N'ayons plus peur, la croix est notre signe, celui de la vie éternelle !

Chers frères et sœurs, je me suis positionné, dans la précédente publication, sur le vaccin. Je veux ici clarifier certaines choses : je ne suis ni pro ni anti vaccin, je n'ai d'acointrance avec aucun parti politique. J'ai eu le coronavirus. C'est pas une mince affaire. MAIS, je respecte les avis de tout le monde et personnellement je n'ai jamais été à l'aise avec la contrainte. Ce que je dénonce, c'est la virulence qu'il existe sur les réseaux, autant des pro que des anti, et l'appel de certains au désordre social. J'ai profité du parallèle entre les moutons et les brebis. Aujourd'hui je me sens brebis, mais bien que respectant la Loi, mon seul Berger est le Christ, et lui seul peut nous éclairer dans notre combat de chrétiens pour la vie. Sachez que j'ai beaucoup de plaisir à lire vos contradictions, qui nous aident tous à avancer vers le royaume. N'ayez donc aucune crainte de me contredire. Que Dieu vous benisse, vous et vos proches. Franck Rousselot.


Seizième lundi du temps ordinaire

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De l'exode :

En ces jours-là, on annonça au roi d'Égypte, que le peuple d'Israël s'était enfui. Alors Pharaon et ses serviteurs changèrent de sentiment envers ce peuple. […] Les Égyptiens, tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses guerriers et son armée, les poursuivirent et les rejoignirent alors qu'ils campaient au bord de la mer, près de Pi-Hahiroth, en face de Baal-Sefone. Comme Pharaon approchait, les fils d'Israël regardèrent et, voyant les Égyptiens lancés à leur poursuite, ils eurent très peur, et ils crièrent vers le Seigneur. Ils dirent à Moïse : « L'Égypte manquait-elle de tombeaux, pour que tu nous aies emmenés mourir dans le désert ? Quel mauvais service tu nous as rendu en nous faisant sortir d'Égypte ! […] Moïse répondit au peuple : « N'ayez pas peur ! Tenez bon ! Vous allez voir aujourd'hui ce que le Seigneur va faire pour vous sauver ! Car, ces Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais. Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n'aurez rien à faire. » Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ? Ordonne aux fils d'Israël de se mettre en route ! Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux, et que les fils d'Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.» (Ex 14, 5…)

De la Parole du jour :

En ce temps-là, quelques-uns des scribes et des pharisiens adressèrent la parole à Jésus : « Maître, nous voulons voir un signe venant de toi. » Il leur répondit : « Cette génération mauvaise et adultère réclame un signe, mais, en fait de signe, il ne lui sera donné que le signe du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté dans le ventre du monstre marin trois jours et trois nuits, le Fils de l'homme restera de même au cœur de la terre trois jours et trois nuits.» (Mt 12, 38…)

Méditation :

En fait, notre génération est semblable à celle de ton temps, qui te réclame un signe, encore un signe.

Nous bénéficions aujourd'hui plus que jamais d'une technologie avancée. Nos écrans sont bien supérieurs aux petites lucarnes du siècle dernier. Et plus la technologie avance, plus nous en voulons. Meilleure image, meilleur son, expérience en quasi-immersion, réalité augmentée.

Il en est de même pour la santé : les exploits sont exponentiels. On est jamais allé aussi loin dans la compréhension de notre corps, et dans les remèdes aux maladies. Nous soignons beaucoup de fléaux, et l'espérance de vie a nettement augmenté. Mais nous en demandons plus, parce que nous ne comprenons pas pourquoi la médecine est parfois impuissante, et qu'il faut bien mourir… 

Certains penseurs, s'improvisant voyants, prédisent que l'humanité va disparaître au profit d'une transhumanité, autrement dit, une humanité remaniée par l'homme et sa technologie, un homme qui joue à l'apprenti-dieu.

Nous pouvons aussi nous reconnaître dans le peuple d'Israël qui suit Moïse et marche libre vers sa terre. Ils en ont vu des prodiges, comme les dix plaies d'Egypte. Ils t'ont réclamé, Seigneur notre Père, Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, d'être libérés du joug de l'esclavage. Mais, face à la mer qui semble infranchissable, et l'armée égyptienne à leurs trousses, cela retombe comme un soufflet, et ils récriminent à Moïse, en disant qu'ils auraient préférés rester de bons petits serviteurs aux bottes de pharaon. La confiance les quitte, ils perdent la foi, celle qui pourtant va permettre au bâton de Moïse de fendre les eaux.

Notre humanité, qui par manque de repères et de foi, laisse au hasard la part de la création, ressemble à ce peuple face à la mer des joncs, qui, d'une certaine manière, demande des signes, toujours plus de signes.

Bien évidemment, tout ce qui peut être fait pour soulager l'homme de ses handicaps et de ses maux est de ta volonté. Mais le transhumanisme, cela n'est pas ça. Il vise à libérer l'homme de toute contrainte physique ou psychique, à augmenter ses capacités et sa productivité, en somme à faire naître ce surhomme tant clamé par des philosophes profondément et réellement athées et nihilistes.

Mais toi, Seigneur, tu n'es par un surhomme, mais tu es l'Homme-Dieu. Verbe divin incarné parmi nous, tu as réalisé ce que personne n'avait jamais fait : tu as guéris des malades, rendu la vie à des morts, protégé et pardonné des condamnés, marché sur les eaux. Tu as été transfiguré auprès de Moïse et d'Elie, ce même Moïse que nous croisons dans l'exode, et qui nous a donné la Torah et la Loi. Mais cela n'est pas suffisant : il faut plus, toujours plus, encore plus. Et tu ne le feras pas, car tu n'es pas venu pour montrer des prodiges, mais pour nous sauver du péché. Jonas, mangé par le gros poisson, on le croit mort. Mais trois jours plus tard, il est vomi par la bête, bien vivant.

La bête, à tes derniers jours, n'est pas vraiment le diable, que ta passion n'arrangeait pas. Le bête, c'est le peuple, ton peuple, qui pour une bonne partie te condamne, car tu es Vérité, une vérité dérangeante qui vient mettre l'ordre établi en cause. On veut ta mort. On te crache dessus. On te pend à la croix, et alors que tu as rendu l'esprit, on vient te percer le côté, laissant jaillir ton sang divin et ton eau purifiée, celle de notre baptême. Puis tu es au tombeau. Les jours passent. Trois. Certains n'espèrent déjà plus. Mais à l'aube du troisième, voilà le tombeau vide, voilà que tu apparais, lumineux, avec tes blessures, au peuple. Alléluia, ta mort et ta résurrection ont racheté nos fautes, depuis celle d'Adam.

Il nous arrive de te demander des signes dans nos vies, ou plutôt des balises, et parfois, dans ta grande miséricorde, tu nous en donnes, par la force de ton Esprit nous les comprenons, si nous acceptons de ne pas toujours saisir ta volonté. Mais, depuis ta mort sur la croix, cette croix que nous portons comme un signe, nous avons la permanence de la charité, de la foi et de l'espérance.

N'ayons plus peur, la croix est notre signe, celui de la vie éternelle !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame des sept douleurs, mère au cœur transpercé au pied de la croix, prie pour nous et notre monde.

Amen.

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.


Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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