Dimanche des Rameaux - LA VERTU DE VIGUEUR

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(vidéo 6:32)

Chers hérauts persévérants, avé !

J'espère que vous allez tous bien et que vous vous entraînez par les vertus à devenir des saints ! Nous y sommes. ENFIN ! Nous entrons dans la septième et dernière semaine du Carême. C'est surtout la Semaine Sainte tant attendue et tant redoutée aussi.  Afin de la vivre du mieux possible, je vous propose de la vivre grâce à la vertu de VIGUEUR. 

Comme chaque dimanche, je vous propose une déconnexion totale des écrans afin de vous recentrer sur l'essentiel : le Bon Dieu, soi-même et sa famille. Je vous invite à prendre un temps pour faire le point sur la semaine écoulée. Car la pause fait partie intégrante de l'entraînement. Prenez quelques instants pour faire le point. Comment j'ai vécu cette semaine d'entraînement ? Quelles difficultés ai-je rencontrées ? Comment se passe notre forge ? Ai-je pu vivre tout ce qui est proposé ? Si non, comment je peux m'ajuster ? Y consacrer plus de temps ? Ou au contraire, être plus concentré et réduire les propositions ?  

1- Prions la Parole de Dieu 

(Je vous invite à retrouver ici la version longue). 

Passion de notre Seigneur Jésus Christ (Mc 15, 1-39)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Marc

LecteurDès le matin,
les grands prêtres convoquèrent les anciens et les scribes,
et tout le Conseil suprême.
Puis, après avoir ligoté Jésus,
ils l'emmenèrent et le livrèrent à Pilate.
Celui-ci l'interrogea :
A (un autre lecteur)« Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus répondit :
X (Christ) « C'est toi-même qui le dis. »
L. Les grands prêtres multipliaient contre lui les accusations.
Pilate lui demanda à nouveau :
A. « Tu ne réponds rien ?
Vois toutes les accusations qu'ils portent contre toi. »
L. Mais Jésus ne répondit plus rien,
si bien que Pilate fut étonné.

À chaque fête,
il leur relâchait un prisonnier,
celui qu'ils demandaient.
Or, il y avait en prison un dénommé Barabbas,
arrêté avec des émeutiers
pour un meurtre qu'ils avaient commis lors de l'émeute.
La foule monta donc chez Pilate, et se mit à demander
ce qu'il leur accordait d'habitude.
Pilate leur répondit :
A. « Voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs ? »
L. Il se rendait bien compte
que c'était par jalousie que les grands prêtres l'avaient livré.
Ces derniers soulevèrent la foule
pour qu'il leur relâche plutôt Barabbas.
Et comme Pilate reprenait :
A. « Que voulez-vous donc que je fasse de celui
que vous appelez le roi des Juifs ? »,
L. de nouveau ils crièrent :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate leur disait :
A. « Qu'a-t-il donc fait de mal ? »
L. Mais ils crièrent encore plus fort :
F. « Crucifie-le ! »
L. Pilate, voulant contenter la foule,
relâcha Barabbas
et, après avoir fait flageller Jésus,
il le livra pour qu'il soit crucifié.

Les soldats l'emmenèrent à l'intérieur du palais,
c'est-à-dire dans le Prétoire.
Alors ils rassemblent toute la garde,
ils le revêtent de pourpre,
et lui posent sur la tête une couronne d'épines qu'ils ont tressée.
Puis ils se mirent à lui faire des salutations, en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Ils lui frappaient la tête avec un roseau,
crachaient sur lui,
et s'agenouillaient pour lui rendre hommage.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau de pourpre,
et lui remirent ses vêtements.

Puis, de là, ils l'emmènent pour le crucifier,
et ils réquisitionnent, pour porter sa croix,
un passant, Simon de Cyrène, le père d'Alexandre et de Rufus,
qui revenait des champs.
Et ils amènent Jésus au lieu dit Golgotha,
ce qui se traduit : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire).
Ils lui donnaient du vin aromatisé de myrrhe ;
mais il n'en prit pas.
Alors ils le crucifient,
puis se partagent ses vêtements,
en tirant au sort pour savoir la part de chacun.
C'était la troisième heure (c'est-à-dire : neuf heures du matin)
lorsqu'on le crucifia.
L'inscription indiquant le motif de sa condamnation
portait ces mots :
« Le roi des Juifs ».
Avec lui ils crucifient deux bandits,
l'un à sa droite, l'autre à sa gauche.
Les passants l'injuriaient en hochant la tête ; ils disaient :
F. « Hé ! toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes,
en disant entre eux :
A. « Il en a sauvé d'autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Qu'il descende maintenant de la croix, le Christ, le roi d'Israël ;
alors nous verrons et nous croirons. »
L. Même ceux qui étaient crucifiés avec lui l'insultaient.

Quand arriva la sixième heure (c'est-à-dire : midi),
l'obscurité se fit sur toute la terre
jusqu'à la neuvième heure.
Et à la neuvième heure,
Jésus cria d'une voix forte :
X « Éloï, Éloï, lema sabactani ? »,
L. ce qui se traduit :
X « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'as-tu abandonné ? »
L. L'ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Voilà qu'il appelle le prophète Élie ! »
L. L'un d'eux courut tremper une éponge dans une boisson vinaigrée,
il la mit au bout d'un roseau, et il lui donnait à boire,
en disant :
A. « Attendez ! Nous verrons bien
si Élie vient le descendre de là ! »
L. Mais Jésus, poussant un grand cri,
expira.

(Ici on fléchit le genou et on s'arrête un instant)

Le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu'en bas.
Le centurion qui était là en face de Jésus,
voyant comment il avait expiré, déclara :
A. « Vraiment, cet homme était Fils de Dieu ! »

         – Acclamons la Parole de Dieu.

2- L'essentiel

C'est la dernière semaine du Marathon. La victoire n'a jamais été aussi proche. Il nous est donc urgent de maintenir le rythme et de garder les yeux rivés sur la ligne d'arrivée : PÂQUES. 6e dimanche et 7e semaine de Carême. Depuis le début du Carême nous avons travaillé les vertus de MAGNANIMITÉ et HUMILITÉ pour désirer grand en se sachant petit, puis nous nous sommes entraînés au COURAGE, à la JUSTICE, à la TEMPÉRANCE trois des quatre vertus cardinales avec la vertu de PERSÉVÉRANCE. Cette semaine, pour vivre au mieux la Grande Semaine Sainte, nous partons à la (re)découverte intellectuelle et expérientielle de la VIGUEUR

3- La vertu de vigueur

La vertu de vigueur est le muscle de la vitalité masculine. C'est une vertu spécifiquement virile. Sa pratique augmente en nous l'assurance de notre saine et juste virilité. Elle donne puissance, vitalité, jeunesse physique et mentale. Elle est symbole du bois vert. Du latin vigor qui signifie la force vive, l'énergie de vie, en lien avec la semence qui donne la vie. Nous pouvons ressentir cette énergie après un effort prolongé qui a renforcé notre corps, notre esprit ou s'est trouvée manifestée notre énergie virile. 

4- S'entraîner

Je le répète, l'entraînement demande progressivité et répétition des actes. Aussi, je vous propose chaque semaine de continuer à pratiquer les défis des semaines précédentes. Ainsi, cette semaine, je vous propose de continuer :
* action de grâce pendant 3 minutes top chronos en communion avec sa forge 
* douches écossaises (ou froides)
* abstinence d'un plaisir du goût pour se recentrer sur l'essentiel
* déconnexion des écrans le dimanche pour une reconnexion à Dieu, à soi, aux autres
* aumône ajustée
* transformation en douceur des tentations en l'écoute des émotions 
* 1 min top chronos de gainage !

Cette semaine, dans un esprit d'intégration de tous les efforts mis en place dans ce programme d'entraînement, je nous propose de nous lever 15 minutes plus tôt afin d'offrir gratuitement au Seigneur un temps d'oraison

5- Prions sans cesse 

Je vous invite toute cette Semaine Sainte, la grande semaine des Chrétiens, pour nous unir dans la communion de prière, à mettre en commentaires ci-dessous sous les publications, vos intentions de prière !

ON S'ENTRAÎNE ENSEMBLE ! 

Bon dimanche à tous !
Guilhem


PS1Mon témoignage toujours disponible ici.

Prière de la communauté

Ô saint Joseph, fais de moi un homme vivant !

Ô saint Joseph, que je sois un fils - un aventurier ! - respectueux, tendre, serviable, humble et docile. Ô saint Joseph, que je sois un homme, un frère, un ami - un guerrier ! - vivant, bon, libre, droit, juste, persévérant et prudent. Ô saint Joseph, que je sois un époux - un amant ! - viril, abandonné, doux, ajusté, attentionné, aimant, aimable, chaste et fidèle. Ô saint Joseph, que je sois un père - un roi ! - fort, donné, courageux, patient, miséricordieux et confiant. [pour les célibataires qui veulent se marier] Ô saint Joseph, priez avec votre tendre épouse, la Très Sainte Vierge Marie, pour celle qui sera ma femme, [pour les maris] Ô saint Joseph, priez avec votre tendre épouse, la Très Sainte Vierge Marie, pour N. mon épouse que vous connaissez et aimez, que j'aime et qui m'aime. [pour les consacrés] Ô saint Joseph, priez votre tendre épouse, la TSVM, de m'aider à consacrer mon cœur et mon corps à Jésus exclusivement. [pour tous] Ô saint Joseph priez avec votre épouse, la douce Vierge Marie, le cœur miséricordieux de Jésus qu'il rende mon cœur semblable au sien, doux et humble. Ô saint Joseph, je vous confie ma vie, mon avenir, mon travail, ma santé, [mon épouse, notre famille, nos enfants], ma mort. Amen+

Merci ! 43 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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