Reproduction de la vision de Tuy  

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            Le titre est extrait de la collecte de la messe du premier jour de Juillet, mois que l'Eglise consacre à honorer le prix de notre rédemption, le Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus Christ.

            La vision de Tuy du 13 juin 1929 illustre cette publication, car Notre Dame s'est montrée à sœur Lucie en tenant son Cœur entouré d'épines, en compagnie de son Fils crucifié,  avec son Cœur transpercé d'où s'écoulait le Sang rédempteur.

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            I  Jeudi premier juillet, fête du Très Précieux Sang de Notre Seigneur Jésus Christ.  (1500 mots)

            Cette fête crée en 1849 n'est plus célébrée que dans la forme extraordinaire du rite romain et la collecte de cette messe est un résumé de la doctrine catholique sur la Rédemption et ses fruits à la fois matériels et spirituels.  ‘' Dieu éternel et tout-puissant qui avez établi votre Fils unique rédempteur du monde et qui avez voulu être apaisé par son sang, faites-nous entourer d'un culte si fervent ce qui fut le prix de notre rédemption que, protégé sur la terre par sa puissance contre les maux de cette vie, nous jouissions au ciel de ses fruits éternels.''

            C'est en 1929 que l'Eglise fit évoluer les textes de la messe du Sacré-Cœur de Jésus et dans la préface spécifique à ce premier juillet, (Préface du Sacré-Cœur) nous retrouvons les mots de la vision de Tuy avec cette prière : Vous avez voulu que votre Fils unique suspendu à la Croix, fût transpercé par la lance d'un soldat, afin que son Cœur ouvert, sanctuaire de la libéralité divine, répande sur nous des torrents de MISERICORDE ET DE GRACE : Oui Notre Dame illustre dans cette vision, la prière de l'Eglise qui par le précieux sang du Christ assure notre salut comme le précise également l'Hymne des vêpres de ce jour : Quiconque lave sa robe dans ce Sang efface les taches ; et prend l'éclat empourpré qui le rend soudain semblable aux Anges et agréable au Roi.  La Grâce versée dans l'âme du pécheur, quelqu'il soit, lui  fait reconnaître et prier le Dieu trinitaire, le seul vrai Dieu, qui Lui accorde son pardon par sa Miséricorde.

            A 2 reprises, dans le cadre des apparitions de Fatima, Notre Dame a voulu nous présenter l'effusion du Sang de son Fils, comme pour insister sur le prix de notre salut, et nous rappeler que la messe EST le renouvellement non sanglant du sacrifice de la croix.

            La première fois ce fut lors de l'apparition de l'ange à l'automne 1916 :

            ‘' Nous avons revu l'Ange qui tenait dans sa main gauche un calice, sur lequel était suspendue une Hostie de laquelle tombaient quelques gouttes de Sang dans le calice.  Laissant le Calice et l'Hostie suspendus en l'air, il se prosterna près de nous jusqu'à terre et répéta trois fois cette prière:

            'Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous tes tabernacles de la terre, en REPARATION des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé……

            La seconde fois ce fut à Tuy, le 13 juin 1929 juste avant la demande de consécration de la Russie. Voici comment sœur Lucie nous expose cette vision, puis la demande de consécration de la Russie et ses conditions.

‘'J'avais demandé et obtenu la permission de mes supérieures et de mon confesseur de faire une heure sainte de onze heures à minuit, dans la nuit du jeudi au vendredi de chaque semaine.

Me trouvant seule une nuit, je m'agenouillai près de la balustrade, au milieu de la chapelle, pour réciter, prosternée, les prières de l'Ange. Me sentant fatiguée, je me relevai et continuai à les réciter les bras en croix. La seule lumière était celle de la lampe (du sanctuaire).

Soudain, toute la chapelle s'éclaira d'une lumière surnaturelle, et, sur l'autel, apparut une croix de lumière qui s'élevait jusqu'au plafond.

Dans la lumière plus claire, on voyait sur la partie supérieure de la Croix, une face d'homme, avec un corps jusqu'à la ceinture;

Sur sa poitrine, une colombe, également lumineuse, et cloué à la croix, le corps d'un autre homme.

Un peu en dessous de la ceinture (de celui-ci), suspendu en l'air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient sur les joues du Crucifié et d'une blessure à la poitrine. Coulant sur l'Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice.

Sous le bras droit de la Croix se trouvait Notre-Dame avec son Cœur Immaculé dans la main... (C'était  Notre-Dame de Fatima avec son Cœur immaculé,... dans la main gauche... sans épée ni roses, mais avec une couronne d'épines et des flammes...).

Sous le bras gauche [de la Croix], de grandes lettres, comme d'une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l'Autel, formaient ces mots : "Grâce et Miséricorde".

« Je compris que m'était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu'il ne m'est pas permis de révéler.»

Ensuite, Notre-Dame me dit : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé, promettant de la sauver par ce moyen.

Elles sont si nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie.''

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         Par la ‘'Fête du Précieux Sang'', l'Eglise nous fait donc entrer, ce premier juillet, dans le mois qu'elle consacre à honorer le Sang du Christ, après avoir honoré son Cœur Sacré le mois dernier. Elle honorera le Cœur Immaculé de Marie le mois prochain. De même que le sang de l'agneau pascal présent sur la porte de la maison des hébreux en Egypte avait détourné le bras de l'ange exterminateur, le Sang du Christ, l'Agneau de Dieu, nous est devenu moyen de propriation, moyen nous rendant Dieu propice, c'est-à-dire nous rendant Dieu favorable pour le rachat des fautes commises. Le pape Benoît XVI a rappelé en juillet 2006 : ‘'Il est important que l'humanité contemporaine fasse l'expérience de la force du Sang du Christ, versé sur la Croix pour notre salut…….Sa vertu purificatrice sur le monde crie non vengeance, mais miséricorde, …étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces''. Cette miséricorde de Notre Seigneur s'exerce sur tous les hommes, ceux qui croient en Lui ou non, en Sa divinité ou non,  et elle est destinée principalement aux grand pécheurs pour qu'ils deviennent des ‘'fils prodigues'', accueillis par le Père suite à leur conversion par nos prières et sacrifices comme l'a demandé à 3 reprises Notre Dame aux enfants à Fatima.

       - D'abord à la première apparition du 13 mai ‘' Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu'il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?'' 

       - Puis à l'apparition du 13 juillet, juste avant les visions et leurs explications : - ‘'Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice : O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie".

     - Et à celle du 19 août : ‘'Priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie pour elles.''

       Et comme pour faire un lien, entre la conversion des pécheurs par nos sacrifices et un MOYEN HUMAIN  destiné à leur faire éviter l'enfer, Notre Dame le 13 juillet leur montra immédiatement la partie sensible de l'enfer, ''cet océan de feu''  ainsi que le raconte Lucie dans ses troisième et quatrième mémoires :  ‘'En disant ces dernières paroles, (O Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs,……..) elle ouvrit de nouveau ses mains, comme les deux derniers mois. Le reflet de la lumière parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu…...'' Oui, comme le fils prodigue se convertit car il souffrait d'abord de la faim, Notre Dame montra l'enfer  en précisant : ‘'Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion â mon Cœur Immaculé ‘'. Prions et offrons des sacrifices pour que les pécheurs aient au moins cette crainte du feu de l'enfer.  A l'époque des apparitions de Fatima, l'Eglise mettait le feu de l'enfer comme le premier des maux dont souffraient les réprouvés. En effet la souffrance d'une brûlure est une des souffrances les plus sensibles  et intenses que la nature humaine ressent. Et Dieu se contente de cette crainte du feu de l'enfer comme seul motif pour l'éviter et se convertir. Remarquons que Notre Dame ajouta tout de suite après cette vision, le but de la dévotion à son Cœur Immaculé que Dieu a voulu établir dans le monde : Sauver les âmes des pauvres pécheurs. Elle rappelait ainsi la mission que Jésus avait décidé de confier à la petite Lucie le mois précédent, et l'avait réconfortée par la promesse d'un miracle le 13 octobre pour donner du poids aux messages qu'elle venait de donner à l'attention du pape.

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          II  Vendredi 2 Juillet : Premier vendredi du mois

            En ce mois du Précieux Sang, honorons ce Cœur Sacré de Jésus qui s'est manifesté à sainte Marguerite Marie et lui exposa  12 promesses à l'attention de ceux qui auront une dévotion spéciale pour son Sacré-Cœur.  Rappelons cette première promesse : ‘'Je leur donnerai toutes les grâces nécessaires à leur état. ‘' Alors, si nous le pouvons, communion ce jour au Corps du Christ  et avec l'ange du Portugal, offrons à la Très Sainte Trinité  cette communion réparatrice ‘' …. Les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ, ….. en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels il est Lui-même offensé. ‘'

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               III  2 Juillet : Fête de la visitation de Notre Dame à sa cousine Elisabeth (forme extraordinaire ; c'était le 31 mai dans la forme ordinaire)

            Depuis quelques jours, Notre Dame, porte en elle Jésus conçu du Saint Esprit. Les catholiques disent que Notre Dame est un ‘'tabernacle vivant''. En effet, comme l'a précisé l'ange de Fatima, Elle porte ‘' les très précieux Corps, Sang, Ame et Divinité de Jésus Christ, présent dans tous tes tabernacles de la terre''. (L'ange nous rappelle que les ciboires des tabernacles contiennent la présence réelle de Dieu et non pas du pain bénis.)   Les scientifiques parlent d'un amas de cellule et un grand nombre de légistes dans le monde disent que la femme peut en disposer à sa guise. Les biologistes disent que cet amas contient dans chaque cellule un ADN spécifique du caractère de l'être humain qui a commencé à se développer dès l'union des 2 gamètes. Le génotype de chaque individu est en place dès la fécondation. ‘'Le petit de l'homme est un homme petit'' disait le professeur Jérôme Lejeune. Merci à Notre Dame d'avoir voulu aider sa cousine ; par ce geste de charité fraternelle, Elisabeth et st Jean Baptiste nous ont révélé ce grand mystère. A peine conçu, ce que Notre Dame porte en elle est non seulement cet ‘'homme petit'' dont parlait le professeur Lejeune, mais le Fis de Dieu comme le disait Elisabeth : ‘'D'où me vient que la Mère de mon Seigneur daigne me visiter'' : Pour la première fois, Notre Dame s'entend appelée ‘'Mère de Dieu'' et Elizabeth s'étonne et s'humilie de recevoir la visite de Notre Seigneur.

             Ainsi, détruire volontairement cet ‘'amas de cellule'' à un stade plus ou moins avancé c'est tuer un être humain, dans le sein de sa mère. L'avortement est un meurtre ; et s'il est fait en toute connaissance de cause et volontairement, c'est un péché mortel, et dans tous les cas c'est une offense à Dieu. Que dire également de toutes ces offenses à Dieu faites par l'élimination des ‘'amas de cellule'' de la femme qui prend des pilules empêchant la nidification de l'ovule fécondée, soit de façon habituelle, soit comme ‘'pilule du lendemain''. Que dire enfin de toutes ces manipulations sur l'union de gamètes dans des éprouvettes ou de la réalisation de chimères que les nouvelles lois en France vont autoriser ? ‘' Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé. ‘' C'était les dernières paroles de Notre Dame à l'attention des enfants de Fatima il y a plus de 100 ans. Depuis il y a eu, il y a 80 ans, la sanction divine de la seconde guerre mondiale annoncée avec cette lumière étrange de la nuit du 25 au 26 janvier 1938. Et on continue à offenser Dieu de plus en plus ! ….. Parce Domine – Parce populo tuo : Ne in aeternum irascaris nobis (Pardonnez, Seigneur, pardonnez à votre peuple ! N'ayez pas contre nous de colère éternelle.)

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            III  Samedi 3 Juillet : Premier samedi du mois (1400 mots)

            Profitons  de ce premier samedi du mois ou Notre Dame a donné ce secret si important pour le salut d'un grand nombre d'âmes, pour faire un exposé sur la pratique de la dévotion réparatrice. 

     A Fatima, Notre Dame a dévoilé  en 3 étapes, la dévotion réparatrice à son Cœur Immaculé.

- Une première fois en juin en précisant que c'était une volonté de son Fils. Il (Jésus) veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. A qui embrassera cette dévotion, je promets le salut, ces âmes seront chéries de Dieu, comme des fleurs placées par Moi pour orner son trône. 

- La seconde, le mois suivant, dans le cadre du secret en 3 parties.  ‘'Pour empêcher cela, (la seconde guerre mondiale) je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et  et la communion réparatrice des premiers samedis du mois.''

- La troisième fois, accompagnée de l'Enfant Jésus,  le 10 décembre 1925 à Pontevedra.

            L'événement s'est produit après le souper, dans la cellule de sœur Lucie qui a été transformée depuis en chapelle. La Très Sainte-Vierge et à côté d'elle, porté par une nuée lumineuse, l'Enfant-Jésus se présente à sœur Lucie. Notre Dame, d'une façon plus qu'amicale, aussi simplement qu'avec sœur Catherine Labouré à la rue du bac, mit la main sur son épaule et lui montra, en même temps, un Cœur entouré d'épines qu'elle tenait dans l'autre main. Au même moment, l'Enfant dit à Lucie :

          "Aie compassion du Cœur de ta très Sainte Mère entouré des  épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer."

            Ensuite, Jésus laissant la parole à se très sainte Mère, la Très Sainte Vierge lui dit:

            "Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler  et dis que, tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi :

• SE CONFESSERONT
• Recevront la SAINTE COMMUNION
• Réciteront le CHAPELET
• Et me tiendront compagnie pendant QUINZE MINUTES, EN MEDITANT sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de REPARATION (à mon Cœur immaculé)

JE PROMETS DE LES ASSISTER A L'HEURE DE LA MORT AVEC TOUTES LES GRACES NECESSAIRES POUR LE SALUT DE LEUR AME.

• Les aménagements à cette première exigence.       

            Sœur Lucie s'inquiétait de la façon dont elle pourrait diffuser cette promesse avec des divergences de vues entre sa supérieure, mère Magalhaes, son nouveau confesseur, Don Lino Garcia et son ancien confesseur Mgr Pereira Lopes, ces derniers formulant des réserves et conseillant d'attendre. C'est peu après le 15 Février 1926  que sœur Lucie écrivit de nouveau à Mgr Pereira Lopes (cette lettre resta longtemps inconnue et fut publiée en 1973 par le Révérant Père Martins dos Reis) le récit d'un entretien qu'elle eut avec l'Enfant Jésus. Voici son récit :

            Le 15 février, en revenant comme d'habitude pour vider une poubelle en dehors du jardin, j'y trouvai un enfant qui me parut être le même que celui que j'avais rencontré plusieurs semaines auparavant.  (Enfant à qui j'avais appris cette prière ‘' O ma Mère du ciel, donnez-moi votre Enfant Jésus ! ‘' En lui disant d'aller tous les jours à l'église Sainte Marie pour la réciter). Je lui demandais alors : « As-tu demandé l'Enfant Jésus à notre Mère du ciel ? » L'enfant se tourna vers moi et me dit : « Et toi as-tu révélé au monde ce que la Mère du ciel t'a demandé ? », Ayant dit cela, il se transforma en un enfant resplendissant. Reconnaissant alors que c'était Jésus, je lui dis :

             – ‘'Mon Jésus ! Vous savez bien ce que m'a dit mon confesseur dans la lettre que je vous ai lue. Il disait qu'il fallait que cette vision se répète, qu'il y ait des faits pour permettre de croire. Et que la Mère supérieure ne pouvait pas, elle toute seule, répandre la dévotion dont il était question.''

            – ‘'C'est vrai que la Mère supérieure, toute seule, ne peut rien, mais avec ma grâce, elle peut tout. Il suffit que ton confesseur te donne l'autorisation et que ta supérieure le dise pour que l'on croie, même sans savoir à qui cela a été révélé. ‘'

            – ‘'Mais mon confesseur disait dans sa lettre que cette dévotion ne faisait pas défaut dans le monde, parce qu'il y avait déjà beaucoup d'âmes qui vous recevaient chaque premier samedi, en l'honneur de Notre-Dame et des 15 mystères du rosaire.''

            - ‘'C'est vrai, ma Fille, que beaucoup d'âmes commencent, mais peu vont jusqu'au bout et celles qui persévèrent, le font pour recevoir les grâces qui y sont promises. Les âmes qui font les cinq premiers samedis avec ferveur ET dans le but de faire réparation au Cœur de ta Mère du Ciel me plaisent davantage que celles qui en font quinze, tièdes et indifférents.

- ‘'Mon Jésus ! Bien des âmes ont de la difficulté à se confesser le samedi. Si vous permettiez que la confession dans les huit jours soit valide''.

- ‘'Oui. Elle peut être faite même au-delà, pourvu que les âmes soient en état de grâce le premier samedi lorsqu'elles me recevront, et que, dans cette confession antérieure, elles aient l'intention de faire ainsi réparation au Sacré-Cœur de Marie"

- ‘'Mon Jésus ! Et celles qui oublieront de formuler cette intention ?''

- ‘'Elles pourront la formuler à la confession suivante, profitant de la première occasion qu'elles auront pour se confesser''.

‘'Aussitôt après, il a disparu, sans que je sache rien d'autre des désirs du ciel, jusqu'aujourd'hui ‘'

            La justification du nombre de samedis

            Sœur Lucie se trouvait alors à Tuy. Son confesseur, le père Gonçalvès, lui posa par écrit toute une série de questions. Nous ne retenons ici que la quatrième : « Pourquoi cinq samedis, demandait-il, et non neuf, ou sept, en l'honneur des douleurs de Notre-Dame ? » Le père Gonçalves lui faisait aussi remarquer qu'il serait difficile pour certains d'accomplir ces conditions pour ceux qui n'ont pas de messe ce jour dans leur paroisse ou qui habitent loin. Le soir même, la voyante implorait Notre Seigneur de lui inspirer la réponse à ces questions. Dans une lettre que son confesseur reçut le 12 juin 1930, sœur Lucie écrivit :

            « Me trouvant dans la chapelle avec Notre Seigneur une partie de la nuit du 29 au 30 de ce mois de mai 1930 (elle avait l'habitude de faire une heure sainte de 11 heures à minuit plus particulièrement le jeudi soir, selon les demandes du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial ) et parlant à Notre Seigneur des questions quatre et cinq je me sentis soudain possédée plus intimement par la divine présence et, si je me trompe, voici ce qui m'a été révélé :          

- Ma fille, le motif en est simple. Il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes proférés contre le Cœur Immaculé de Marie

1.-     Les blasphèmes contre l'immaculée Conception.

2.-     Les blasphèmes contre sa virginité.

3.-     Les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes.

4.-     Les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le cœur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère Immaculée.

5.-     Les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images.

Voilà ma fille, le motif pour lequel le Cœur Immaculé de Marie m'a inspiré de demander cette petite réparation, et, en considération de celle-­ci, D'EMOUVOIR MA MISERICORDE POUR PARDONNER aux âmes qui ont eu le malheur de l'offenser. Quant à toi, cherche sans cesse, PAR TES PRIERES ET TES SACRIFICES, à émouvoir ma miséricorde â l'égard de ces pauvres âmes.

« La pratique de cette dévotion sera également acceptée le dimanche qui suit le premier samedi, quand mes prêtres, pour de justes motifs, le permettront aux âmes. »

      Et le Frère Michel de la Sainte Trinité dans son livre d'où nous avons extraits ces informations  ‘'Toute la vérité sur Fatima Tome II ‘'Le secret et l'Eglise (1917 - 1942),'' sorti en 1984 et tiré à 5500 exemplaires,  d'ajouter à la page 163 : ‘'Qui pourra encore, après de telles concessions, prétendre, au jour du jugement, n'avoir pu accomplir les demandes de la Vierge Marie ?''

    A nous qui essayons de pratiquer cette dévotion, nous réparerons ce samedi  les offenses de ceux qui outragent directement Notre Dame dans ses saintes images.

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Des nouvelles de nos pèlerins

          Comme annoncée le 13 juillet 1917, Notre Dame est venue expliciter la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. Elle l'a fait avec l'Enfant Jésus le 10 décembre 1925 dans la cellule de sœur Lucie, à Pontevedra. A cette demande de juillet, était jointe la demande de consécration de la Russie pour éviter la seconde guerre mondiale et la diffusion des erreurs de la Russie dans le monde entier. L'affrontement entre l'Allemagne et la Russie a débuté le 22 juin 1941 et à la faveur de sa victoire, la Russie a répandu ses erreurs dans le monde. C'est 80 ans jour pour jour, après le début de ce conflit, que la statue pèlerine de Notre Dame, sa sainte image, s'est trouvée à cet endroit si particulier du monde, sur sa route vers la Russie. Notre Dame, par l'intermédiaire de son ''image''  s'adressera aux autorités religieuses et civiles de la Russie pour qu'elles demandent au pape de renouveler la consécration de leur pays au Cœur Immaculé de Marie et d'approuver  la dévotion réparatrice des premiers samedis. .

            Ci-dessous, nos pèlerins et la statue pèlerine, devant la statue de Notre Dame, dans le lieu où Elle et l'Enfant Jésus sont venus donner au monde cette dévotion apportant le salut à ceux qui la pratiquent et aux pécheurs pour qui elle est offerte.  

            Accompagnons de nos prières ces pèlerins, particulièrement en ce premier samedi du mois, pour la réussite du but qu'ils poursuivent.