Prédication générale du Père Eymard publiée à titre posthume, en 1892, dans la revue
Le Très-Saint Sacrement (nouvelle série), fondée par le P. Albert Tesnière en 1876.

Les traits de l'amour de Jésus dans l'Eucharistie

• L'amour de Jésus-Christ pour l'homme par la divine Eucharistie
• 1° L'amour est bon
• 2° l'amour est simple (a)

2° L'amour est simple (b)

3. La matière – la plus simple, la plus commune, un peu de pain, un peu de vin. Quand il créa le corps de l'homme, il prit un peu de terre et il l'anima et cette terre devint chair, sang, vie, le corps de l'homme [cf. Gn 2,7].
Jésus-Christ fils de Dieu et fils de l'homme, voulant devenir Eucharistie, c'est-à-dire notre hôte, notre hostie, notre nourriture, prend du pain, le change en lui-même et devient lui-même pain vivant et en conserve l'apparence.

4. Son état sacramentel – simple*. Rois, visite, il n'est à charge à personne. Il ne gêne personne. Son palais, un tabernacle ; ses ameublements, un corporal, un ciboire et tout est là*.
Il ne tient pas beaucoup de place dans son être sacramentel. La dimension de l'hostie est celle de sa présence – autrefois, temple de Salomon [cf. 1R 5-6], la majesté de Dieu remplit le temple de telle sorte que personne n'osait ni ne pouvait entrer dans le Saint des Saints.
Ici Jésus-Christ se rapetisse, se spiritualise en quelque sorte pour laisser la place à ses enfants.

S. Pierre-Julien Eymard (PG 280,3b)

* : Le Père Eymard soulignent les termes suivants : "est" ; "pur" ;  "simple" ; "est là".

À LA UNE : Le témoignage d'une eymardienne, docile à l'Esprit Saint,
qui a pu faire revenir le Saint Sacrement dans l'église de son village,
en banlieue parisienne (cliquer sur le lien suivant pour accéder à l'article) :
La petite lumière rouge du Tabernacle était éteinte
Ré-évangéliser les villages de banlieue...