PAIS MES BREBIS

Image de la publication

« 4 En lui, bien avant de poser les fondations du monde, il nous avait choisis pour que nous soyons saints et sans reproche devant lui. 5 Puisqu'il nous a aimés, il nous a destinés d'avance à être ses enfants qu'il voulait adopter par Jésus-Christ. …. 9 pour que nous connaissions le secret de son plan. Ce plan, il l'a fixé d'avance, dans sa bonté, en Christ, 10 pour conduire les temps vers l'accomplissement. Selon ce plan, tout ce qui est au ciel et tout ce qui est sur la terre doit être réuni sous le gouvernement du Christ.  » (Ephésien 1 : 4 et 10).

Nous voyons, par cette lettre de Paul aux Ephésiens, que notre adoption comme enfants de Dieu, désormais notre Père, était planifié avant la fondation du monde. Nous trouvons cela déjà dans plusieurs passages de l'Ancien Testament :

L'Eternel dit ceci quand il envoie Moïse pour faire libérer les Israélites : « Tu diras à Pharaon : Ainsi parle l'Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. » (Exode 4 : 22). Présenter Israël comme fils aîné signifie qu'il y a au moins un cadet ou une cadette. Ce second enfant de Dieu, c'est toi, l'enfant adoptif.

« Cependant le nombre des enfants d'Israël sera comme le sable de la mer, qui ne peut ni se mesurer ni se compter; et au lieu qu'on leur dise : Vous n'êtes pas mon peuple! On leur dira: Fils du Dieu vivant! » (Osée 1 : 10). Les Israélites, tout comme les Israéliens aujourd'hui, ne sont pas aussi nombreux que le sable de la mer. Ils n'atteindront jamais cette importance démographique. Ici, sous la puissance du Saint-Esprit, le prophète Osée parle d'enfants de Dieu par adoption. C'est ainsi que le Saint-Esprit le pousse à préciser que ceux qu'on dira fils de Dieu sont ceux qui ne sont pas connus comme peuple de Dieu, c'est-à-dire comme descendants biologiques d'Abraham, Isaac et de Jacob.

« Et moi, j'ai dit : Comment t'admettrai-je au nombre de mes fils, et te donnerai-je la terre désirable, le plus excellent héritage des nations ? Et j'ai dit : Tu me crieras : Mon père ! et tu ne te détourneras plus de moi. » (Jérémie 3 : 19, traduction Ostervald). Le territoire du pays d'Israël, au Moyen-Orient, est étroit, en partie désertique (le Néguev). Il n'est donc pas un excellent héritage des nations du monde. Cet excellent héritage ou le plus bel ornement (comme le traduit Louis Segond) est la place que Jésus est allé préparer au ciel pour les enfants de Dieu : « 2 Dans la maison de mon Père, il y a beaucoup de demeures ; si ce n'était pas vrai, je vous l'aurais dit : en effet je vais vous préparer une place. 3 Lorsque je vous aurai préparé une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que vous soyez, vous aussi, là où je suis » (Jean 14 : 2 et 3). S'il s'agissait d'enfants de Dieu par la descendance biologique à partir de patriarches du peuple juif, Dieu, par la bouche du prophète Jérémie, n'aurait pas utilisé le futur pour se demander comment Il mettrait des Israélites parmi ses enfants et ne dirait pas « tu me crieras : Mon père ». Ce futur concerne les enfants d'adoption dont parle Jean 1 : 12 et 13 : « 12 Certains pourtant l'ont accueilli ; ils ont cru en lui. À tous ceux-là, il a accordé le privilège de devenir enfants de Dieu. 13 Ce n'est pas par une naissance naturelle, ni sous l'impulsion d'un désir, ou encore par la volonté d'un homme, qu'ils le sont devenus ; mais c'est de Dieu qu'ils sont nés. » En effet, le verset 13 précise qu'il ne s'agit pas de descendance biologique. Les enfants dont Jean parle au verset 12 sont des enfants d'adoption. En effet, il dit qu'ils deviennent enfants de Dieu. On ne devient pas enfant de quelqu'un, on naît son enfant ; on devient enfant de quelqu'un par adoption car on ne l'était pas avant.

Pourquoi Dieu avait-t-il planifié, avant la création du monde, d'adopter certaines personnes comme ses enfants, héritiers de Lui et cohéritiers de son Fils unique et qu'Il fera asseoir sur son trône au lieu de se limiter à les sauver de la seconde mort ? La réponse est qu'Il les aime. En effet, le prix à payer pour cette adoption est le sacrifice de son Fils unique qui consistait à ce que celui-ci subisse le châtiment qui nous était destiné et qui nous donne la paix (Esaïe 53 : 5). Ce châtiment est ce fait extraordinaire : la divinité, la sainte trinité, s'est trouvée, sur la croix, avec un côté saint et l'autre pécheur. Le côté saint s'est détourné du côté pécheur et celui-ci s'est crié à l'autre : « Pourquoi m'as-tu abandonné alors que j'accomplis le plan que nous avions arrêté ensemble avant la fondation du monde et par lequel je suis venu porter les péchés de nos enfants adoptifs ? ». Les trois évangiles rapportent qu'à cet instant extraordinaire, la nuit a rempli le monde entier pendant trois heures,  de midi à 15 h 00 ; le voile qui séparait dans le temple le lieu saint et le lieu très saint se déchira de haut en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les tombes s'ouvrirent et à la résurrection de Jésus, les saints en sortirent, entrèrent dans Jérusalem et apparurent à un grand nombre de personnes ! (Matthieu 27 : 45 : 56), Marc 15 33 – 41) et (Luc 23 : 44 et 45). Ce prix d'adoption et de rachat payé, la sainte trinité sera réconciliée et Jésus  dira : « Tout est accompli » (Jean 19 : 30), puis s'écriera : «Père, je remets mon esprit entre tes mais » avant d'expirer (Luc  23 46).

  • Pour confirmer que le châtiment qui nous donne la paix qu'avait prophétisé Esaïe dans Esaïe 53 : 5 est bel et bien celui qu'il vient de subir ce vendredi après-midi sur la croix, les premiers mots que Jésus prononce dès dimanche et les jours suivants quand il voit ses disciples, devenus ses frères et enfants de Dieu, sont : « Que la paix soit avec vous » (Jean 20 : 19 et 20 ; Luc 24 : 36 et Matthieu 28 : 9).

La sainte trinité a dû subir cette déchirure pour nous adopter comme enfants de Dieu et nous le sommes, même si cela n'est pas encore rendu manifeste («1 Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. 2 Mes chers amis, dès à présent nous sommes enfants de Dieu et ce que nous serons un jour n'a pas encore été rendu manifeste. Nous savons que lorsque le Christ paraîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons tel qu'il est »  (1 Jean 3 : 1 et 2)). Notre réponse est d'aimer un tel Dieu : « Nous, nous L'aimons parce que Lui nous a aimés le premier » (1 Jean 4 : 19).

Mon frère, ma sœur, Jésus te demande, comme il l'avait fait à Simon Pierre : « Si tu m'aimes, pais mes brebis » (Jean 21 : 15-17). Ma sœur, mon frère, je te prie de manifester ton amour en t'offrant tout entier à son service qui consiste à aller faire connaître aux autres, qui ne le savent pas encore, cette « Bonne Nouvelle ». Paître ses brebis est une grande offrande de bonne odeur que Notre Père Céleste demande de lui offrir en réponse à son amour. Empressons-nous donc de le faire.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 30 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

NOUS CRIONS : "ABBA PÈRE"

Je m'inscris