Le Sang du bon Dieu coule sur notre âme pour la laver….

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 (Image: Symbolisation du respect montré par les anges envers le Précieux sang) 

            Le titre est extrait d'une parole du saint curé d'Ars à propos du sacrement de la confession : ''Quand le prêtre donne l'absolution, il ne faut penser qu'à une chose ; c'est que le Sang du bon Dieu coule sur notre âme pour la laver, la purifier et la rendre aussi belle qu'elle était après le baptême ''.

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       I  Premier juillet : Fête du Précieux Sang  (1000 mots)     

            Le premier Juillet, l'Eglise, dans l'ancienne forme extraordinaire, nous fait pénétrer dans le mois du précieux sang en consacrant ce jour à honorer le prix de notre salut. (Cette fête n'est plus célébrée dans l'ancienne forme ordinaire). Notre Seigneur voulut à plusieurs reprises verser son sang pour nous : Il le fit ‘'volontairement ‘' lors de son agonie au jardin des oliviers lorsqu'il se représenta ses souffrances à venir qui seraient perdues pour un si grand nombre. Ensuite il y a eu le supplice de la flagellation ou Notre Seigneur perdit beaucoup de ce Sang Rédempteur ; le couronnement d'épine si douloureux fut encore l'occasion d'en répandre, et le linceul de Turin en montra la trace sur son front. Ce précieux sang s'écoula des mains et des pieds percés par les clous puis Notre Seigneur voulu avoir le côté percé pour nous montrer le symbolisme des sacrements du Baptême et de l'Eucharistie. Dans le cadre de Fatima, c'est à 2 reprises que Dieu nous montra son Précieux Sang, nous faisant comprendre l'importance qu'Il Lui accordait. Il y a d'abord la dernière apparition de l'Ange avec l'hostie d'où coule des gouttes de sang dans le calice, puis c'est la vision de Tuy du 13 juin 1929 : ‘' Un peu en dessous de la ceinture (de celui-ci), suspendu en l'air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient sur les joues du Crucifié et d'une blessure à la poitrine. Coulant sur l'Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice.'' C'est dans le cadre de cette vision que Notre Dame annonça à Lucie que le moment était venu ou Dieu demandait la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie, en précisant les conditions qui devaient entourer cette consécration pour qu'elle porte les fruits promis. Etait mentionnée aussi la demande d'approuver et de recommander la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis. 

            Le pape Benoît XIV, au milieu du XVIIème siècle, fit composer la messe et l'office. Pie IX, en 1849, rendit universelle et plus solennelle cette fête, la fixant au premier dimanche de juillet, en souvenir et reconnaissance de la grande victoire obtenue par les armées pontificale et française sur la révolution de 1848 qui avait chassé le pape des états pontificaux. Il voulut montrer par-là que cette libération était due aux mérites du Sauveur. Le pape Pie X la fixa au 1er juillet, lors de la réforme du bréviaire.

         Dans une lettre au supérieur général des ‘'Missionnaires du Précieux Sang'', le pape Pie XII formulait ce souhait :

         ‘' Puissent les hommes se souvenir que ce prix fut offert au Père éternel pour nous racheter de la captivité du démon, et nous rendre notre qualité d'enfant adoptif de Dieu….''

         Le pape Jean XXIII promulgua le 24 février 1960 les litanies du Précieux Sang, en les accréditant officiellement pour toute l'Église et en les insérant au Rituel. Le 30 juin 1960, paraissait une lettre apostolique dans laquelle le pape renouvelait son désir de mettre en honneur le plus possible la dévotion au Précieux Sang en insistant pour que le mois de juillet (mois consacré à cette dévotion par Pie IX en 1850) soit spécialement consacré à la méditer et à la pratiquer avec ferveur. Le 12 octobre 1960, il ordonnait l'insertion d'une invocation spéciale dans les Louanges divines en réparation des blasphèmes  qui suivent chaque bénédiction du Saint-Sacrement. Le pape voulait par-là conjurer les dangers qui menacent l'Église et les nations. 

            Saint Thomas d'Aquin a écrit : « Il y a une seule cause de la sanctification des hommes : le Sang du Christ. » [3a, q.60, a3, ad 2m]. En effet, toute grâce nous vient par Notre-Seigneur Jésus-Christ qui nous la mérite et nous la communique, par tous les mystères de sa vie, mais principalement par sa Passion, par son Sacrifice sur la Croix, en versant tout son Sang pour nous. Le Docteur Angélique ne fait que reprendre saint Paul, écrivant aux Hébreux :

            «Le Sang du Christ nous sanctifie, bien autrement que le sang des boucs et des génisses … Car il purifie nos consciences des œuvres mortes, pour nous permettre de servir le Dieu vivant. » [Heb., IX, 13-14].

            Saint Clément de Rome exhortait les fidèles de Corinthe au culte du Précieux Sang :

            ‘' Contemplons attentivement, le Sang du Christ, et reconnaissons combien il est précieux à son Père, lui qui, répandu pour notre salut, a infusé au monde entier la grâce de la pénitence.''

            Au Moyen Âge, saint Albert le Grand met en lumière la vertu du Sang adorable du Sauveur comme principe de vie surnaturelle; ainsi dans son traité ''Du Vénérable Sacrement de l'autel'', il écrit :

            ‘' Selon la Genèse, le siège de l'âme, principe et cause de la vie, se trouve dans le sang; c'est pourquoi nul ne vit de l'esprit du Christ qui n'est pas uni à son Sang très pur. »

            Le Sang de Jésus-Christ possède une très grande puissance d'intercession. Sa présence dans le ciel est une force qui n'est surpassée que par la toute-puissance divine. C'est bien ce que comprit sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus dont l'âme apostolique fut marquée profondément par une grâce qui ne tarda pas à éveiller en elle un zèle ardent pour le salut des pécheurs; à la vue d'une image de Jésus crucifié, contemplant une de ses mains divines percée et sanglante, elle s'écrie :

            ‘'Mon cœur se fendit de douleur à la vue de ce Sang précieux qui tombait à terre sans que personne s'empressât de le recueillir. Je résolus de me tenir continuellement en esprit au pied de la croix, pour recevoir la divine rosée du salut et la répandre ensuite sur les âmes. ‘' (Histoire d'une âme, ch.V) et aussi : ‘'Oh! Je ne veux pas laisser perdre ce Sang précieux. Je passerai ma vie à le recueillir pour les âmes!'' 

            Oui, réjouissons-nous que cette fête n'ait pas totalement disparue, qu'il se trouve encore des évêques qui autorisent dans les églises de leur diocèse, cette messe si riche de grâces pour le salut d'un grand nombre d'âmes, ce que Notre Dame a tant voulu dans son message de Fatima. Ce jour correspond cette année au premier vendredi du mois.

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            II  Vendredi Ier juillet : Premier vendredi du mois. 

            Cette année, l'Eglise célèbre presque 3 fois de suite la messe du Sacré-Cœur. Une première fois le 24 juin, le vendredi qui suit le second dimanche après la Pentecôte, ensuite le dimanche 26 juin qui solennise cette fête, puis le vendredi Ier juillet. La collecte de cette messe, souligne donc à 3 reprises la notion de réparation qui doit nous être chère, en raison du rappel que notre Seigneur nous a fait à propos des outrages envers le Cœur Immaculé de Marie. Voici la prière que le prêtre dit au début du sacrifice de la messe, prière à laquelle nous nous associons : ‘' Dieu qui nous prodiguez avec miséricorde, dans le cœur de votre Fils, blessé par nos péchés, des trésors infinis de charité, faites qu'en lui rendant le fervent hommage de notre amour, nous lui offrions aussi nos devoirs de juste réparation.

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        III   Samedi 2 juillet : Premier samedi du mois. (600 mots)

            Le 29 mai 1930, Notre Seigneur justifia à sœur Lucie le nombre de cinq premiers samedis pour la dévotion réparatrice envers le Cœur Immaculé de Marie. Après la liste des 5 outrages envers ce Cœur, il ajouta : ‘'Voilà ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-­ci, d'émouvoir ma miséricorde pour pardonner aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, par tes prières et tes sacrifices, à émouvoir ma miséricorde â l'égard de ces pauvres âmes.'' 

            Ces paroles de Notre Seigneur sont très importantes, car elles justifient l'offrande que nous pouvons faire de ces 5 communions réparatrices pour un pécheur particulier car d'une façon ou d'une autre ces pécheurs offensent le Cœur Immaculé de Marie par un ou plusieurs des 5 comportements que Notre Seigneur venait de désigner à sœur Lucie et que nous rappelons ci-dessous.

1.- Les blasphèmes contre l'immaculée Conception.

2.- Les blasphèmes contre sa virginité.

3.- Les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.

4.- Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans !e cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée

5.- Les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.

            Quatre ans et demi avant cette justification, L'Enfant Jésus et Notre Dame étaient apparus à sœur Lucie à Pontevedra le 10 décembre 1925 pour préciser en quoi consistait cette dévotion annoncée dans la seconde partie du secret donné le 13 juillet 1917, assurant le salut de l'âme qui l'aura pratiquée et qui consiste, chaque premier samedi de 5 mois consécutifs, en esprit de réparation, à :  

  • Se confesser
  • Recevoir la sainte communion
  • Réciter le chapelet
  • Tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes, en méditant sur les 15 mystères du rosaire.

            La confession pourra avoir lieu 8 jours avant ou après, ou même plus à condition d'être en état de recevoir la sainte communion ; sur dérogation donnée par un prêtre, la communion pourra être reçue le dimanche qui suit le premier samedi. 

         Le 13 juin 1917, Notre Dame avait dit aux enfants, et particulièrement à Lucie ‘'….. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône.'' Dieu s'est servi de Mgr da Silva pour cacher la petite Lucie dans une école des sœurs Dorothée. Dorothée signifie ‘'Don de Dieu''. La dévotion réparatrice des 5 premiers samedis est vraiment un don de Dieu. De plus,  Sainte Dorothée est la patronne des fleuristes car au moment de son martyr, en hiver, elle fit porter 3 roses rouges à celui qui l'avait dénoncée et mis au défi de lui envoyer des fleurs depuis le paradis ou elle disait aller. Le 10 décembre 1925, c'est au postulat des sœurs Dorothée à Pontevedra que Notre Dame énonça en quoi consistait cette dévotion qui ‘'nous confiera entre les mains de Notre Dame ‘' comme des fleurs qu'Elle placera Elle-même pour orner le trône de Dieu. Comme nous disons souvent, ‘'je me contenterai d'un strapontin au ciel.'' Avec cette dévotion réparatrice, c'est dans un magnifique bouquet ornant le trône de Dieu que nous serons au ciel. Et un bouquet est placé tout près de ce qu'on honore.      

            Ces paroles du 29 mai 1930 montrent qu'il y a donc 2 façons d'obtenir de Notre Seigneur qu'il pardonne aux âmes qui offensent le Cœur Immaculé de Marie : pratiquer la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis du mois et offrirent pour elles des prières et des sacrifices.  

            Ce samedi, en union avec les priants de la communauté ‘' Ecrasons la tête du serpent'',  nous réparerons les blasphèmes de ceux qui outragent directement la Vierge Marie dans ses saintes images.

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            III   Samedi 2 juillet : Visitation de Notre Dame à sa cousine Elisabeth  (Ancienne forme extraordinaire) (700 mots) 

            L'évangile nous dit qu' « en ces jours-là, Marie se mit en chemin et s'en alla en grande hâte vers les montagnes, en une ville de Juda ». L'Eglise s'est plu à chanter, dans la liturgie de la fête de la Visitation, cette hâte de Marie qui court donner Jésus au monde, avant même de l'avoir enfanté : « J'entends, dit le Livre de la Sagesse, j'entends la voix de son bien-aimé. Le voici qui vient, bondissant sur les montagnes, franchissant les collines… Il me voit. Il me regarde : Lève-toi, ma bien-aimée, me dit-il; hâte-toi, ma jolie, viens vite… O ma co­lombe, de la fente du rocher où tu t'es cachée, montre-moi enfin ton visage : fais-moi entendre ta voix, car, pour mes oreilles, ta voix est comme une mu­sique, et pour mes yeux, ton visage est éclatant de beauté ».

            Depuis quelques jours, Notre Dame, porte en elle Jésus conçu du Saint Esprit. Notre Dame est un ‘'tabernacle vivant''. En allant aider sa cousine, Marie est la seule femme au monde à avoir la certitude, si tôt dans sa maternité de porter en Elle un enfant, un garçon, le Fils de Dieu. Et Jésus sanctifia le fils d'Elisabeth, qui tressaillit d'allégresse et avertit ainsi sa mère de l'Auguste visiteur caché qui était en face d'elle. La science montra bien plus tard la vérité biologique de ce fait ; L'Eglise condamne depuis bien longtemps l'avortement comme péché grave, mortel. La prise de la pilule du lendemain, qui empêche la fixation de l'ovocyte fécondé est aussi un avortement, et certaines pilules contraceptives joue le même rôle. Dieu est offensé par de tels agissements et s'il a lieu volontairement et en pleine connaissance de cause, c'est un péché grave, mortel.

            L'Eglise, en honorant ce déplacement de Notre Dame vers sa cousine Elisabeth, âgée, (car rien n'est impossible à Dieu) nous rappelle cet acte de charité fraternelle et aussi que dans le corps de la future mère, alors qu'elle ignore la merveille que Dieu a réalisé en elle pour accroître le nombre des élus qui peupleront son Paradis, se trouve cette réalité d'un être humain : Les scientifiques parlent d'un amas de cellule. Un grand nombre de légistes disent que la femme peut en disposer à sa guise. Les biologistes disent que cet amas contient dans chaque cellule un ADN spécifique du caractère de l'être humain qui a commencé à se développer dès l'union des 2 gamètes. L'Eglise proclame que c'est un ‘'homme petit'' auquel Dieu a donné une âme et il a confié à ses parents le soin de protéger sa faiblesse, puis de purifier son âme du péché originel par le baptême, puis de pourvoir à sa formation spirituelle et intellectuelle.

            Comme pour faire réfléchir les hommes sur l'importance de la protection de toute vie humaine à naître, c'est le jour ou l'Eglise fête, le 24 juin, la naissance de saint Jean Baptiste, à laquelle Notre Dame était présente avec l'Enfant Jésus en son sein, que la cour suprême des Etats Unis a renversé l'arrêt Roe versus Wade, en précisant dans un document juridique de 260 pages ‘' Qu'il ne se trouve pas dans la constitution fédérale une disposition relative à l'avortement et donc que la cour suprême rend aux différents états le pouvoir qui leur appartient de légiférer comme ils l'entendent sur le sujet de l'avortement ‘', C'est-à-dire la possibilité de légiférer comme ils l'avaient fait depuis la création des Etats Unis jusqu'en 1973.

             Coïncidence ? Il y eut peu avant, la décision de l'évêque de San Francisco Mgr Salvatore Cordileone, (Sauveur cœur de lion) du 19 mai dernier d'interdire de communion Eucharistique Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, ouvertement catholique et favorable à l'avortement. ‘'Après de nombreuses tentatives pour parler avec la présidente Pelosi pour l'aider à comprendre le grave mal qu'elle commet, le scandale qu'elle cause, le danger qu'elle risque pour sa propre âme, j'ai décidé qu'elle ne devait pas être admise à la Sainte Communion.'' Merci Mgr d'avoir rappelé au monde, que certains comportements mettent en péril de damnation l'âme de ceux qui les ont.

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           IV  Jeudi 7 juillet: Il y a 15 ans le pape Benoît XVI publiait le motu proprio ‘' Summorum pontificum'' libéralisant la messe tridentine. 

            Ce ‘'Motu proprio'' était accompagné d'une lettre adressée aux évêques du monde entier ou le pape disait notamment : ‘'Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l'improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l'Eglise, et de leur donner leur juste place…'' Dans cette lettre il leur avait dit un peu avant que le missel de 1962 ‘'n'avait jamais été juridiquement abrogé et que par conséquent, en principe, il est toujours resté autorisé.'' Et avait fait remarquer : ‘' ….par la suite, il s'est vite avéré que beaucoup de personnes restaient fortement attachées à cet usage du Rite romain, qui leur était devenu familier depuis l'enfance. Ceci s'est produit avant tout dans les pays où le mouvement liturgique avait donné à de nombreuses de personnes une remarquable formation liturgique…..'' Le pape donnait la clé de l'attachement à cette messe : ‘'Une remarquable formation liturgique''. C'était donc par l'étude et non pas par ‘'le sentiment ‘' que de nombreuses personnes restaient attachées à la forme dite ‘'extraordinaire‘'. Le pape Benoît XVI avait donné le nom de ‘'extra-ordinaire'' à cette liturgie, manifestant ainsi son caractère exceptionnel. Le pape François, il y a bientôt un an a manifesté son désir de lui conserver ce caractère exceptionnelle en ne l'autorisant plus dans les édifices officiels, sauf exception relevant de l'évêque du diocèse. Rappelons notre publication du 30 décembre 2017 sur les larmes de Notre Dame.  https://hozana.org/publication/18764/entretien-de-soeur-lucie-avec-le-pere-fuentes-le-26-decembre-1957-1-sur-6

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            V  Fin de l'étape ‘'France'' pour la statue de notre Dame de Fatima vers Moscou. 
            Le 17 juin dernier nos pèlerins portant l'image de Marie sont arrivés à Marienthal, le val de Marie, fin de leur périple en France pour 2022. Plusieurs faits ont montré la protection de Notre Dame apportée lors de ce pèlerinage en France. 

            - La fin du périple en France, le jour anniversaire de la demande exprimée par Notre Seigneur au chef de la France, le roi Louis XIV en 1689, entre autres demandes, de consacrer sa personne et son royaume au Sacré-Cœur de Jésus. Nous devons aux apparitions de Fatima la certitude du refus de notre Roi et des funestes conséquences 100 ans après, jour pour jour. Par son image, au terme de ce pèlerinage, Notre Dame s'adressera au chef de la Russie pour qu'il demande au pape de consacrer son pays au Cœur Immaculé de Marie. A Fatima, Notre Dame l'a annoncé le 13 juillet 1917 et l'a fait le 13 juin 1929 à Tuy.  

            - La présence à Marienthal de la statue de Notre Dame de Fatima (Vierge glorieuse de son futur triomphe) qui s'est jointe quelques instants aux 2 statues de ce sanctuaire : La Vierge à l'enfant dite ‘'Vierge de la joie'' et la Vierge douloureuse (une pietà). Ces 3 statues représentaient les 3 thèmes de la vision présentée à Lucie le 13 octobre 1917 symbolisant les 3 mystères du rosaire, titre sous lequel Notre Dame était apparue à Fatima : ''Je suis Notre Dame du Rosaire''

            - La bénédiction à  La Salette, donnée à la statue et à ses pèlerins, par une autorité officielle de l'Eglise, le recteur du lieu, qui a rappelé les motifs de ce pèlerinage et a demandé à Dieu la réalisation de l'objectif final : La consécration de la seule Russie au Cœur Immaculé de Marie par le saint Père et l'approbation de la dévotion réparatrice des premiers samedis.

            - La protection ‘'miraculeuse'' de cette statue lors de sa chute avec son support, sur la tête, ou le visage est resté intact. (La restauration définitive est en cours chez un artisan spécialisé à Sélestat).

             - La consécration du pape du 25 mars ‘' Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l'Église et l'humanité tout entière, en particulier la Russie et l'Ukraine.'' Avec un but bien particulier : ‘'faire cesser la guerre, et assurer au monde la paix.'' Jamais un pape n'avait été si proche de ce qu'a demandé Notre Dame.

            La présence au départ de Lourdes le 19 mars, du pèlerin ‘' Jean Claude Lescuyer'' qui fit à pied, sans argent, la même démarche en 2017 et 2018, mais ne put rencontrer à Moscou le président à cause d'un événement sportif international.

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            Terminons cette publication par un extrait de l'Hymne des vêpres de la fête du Précieux Sang :

            ‘'Si le Père suprême entendit en son ciel le grand cri que poussa son Fils à l'agonie, c'est plus encore son sang qui a pu l'apaiser et nous obtenir le pardon. ‘'

Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )