Comme Jacob, bénis-moi, Seigneur, et aide-moi à recueillir ta moisson !

Quatorzième mardi du temps ordinaire

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la genèse :

Cette nuit-là, Jacob se leva, il prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants, et passa le gué du Yabboq. Il leur fit passer le torrent et fit aussi passer ce qui lui appartenait. Jacob resta seul. Or, quelqu'un lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. L'homme, voyant qu'il ne pouvait rien contre lui, le frappa au creux de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant ce combat. L'homme dit : « Lâche-moi, car l'aurore s'est levée. » Jacob répondit : « Je ne te lâcherai que si tu me bénis. » L'homme demanda : « Quel est ton nom ? » Il répondit : « Jacob. » Il reprit : « Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (c'est-à-dire : Dieu lutte), parce que tu as lutté avec Dieu et avec des hommes, et tu l'as emporté. » (Gn 32, 23….)

De l'Evangile du jour :

En ce temps-là, voici qu'on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet. Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l'admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s'est vu en Israël ! » Mais les pharisiens disaient : « C'est par le chef des démons qu'il expulse les démons. » Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l'Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité. Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu'elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. » (Mt 9, 32-38)

Méditation :

Jacob, fils d'Isaac, lui-même fils d'Abraham, sera le père des douze tribus. Lui qui s'est fait passé pour son frère aîné, Esaü, afin d'obtenir la bénédiction de son père Isaac, fait passer femmes et enfants en pleine nuit de l'autre côté du torrent, car il sait que ce quelqu'un, qui l'attend pour lutter, est Dieu, celui dont il verra la face.

La lutte est rude, difficile. Mais Jacob s'en tire bien.

Alors, tu lui soumets, Seigneur, dans ce combat symbolique et mystique, toi que personne ne peut terrasser, une blessure, à la hanche.

Si Jacob a bien résisté, avec courage, il n'en reste pas indemne.

Jacob devait mener ce combat, pour que ce qu'il y a de mauvais et d'ancien ne cède, pour que Jacob renaisse par toi, par ta bénédiction. Il te demande ton nom, mais tu ne lui dis pas. L'heure n'est pas venue. En revanche, Jacob devient Israël, Dieu lutte, le nom d'un homme, le nom d'un patriarche, le nom d'une descendance, le nom d'un peuple, le nom de tout une patrie.

L'histoire de la première alliance est faite de luttes et de combats, contre les idoles, les peuples assassins, les conduites débauchées. Cette lutte, toi le Dieu de nos pères, tu n'hésites pas à l'orienter vers ton peuple, lorsqu'il te devient adultère, lorsqu'il commet le mal.

Si Israël est « Dieu lutte », toi, Jésus, tu es « Dieu sauve ».

Nous le voyons ici par ces miracles, des miracles que personne n'a jamais vus !

Et toi aussi tu luttes, non pas contre une nation, ni contre un peuple, ni contre une croyance, mais contre le péché, et celui qui en est la source, Satan. Le démon, par son emprise, rend sourd, et muet, et aveugle. Il nous pousse à nous faire du mal, à faire du mal aux autres.

Mais ta lutte n'est pas un combat physique, il n'y aucune violence. Toi qui es amour, c'est par la miséricorde que tu te donnes, et par ta mort sur la croix. Cela n'était pas du désir de Satan, qui aurait voulu te corrompre, car en mourant, tu rachètes tous nos péchés, en ressuscitant, tu nous montres l'homme nouveau. La mort est terrassée.

Comme Jacob est devenu Israël, Simon est devenu Pierre, nous prenons ton saint Nom, celui de chrétiens. Nous sommes trop peu nombreux pour récolter la moisson de tes fruits si abondants, perdant notre temps dans des richesses vaines, au lieu de nous nourrir de la tienne. Comme Jacob, notre rencontre avec le monde nous fait claudicants par la pesanteur du péché.

Comme Jacob, bénis-moi, Seigneur, et aide-moi à recueillir ta moisson !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame de tous les peuples, prie pour nous et notre monde.

Amen.

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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2 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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