Une seule Parole ! Une seule foi ! Un seul amour ! Un seul Dieu !

Douzième mercredi du temps ordinaire 

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Amen.

De la Parole du jour :

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu'au-dedans ce sont des loups voraces. C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C'est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l'arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » (Mt 7, 15-20)

Méditation :

En ces périodes électorales, il serait facile, Seigneur Jésus, d'identifier les faux prophètes à ces femmes et ces hommes qui nous promettent tant et plus.

Bien trop facile.

Il faut, je le pense, réhabiliter les politiques dans leur intégrité et leur sincérité. Le problème, c'est le système, c'est à dire le fonctionnement de l'organisme société. Le système peut être très bon ou très mauvais, il peut aussi être simplement aussi bon que possible.

Oh, je serais bien malaisé de donner quelconque conseil électoral… Tant je suis moi même perdu, et tant, finalement, aucun ne me semble correspondre à ta perfection évangélique. Chacun vote en son âme et conscience, vote aussi bon que possible, et la démocratie fait le reste. Laissons donc la politique de côté.

Qui sont réellement les faux prophètes d'aujourd'hui ? Qui sont ceux qui ont assez de pouvoir pour peser sur nos vies !

Je dois le confesser, mon doux Jésus, je suis inquiet pour ce monde. Inquiet pour ce qu'il est et ce qu'il devient. Un prêtre disait dernièrement à Notre-Dame de Nice : « les jeunes ne sont pas l'Eglise de demain, mais l'Eglise d'aujourd'hui ! »

Oui, je suis inquiet, et c'est là sans doute mon plus grand péché, car tu nous enseignes l'espérance et la confiance. Je dois souffrir, c'est certain, de l'effet grande ville.

J'aime la jeunesse, du petit enfant à l'adolescent. J'y consacre ma vie depuis presque vingt ans. Je l'observe avec passion.

Je me trompe sans doute, mais je vois une superficialité artificielle, tant dans les paroles, les manières de penser, les postures et les actes.

Je me trompe sans doute, mais je constate une course à l'apparence, au paraître, à l'ostentatoire.

Je me trompe sans doute, mais j'ai l'impression que la vertu a disparu au profit de la réussite, réussite par l'argent, par le pouvoir, par la possession.

Je le vois chez les jeunes, chez les personnes qui ont l'âge d'être leurs parents, ou leurs grands-parents !

En écrivant ces lignes je t'entend me dire de ne pas juger, car nul ne sait ce qu'il y a au fond du cœur de l'autre : seul toi es capable de sonder les reins.

En réalité, je suis triste, car je sens bien que le bonheur n'est qu'éphémère.

Les faux prophètes, ce sont ceux qui tentent de nous faire croire qu'on peut ne pas vieillir, qu'il est possible de rester frais comme au premier jour.

Les faux prophètes, ce sont ceux qui nous affirment qu'une croissance infinie est possible, dans notre planète finie.

Les faux prophètes, ce sont ceux qui font de nous des produits de consommation, par laquelle seule nous pourrions atteindre le bonheur.

Les faux prophètes, ce sont ceux qui nient la vie, sa grandeur et sa finitude, qui par le transhumanisme souhaitent faire de nous des chimères, et qui proposent, lorsque c'est trop compliqué, de mettre fin à la vie.

Ceux-là, Seigneur, ont plus de pouvoir que nos politiques. Ils nous parlent en milliards. Mais nous voyons bien à quel point leurs fruits sont mauvais : perte d'identité, désœuvrement, réchauffement climatique, pollution de la terre et de la mer, pandémies mondiales, risque d'un retour de l'horrible eugénisme par les manipulations génétiques. 

Leurs fruits sont pourris. Nous en sommes autant coupables que les autres, nous, les chrétiens. 

N'entend-on pas : il faut faire ceci et non cela, s'habiller comme ceci et non comme cela. Le paraître existe aussi chez nous, comme si il existait un dressing code du bon catho !

Mais toi, Seigneur, tu avais une simple tunique, aucun bijou, pas d'argent. 

Ce constat, Seigneur, n'est utile que si, en profondeur, nous nous rendons compte de notre utilité, car il y a un espoir, et cet espoir, c'est dans la jeunesse, cette jeunesse qui pose question, et qui avec ses mots n'accepte pas cette hypocrisie. Et ces jeunes viennent à nous. Et ces jeunes te découvrent, en France, et partout dans le monde.

De toutes ces déshérences, nous ne devons retenir qu'une seule chose : la souffrance de ces âmes en manque d'air, qui ne demandent que ton souffle.

Alors, ne baissons jamais les bras ! Tes fruits, Seigneur, se feront voir. Les faux prophètes disparaîtront aussi vite qu'ils sont apparus, ceux d'hier, ceux d'aujourd'hui et ceux de demain.

Oui, il nous faut passer outre ce premier regard déçu, pour voir au delà des apparences, dépasser les lignes, et parler non pas les yeux dans les yeux, comme certains se plaisent à le dire, mais de cœur à cœur. Oui l'espérance est légitime, car par le passé des crises plus graves ont eu lieu. On a prédit la mort de l'Eglise de nombreuses fois. Mais l'Eglise est toujours là, car nous avons une force.

Une seule Parole ! Une seule foi ! Un seul amour ! Un seul Dieu !

Que ton Nom soit béni, Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit !

Notre Dame du oui inconditionnel, prie pour nous et notre monde.

Amen. 

Frères et sœurs, bien-aimés en Christ, exprimez-vous en commentaires ; ajoutez vos prières, réflexions et méditations, afin que nous puissions échanger dans la paix du Christ !! Je lis chaque jour vos mots, et porte vos intentions dans ma prière.

Prière de la communauté

Talitha Koum : réveille-moi, Seigneur !

Réveille-moi, Seigneur, de mes sommeils et de mes peurs, comme tu as réveillé la petite fille morte à qui tu as murmuré « Talitha Koum ». Pose ta main sur la mienne, ôte de moi les idées mortifères. Pardonne-moi dans ta Divine Miséricorde. En toi je m'abandonne, pour laisser les promesses de ce monde, et vivre de ta Providence. A tes pieds je dépose ce qui m'encombre pour devenir serviteur et pauvre, avec la joie parfaite de me mettre à ta suite. Donne-moi de vivre pleinement la fraternité, en œuvrant pour l'unité des chrétiens et l'amitié des croyants. Oui, réveille-moi, Dieu Tout-Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, avec l'aide de la bienheureuse Vierge Marie, afin que, relevé, je vive entièrement dans ton amour par une charité simple, une foi profonde, et dans l'espérance de ton Royaume. Amen.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Journal chrétien - Le Quotidien Jésus - Talitha Koum

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