de réparation publique et posthume de l'outrage public qui avait été fait à Marie, 33 jours avant l'incendie de Notre Dame de Paris le lundi Saint de l'année 2019. Il y avait eu à Paris, exposé sur de nombreux kiosques à journaux, la caricature blasphématoire, en première page, d'un journal satirique. Il avait manqué une réparation publique pour apaiser à temps la colère divine qui s'était manifestée par cet incendie ; ce pèlerinage l'avait fait.

             Un autre incendie d'une cathédrale m'est revenu en mémoire : Celle de Nagasaki lors du bombardement atomique du 9 aout 1945. Le grand catholique japonais, Tagachi Nagaï, qui perdit ce jour son épouse à l'origine de sa conversion, fit le rapprochement avec les événements imprévus qui conduisirent à la destruction totale par le feu de cet édifice en faisant éclater la bombe juste au-dessus.  La ville de Nagasaki ou le père Kolbe avait établi sa mission et publié 1 mois après son arrivée, le premier N° de sa revue ‘'Seibo No Kishi ‘', n'était pas l'objectif initial du bombardier américain. Les mauvaises conditions météorologiques au-dessus de la cible initiale, Kukora, firent que le pilote se rabattit sur la cible secondaire Nagazaki. Larguée à haute altitude pour éclater au Nord de la ville, sur l'usine de munitions, le vent la fit dévier jusqu'à la cathédrale d'Urakami. Voici un extrait d'une allocution funèbre prononcée par Tagaschi Nagaï ‘' Pour notre humanité, héritière du péché d'Adam et du sang de Caïn, pour notre humanité qui s'est tournée vers les idoles en oubliant sa filiation divine, pour que finissent toutes ces horreurs, ces haines et que fleurissent à nouveau les bénédictions de paix, il ne suffisait pas du repentir, il fallait un sacrifice extraordinaire afin d'obtenir le pardon de Dieu. Bien que des villes entières été déjà rasées, cela ne suffisait pas. Mais quand Urakami fut détruit, Dieu agréa ce sacrifice, pardonna aux hommes et inspira à l'Empereur de mettre fin à la guerre.''

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       III 13 septembre : Anniversaire de la cinquième apparition de Notre Dame à Fatima. 

           C'était la dernière avant la grande apparition d'octobre qui devrait comporter le miracle annoncé depuis juillet. Celle du 13 aout avait eu lieu sans les enfants, mais Notre Dame avait montré sa venue par des manifestations extérieurs ne laissant aucun doute sur sa présence. Cette fois, devant 20 à 30 000 personnes, elle manifesta sa venue à un grand nombre, mais pas à tous. Elle laissa voir arriver lentement depuis l'Est, le globe de lumière qui la contenait. Il y eut, pour tous, la baisse de luminosité, le rafraîchissement de l'air, le coup de tonnerre, et pendant l'apparition une pluie de pétales de fleurs pendant qu'à 3 reprises un petit nuage blanc se formait au-dessus du lieu de l'apparition, comme si la reine des anges avait demandé à quelques-uns de ses sujets de manier l'encensoir.  Aux enfants, Notre Dame rappellera la récitation quotidienne du chapelet en précisant de nouveau que c'était pour obtenir la fin de la guerre. Elle confirmera sa venue en octobre avec la présence de Notre Seigneur, Notre Dame des Douleurs, Notre Dame du Carmel, Saint Joseph, l'Enfant Jésus. Puis Elle ajoutera : ‘'Dieu est satisfait de vos sacrifices, mais il ne veut pas que vous dormiez avec la corde ; Portez-la seulement pendant le jour. ‘' Notre Dame confirmera ses propos du 19 août à propos des brancards de procession et de la chapelle.

        Depuis la séquestration des enfants le 13 aout, les attaques des journaux contre la ‘'comédie de la Cova da Iria'' s'étaient développées. Un grand rassemblement avait été organisé un dimanche sur la place de l'église à l'heure de la grand-messe. Le curé eut vent du projet et annonça que cette messe serait célébrée à la chapelle Notre Dame d'Ortéga à 3 Km de là. Ne trouvant personne sur la place, dépités, les manifestants se rendirent en groupe à la Cova da Iria, mais les villageois des alentours avaient organisé un comité d'accueil humoristique avec le regroupement de tous les ânes de la région qu'ils surent faire braire en chœur à l'arrivée des manifestants. Du fourrage avait été disposé au pied du chêne vert pour marquer la nature des visiteurs attendus. Peu à peu, le Portugal, religieux et pacifique défendait l'honneur de Notre Dame.

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        IV 14 septembre : l'Eglise fête l'exaltation de la sainte croix. (Fête de la croix glorieuse dans l'ancien rite ordinaire )

      ‘'Lorsque je serai exalté, c'est-à-dire élevé au-dessus de la terre, j'attirerai toutes choses à moi ‘'  Ainsi s'était exprimé Notre Seigneur lorsqu'il indiquait de quelle manière il devait mourir.

          Cette fête est très ancienne ; elle fut établie, nous dit don Guéranger lorsque l'Empereur Héraclius repris au roi de Perse Chosroès II la précieuse relique. Le roi de Perse, battu, avait emporté la croix en pillant Jérusalem, mais il respectait ce butin. Héraclius fit de sa restitution le premier article du traité de paix. En portant la croix pour la rétablir sur le Calvaire, l'empereur, habillé en habit d'apparat pu traverser la ville, mais en sortant il ne put plus avancer Ce fut le patriarche Zacharie qui, jugeant d'où cela provenait, lui dit : « Prenez garde, ô empereur, qu'avec cet habit impérial dont vous êtes revêtu, vous ne soyez pas assez conforme à l'état pauvre et humilié qu'avait Jésus-Christ lorsqu'il portait sa Croix » Laissant là ses habits d'empereur, il se revêtit des habits d'un pauvre et put marcher avec la croix jusqu'au lieu du calvaire. Nous avons dans cette fête 3 anniversaires : celui de Constantin avec l'apparition de la croix et son signe à mettre sur ses étendards, la découverte de la vraie croix par St Hélène, et l'épisode que nous venons de voir. Avec les mots ‘'Gueranger exaltation croix bollandiste 14 septembre'' vous tomberez sur le développement de ces 3 événements.

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          V   14 septembre : Participation du pape François au 7e congrès des chefs des religions mondiales et traditionnelles.

        Ce congrès se tiendra à Nour Sultan capitale du Kazakhstan depuis 2019, (anciennement Astana). Pensons qu'à moins de 200 Km de là, la toute récente cathédrale de Karaganda, ville qui fut longtemps la seconde ville du pays, porte le nom de ‘'Notre Dame de Fatima''. Cette région abrita de nombreux camps de travail, (les goulags dont a parlé un écrivain Russe célèbre). Notre Dame, à Fatima a  voulu empêcher la Russie de répandre ses erreurs ; est-ce la raison du nom de cette cathédrale ?   Prions pour que le saint Père n'oublie pas de proclamer les droits de l'unique Eglise du Christ, celle qu'Il fonda il y a plus de 2000 ans en la confiant à St Pierre.

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           VI  15 septembre : L'Eglise fête Notre Dame des 7 douleurs.

Ces douleurs ont eu lieu tout au cours de la vie de Marie pendant que son Fils Jésus était sur terre. Il y eut : La prophétie de Siméon qui lui annonçait qu'un glaive transpercerait son cœur ; et puis ce fut la fuite en Égypte et après l'absence de Notre Seigneur au cours d'un pèlerinage à Jérusalem. La quatrième douleur fut la rencontre de la très Sainte Vierge et de Notre Seigneur sur le chemin du Calvaire, puis la crucifixion de Notre Seigneur et après sa descente de la Croix. La septième douleur fut enfin la sépulture de Notre Seigneur. Mais Notre Dame savait qu'Il ressusciterait le troisième jour !

         Comme le fit Estelle Faguet, c'est en rappelant à Notre Dame ses douleurs au pied de la croix qu'elle obtint sa guérison. C'est à Elle que nous adressons nos prières, puisque personne mieux qu'Elle n'a pénétré le mystère du sacrifice de Notre-Seigneur et de sa victoire sur la Croix. Personne mieux qu'elle n'a été aussi intimement associée à sa souffrance et à son triomphe. C'est entre ses mains que Notre-Seigneur a placé l'Église entière, c'est donc bien à Elle qu'a été confié ce que l'Église a de plus précieux : le testament de Notre Seigneur, le saint sacrifice de la Messe.             

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              VII   Anniversaire de l'apparition de Notre Dame à la Salette le 19 septembre 1946. (450 mots)

          C'est aussi dans un globe de lumière que Notre Dame prit place avant de se montrer à Mélanie Calvat et Maximin Giraud.  Il y a 3 ans, nous avions publié un récit détaillé et commenté de cette apparition. Nous vous y renvoyons avec le lien https://hozana.org/publication/38687/je-suis-chargee-de-le-prier-sans-cesse-et-vous-nen-faites-pas-cas 

           Retenons que Notre Dame, déjà en 1846, ne pouvait plus retenir le bras de son Fils, principalement à cause des blasphèmes, du travail du dimanche, du nom respect des lois de l'Eglise, du peu de présence de fidèles à la messe, ou encore la mauvaise intention de ceux qui n'y vont que comme ‘'passe-temps''. En 1917, Elle dira en substance : ‘' Si on continue à offenser Dieu, surviendra une autre guerre'' Que dirait-elle maintenant ! Que le bras de son Fils est encore plus lourd et plus pesant ! ‘' Si je veux que mon Fils NE VOUS ABANDOMNE PAS, je suis chargé de le prier sans cesse '. A la demande de Dieu, Notre Dame priait sans cesse son Fils et nous n'en faisions pas cas. La menace divine était clairement exprimée, c'était l'abandon par Dieu de son peuple, le peuple de la France, puisqu'elle dira en concluant, à 2 reprises, ‘' Vous le ferez passer à tout mon peuple''. Cela ne ressemble-t-il pas à ce que les réprouvés entendront de la bouche du juste Juge ? ‘' Retirez-vous de moi ! ‘' et l'Eglise nous enseigne que cet éloignement de Dieu s'appelle la peine du Dam, et que c'est la plus douloureuse des peines de l'enfer éternel ou Lucie a vu que les âmes y tombaient en tourbillon.

              Pour la reconnaissance de cette apparition et l'étude des secrets confiés à Mélanie et Maximin, nous vous recommandons le site de Yves de Lassus et quelques-unes de ses lettres de liaison à partir du début janvier 2019.

            2 points développés cette année : Une visite à faire à Corps, avant de monter à la Salette, puis la description de Notre Dame par Mélanie.

     A)    C'est à Corps, village au pied de la montagne de la Salette que vécurent Maximin Giraud (Il y est enterré) et Mélanie Calvat. La maison natale de Mélanie, longtemps propriété de la ville, fut acquise par un dévot de Notre Dame de la Salette, le 8 décembre 2004, peu de jours avant le centenaire de sa mort. Ce particulier la transforma en un très modeste musée qui abrite quelques souvenirs de la voyante et met à disposition quelques livres sur l'apparition.

                  Mgr Paciello, Evêque d'Altamura ou est enterré Mélanie dira qu'avec cette acquisition :'' Que cette année 2004 marquera le commencement d'un retour de la voyante au cœur de La Salette et le début d'un chemin vers sa glorification ‘'.  Nul doute que le jour ou l'Eglise canonisera Mélanie et Lucie, le triomphe du Cœur Immaculé de Marie aura eu lieu car le silence auquel ces deux messagères de Notre Dame ont été réduit sera devenu ‘'assourdissant''.

           Le 25 décembre 1904, 11 jours après le décès de Mélanie, le journal l'Observatore Romano écrivit : ‘' Mélanie révéla son secret quand le temps marqué fut venu, bien qu'elle sût qu'un pareil acte lui attirerait les colères de ceux qui, perdus de mœurs, étaient enchainés au char de la secte maçonnique. ‘'  

   B)   Voici comment Mélanie décrit Notre Dame de la Salette 32 ans après l'apparition.

                Nous sommes habitués à voir Notre Dame avec l'aspect des statues en bronze placées sur le site. Mais Notre Dame était tout autre. Maximin était trop petit pour observer son visage. Lucie et ses cousins étaient éblouis, Lucie gardera toute sa vie la légère brûlure de la rétine que la vision de Notre Dame lui procura car Elle était ‘' toute de lumière ‘' Voici, en plusieurs fois, la description qu'en fit Mélanie, le 21 novembre 1878.

  •      ‘'La Très sainte Vierge était grande et bien proportionnée. Elles paraissent être si légères qu'avec un souffle on l'aurait fait remuer, cependant elle était immobile et bien posée. Sa physionomie était majestueuse, imposante, mais non imposante comme le sont les Seigneurs d'ici là. Elle imposait une crainte respectueuse. En même temps que Sa Majesté imposait du respect mêlé d'amour, elle attirait à elle. Son regard était doux et pénétrant ; ses yeux semblaient parler avec les miens, mais la conversation venait d'un profond et vif sentiment d'amour envers cette beauté ravissante qui me liquéfiait. La douceur de son regard, son air de bonté incompréhensible faisait comprendre et sentir qu'elle attirait à Elle et qu'elle voulait se donner ; c'était une expression d'amour qui ne s'exprimer avec la langue de chaire, ni avec les lettres de l'alphabet.
  •       Le vêtement de la Très Sainte Vierge était blanc argenté, et tout brillant. Il n'avait rien de matériel : il était composé de lumière et de gloire, variant et scintillant ; sur la terre, il n'y a pas d'expression ni de comparaison à donner. 
  •     La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d'amour ; en la regardant, je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours comme dans sa personne tout respirait la splendeur, la magnificence d'une Reine incomparable. Elle paraissait blanche, immaculée, cristallisée, éblouissante, céleste, fraiche, neuve, comme une Vierge ; il semblerait que la parole AMOUR, s'échappait de ses lèvres argentées et toute pures.    Elle me paraissait comme une bonne Mère, pleine de bonté, d'amabilité, d'amour pour nous, de compassion, de miséricorde. 
  •        La couronne de roses qu'elle mise sur la tête était si belle, si brillante, qu'on ne peut pas s'en faire une idée. Les roses de diverses couleur couleurs n'étaient pas de la terre ; c'était une réunion de fleurs qui entourait la tête de la Très Sainte Vierge en forme de couronnes ; mais les roses se changeaient et se remplaçaient, puis du cœur de chaque rose il sortait une si belle lumière qu'elle ravissait, et rendait les roses d'une beauté éclatante. De la couronne de rose, s'élevaient comme des branches d'or et une quantité d'autres petites fleurs mêlées avec des brillants. Le tout formait un très beau diadème, qui brillait tout seul plus que notre soleil de la terre. ‘'(A suivre)

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       VIII    24 septembre Notre Dame de la Merci

            Cette fête n'est plus célébrée que dans l'ancien rite extraordinaire. L'Eglise rappelle la création de l'ordre de la Merci ou de la Miséricorde, en 1218, le jour où se célébrait la fête de St Pierre aux liens. Les 3 personnes impliquées dans cette création eurent la nuit, la même apparition de Notre Dame accompagnés d'anges, leur demandant la création d'un ordre destiné au rachat des chrétiens prisonniers des musulmans. Il s'agissait de Pierre de Nolasque, de Raymond de Penyafort, son confesseur, et du roi Jacques I d'Aragon.  Cet ordre comprenait des religieux chargés de réciter l'Office divin dans des commanderies, tandis que les chevaliers surveillaient les côtes et délivraient les prisonniers du joug des infidèles. Nous avons développé cette création il y a 3 ans et vous la retrouverez avec le lien.

 https://hozana.org/publication/61358/notre-dame-de-la-merci.

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       VIII   Fête de la dédicace de St Michel Archange. 

           L'Eglise nous le montre présentant à Dieu les âmes des justes trépassés. Dans certaines églises, sa statue figure à gauche de l'autel pendant qu'à droite se trouve l'Ange Gabriel. Ses apparitions à sainte Jeanne d'Arc sont célèbres. Il est regardé comme l'un des grands protecteurs de l'Église et de la France, d'où la réaction du pape Léon XIII après l'épisode du 13 octobre 1884 ou le pape entendit juste après sa messe, l'entretien entre Notre Seigneur et Satan ou Notre Seigneur lui donnait liberté pour s'attaquer à son Eglise.

       Le pape demandait le secours de Notre Dame et de l'Archange St Michel. Il composa ces prières appelées ‘' léontines'' et demanda qu'elles soient récitées par tous les prêtres du monde, à la fin de chaque messe basse en semaine.  Elles se terminaient par cette invocation : ‘' St Michel archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embuches du démon ...  '' Elles furent récitées pendant près de 80 ans, 6 jours par semaine, par plus de 400 000 prêtres jusqu'à ce que le 26 septembre 1964, par l'instruction ''Inter œcumeneci'', le pape Paul VI supprime cette dévotion à St Michel avec le dernier évangile. (Chapitre II, paragraphe I ,alinéa J)  Cette décision fera dire à Marcello Stanzione : (prêtre italien écrivant en 2005 pour cheminer vers Dieu en compagnie des anges ) : « Il est triste de voir qu'en cette première décennie du troisième millénaire, juste à un moment où il est plus que jamais urgent de faire appel à l'archange Michel pour défendre l'Église contre des ennemis diaboliques, en son sein et à l'extérieur, cette dévotion se soit perdue ». Dans son homélie du 29 juin 1972 le pape Paul VI avait constaté que cette défense de l'Eglise était moins assurée, puisqu'il avait dit:  ‘' Devant la situation de l'Église d'aujourd'hui, nous avons le sentiment que par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le peuple de Dieu.''.

            Mais le pape Jean Paul II le 24 mai 1987, lors d'une visite au sanctuaire de l'Archange Saint Michel, au Mont Gargan en Italie, ou il était apparu le 8 mai 492, avait rappelé  : « Cette lutte contre le Démon, qui marque la figure de l'archange Michel, est aujourd'hui encore d'actualité, parce que le Démon est toujours vivant et agissant dans le monde. Dans cette lutte, l'archange Michel est aux côtés de l'Église pour la défendre contre toutes les iniquités du siècle, pour aider les chrétiens à résister au Démon qui rôde comme un lion rugissant cherchant qui dévorer ».

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Courte prière à Notre Dame de La Salette

        Notre Dame de La Salette, réconciliatrice des pécheurs, priez sans cesse pour nous qui avons recours à vous. 

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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