Que nos enfants soient le fruit de notre amour ! (29e sam ord)


Vers la Toussaint

[Frères et sœurs, chaque jour je dédierai la publication à une intention de prière. Envoyez-moi par message pour qui et/ou pour quoi vous demandez notre prière commune.]

Prions le Seigneur pour les enfants victimes de pédocriminalité dans l'Eglise, et pour que l'Eglise soit digne, forte, soulage, accueille, répare. Seigneur, prends pitié ; ô Christ, prends pitié ; Seigneur, prends pitié.

 

Cette publication est offerte au Seigneur pour toutes les personnes qui peinent à avoir des enfants, qui sont stériles, celles qui choisissent d'adopter en donnant de l'amour là où a eu lieu l'abandon. Puisse le Tout-Puissant les aider dans ce désir saint et louable de vie : oui bénissons le Seigneur il est bon, éternel est son amour, en lui rien n'est impossible.

Méditation biblique n°681      Vingt-neuvième samedi du temps ordinaire

 

COMMENT PUIS-JE FAIRE DE MA VIE UNE VIE FÉCONDE ?


Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la Parole du jour (Luc) :

Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l'affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu'ils offraient. Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu'elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. » Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu'un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n'en trouva pas. Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n'en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?” Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas.” » (Lc 13, 1-9)

Méditation :

Il y avait hier, Seigneur, une émission très intéressante sur une chaîne publique, qui exposait dans l'un de ses sujets le choix délibéré de certaines personnes de ne pas avoir d'enfants. Énumérant toutes les problématiques actuelles – le coronavirus, les guerres, les attentats, le dérèglement climatique – ils parvenaient à expliquer qu'ils effectuaient un acte de charité, épargnant à d'éventuels enfants une grande souffrance.

Certains hommes en arrivent à pratiquer la vasectomie pour devenir stériles. Si le choix d'une opération aussi couteuse pour un homme permet à sa femme d'éviter des contraceptions chimiques, nous le savons, avec des effets potentiellement dangereux, nous sommes en droit de nous questionner sur la radicalité d'un tel geste, qui enlève définitivement à la sexualité toute possibilité reproductrice.

Par ailleurs, une information qui m'avait échappée vint me glacer le sang. Basée sur l'étude d'une agence de recherche environnementale, on nous dit que faire un enfant de moins permet de diminuer radicalement les émissions de CO2.

Voici maintenant que les enfants polluent !

Je ne suis pas, Seigneur, et tu le sais, le plus conservateur des hommes. J'ai, de par ma formation et mon expérience de soignant, une certaine tolérance. Mais celle-ci s'arrête là où l'aberration commence.

Il est intéressant de te voir parler de ce figuier, qui ne donne pas de fruit, et que le Maître veut couper parce qu'il épuise le sol pour rien. Le vigneron cependant le sauve, dans l'espérance d'un changement, d'une conversion.

Tu nous choisis et nous établis pour que nous donnions du fruit, en abondance, et durablement.

Soyons clairs, les fruits dont nous parlons ne sont pas que les enfants, mais aussi notre foi, notre espérance, notre prière, nos actions. Il y a cependant toujours l'idée d'un enfantement. Les prêtres, qui te donnent leur vie et sacrifient leur possibilité d'avoir des enfants, développent une paternité différente, mais néanmoins féconde.

Je ne jugerai pas, Seigneur, ni les personnes ni leurs choix, car il ne m'appartient pas de connaître leurs cœurs, et encore moins de porter une quelconque appréciation sur leur témoignage courageux. Cette « tendance » de plus en plus importante est un symptôme de ce monde.

Le dérèglement climatique est la conséquence de la pollution, présente depuis le début de l'ère industrielle, de l'usage intensif du charbon, de la démultiplication des usines et de leurs cheminées, de l'essor des transports à pétrole, de la surconsommation, et de beaucoup d'autres choses.

Mais en quoi un enfant qui vient de naître peut-il être rendu coupable de cela ?

La reproduction est la condition de la vie. La reproduction est ce qui domine la nature : toutes les espèces végétales et animales vivent pour se reproduire !

Nous, les hommes, nous ne sommes pas des animaux, mais des êtres spirituels. Tu nous as façonné, Seigneur, de la glaise, insufflant la vie dans nos narines. Nous venons de ton souffle, de ton Esprit. Et nous avons la mission d'aimer comme toi tu as aimé. Ton premier acte d'amour est la création. C'est en enfantant que nous aimons, par la reproduction, mais aussi par le don de sa vie pour toi.

Il n'y a pas de charité à priver le monde d'enfants, mais un profond égoïsme, celui de choisir la facilité, celle de ne pas relever le défi de l'avenir. C'est le rôle des parents d'éduquer et de protéger son enfant du monde et de ses tentations. C'est par le don de la vie qu'on repousse la mort. C'est ainsi que l'on survit à la perte de ses proches. Et cela fait partie de la conversion, sans aller dans des extrêmes, mais dans un simple bon sens.

J'ai toujours aimé les enfants. Tu en as fait mon métier. Seigneur, quelle force de vie ils ont ! Seigneur, que nous serions pauvres de ne pas les avoir !

Que nos enfants soient le fruit de notre amour !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de la Paix, prie pour nous et notre monde. Notre Dame des petits-enfants, prie pour nous et notre monde. Saint Michel archange, chef des armées, protège chaque petit enfant des prédateurs. Saints anges gardiens, veillez sur nous.

Amen.

Écrit par Franck Rousselot à Nice le 22/10/21 en la mémoire du Saint Pape Jean-Paul II.

 

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.


Pour prolonger la prière : par l'intercession des Saints

Seigneur Dieu Tout-Puissant, toi le Très-Haut, Dieu UN et Trine, tu nous as créés, femmes et hommes, à ton image et selon ta ressemblance, que ton Nom soit glorifié ! Dans ton amour infini, c'est toi qui nous choisis et nous établis, pour que nous donnions du fruit et marchions sur les chemins de la Sainteté. Toutes les Saintes, les Saints, les bienheureuses et bienheureux, les vénérables, les gens de bonne volonté qui ont trouvé grâce à tes yeux : toutes ces âmes passées de ce monde à l'autre, glorifiées par l'Eglise ou connues de toi seul, sont des balises lumineuses dans le chemin des vallées sombres qu'est notre vie. Par leur intercession sans fin, ils prient notre cause auprès de toi, nous les pécheurs de ce monde, pour nous ramener à toi, et nous extirper de l'emprise de Satan. Puissions-nous continuer à suivre l'exemple donné par les saints, et prier en leur compagnie, pour entrer dans la communion des saints, dans la rémission des péchés, dans la vie éternelle. Qu'avec tous les saints nous restions tournés vers toi pour louer, aimer et vivre ! Amen.


Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

Merci ! 35 personnes ont prié

2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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