Communion réparatrice et / ou consécration de la Russie ?
Notre Dame : Pour empêcher cela (La seconde guerre mondiale) je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. (13 juillet 1917)
Résumé. Le 13 juillet, Notre-Dame a lié la consécration de la Russie et la communion réparatrice. Le développement ci-dessous montre que la condition essentielle n’est pas la consécration de la Russie, mais la dévotion au Cœur Immaculé, en particulier la communion réparatrice des premiers samedis. Notre premier devoir est de pratiquer et de répandre cette dévotion. Il est probable qu’elle procurera au pape les grâces pour qu’il réalise exactement ce que Notre Dame lui a demandé. Par notre prochaine neuvaine, nous demanderons au pape qu’il approuve et recommande la communion réparatrice des premiers samedis pendant cette année du centenaire.
Ordre chronologique des deux demandes
Pour bien comprendre l’importance de la communion réparatrice, il faut noter l'ordre des demandes faites par la Sainte Vierge. Dans l'apparition du 13 juillet 1917, Notre Dame cite la consécration de la Russie avant la communion réparatrice des premiers samedis. Mais ensuite, Elle commence par demander la dévotion des premiers samedis du mois dans trois apparitions (10 décembre 1925, 15 février 1926, 17 décembre 1927). Ce n'est que dans une quatrième apparition (13 juin 1929) qu'Elle demandera la consécration de la Russie.
D’ailleurs cet ordre n'est nullement contraire à celui du secret. Car après la vision de l'enfer, la Sainte Vierge commence par dire que Dieu veut établir la dévotion son Cœur Immaculé, laquelle inclut la communion réparatrice : celle-ci arrive donc bien en premier dans l'ordre des demandes.
De plus, à la consécration de la Russie, la Sainte Vierge demande d'associer la promesse de reconnaître la dévotion réparatrice des premiers samedis. La reconnaissance de la dévotion est donc une condition préalable pour que la consécration puisse être efficace.
Enfin, la demande de consécration de la Russie ne vient qu'après une circonstance conditionnelle: « Si l'on ne cesse d'offenser Notre-Seigneur », ce qui sous-entend que si les hommes avaient cessé d'offenser Dieu, la deuxième guerre n’aurait pas eu lieu et il n'aurait pas été nécessaire de consacrer la Russie pour l’empêcher, alors que la demande divine pour l'établissement de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie n'est assortie d’aucune condition.
Il y a donc un ordre : le ciel demande avant tout la dévotion des premiers samedis du mois. Si on persiste à offenser Notre-seigneur, il y ajoute une deuxième demande : la consécration de la Russie. Ce moyen vient en quelque sorte en plus du premier pour réparer un supplément de faute puisque les hommes ont continué à offenser Notre-Seigneur.
La nécessaire union des demandes n'empêche nullement qu'il puisse y avoir un ordre. Toutes ces raisons montrent que la condition essentielle n'est pas la consécration de la Russie, mais la dévotion au Cœur Immaculé, en particulier la communion réparatrice des premiers samedis. Les deux demandes sont liées, mais il y a malgré tout un ordre. De plus, en ce qui concerne la consécration, il nous est plus difficile d'agir directement. On a probablement trop insisté sur la consécration de la Russie en oubliant que le point le plus important, c'est la dévotion au Cœur Immaculé de Marie et son approbation par Rome. Car il n'est pas concevable d'obtenir un bienfait au plan collectif si on ne fait pas d'abord ce qu'il faut au plan individuel. Notre premier devoir est donc de pratiquer et de répandre cette dévotion : Il ne tient qu'à nous de la pratiquer et de la répandre : nous n'avons nul besoin d'une approbation de Rome pour le faire tout de suite. Et une telle attitude, outre qu'elle nous apportera les grâces de notre propre conversion et de notre salut éternel, peut fort bien procurer au pape les grâces nécessaires pour qu'il réalise avec les évêques du monde entier la consécration de la Russie après avoir reconnu et approuvé la dévotion des premiers samedis du mois.
C’est l’objet de notre communauté de prière : connaître, pratiquer, et répandre la dévotion des 5 premiers samedis du mois
Remarque
Dans ses ’’Réflexions sur un acte de consécration’’ le père Joseph de Sainte Marie (1931 – 1985, professeur émérite à la faculté de théologie et à l’institut des Carmes Déchaux à Rome) insistait sur l’indispensable unité des demandes de la sainte vierge :
« Il est extrêmement important de bien voir que celle-ci [la consécration de la Russie] ne représente qu'un des trois éléments constitutifs de l'appel de Fatima. Les deux autres (...) sont celui de la conversion, faite de prière et de participation au sacrifice rédempteur du Christ, et celui de la "dévotion réparatrice " - essentiellement eucharistique et mariale - des cinq premiers samedis du mois. (…) En observant, d'une part, qu'aucune d'elles ne peut suffire sans les deux autres et, d'autre part que les unes s'adressent en propre à la hiérarchie tandis que les autres concernent tous les baptisés sans distinction, on voit dès maintenant que c'est par un effort de toute l'Eglise que ce message offre le salut au monde. C'est là un des signes les plus sûrs de son authenticité, mais aussi l'un des critères les plus importants pour l'interpréter correctement. Ou voit en particulier comment cette considération ne permet ni de tout attendre de la seule consécration, ce qui serait peut-être la tentation de certains fervents de Fatima, ni de s’en remettre à la seule prière et pénitence des fidèles, ce qui pourrait être la tentation de la hiérarchie. Il faut et ceci et cela, le tout passant par le Cœur Immaculé de Marie. (...)
Ni les pasteurs ne peuvent tenir aux fidèles un discourt qui revienne à leur dire : vos prières et vos sacrifices suffisent, car ils ne suffiront jamais ; ni les fidèles ne peuvent dire aux pasteurs : Votre acte de consécration fera tout, car il faut aussi la prière et le sacrifice de tous pour préparer ce "retour complet" des hommes à Dieu. »
Samedi prochain, est le premier samedi du mois de mai, N’oublions pas notre communion réparatrice particulièrement au mois de Marie et du mois du centenaire des apparitions de Notre Dame à Fatima. Nous aurons déjà commencé notre neuvaine pour notre Saint Père.
Recommandation de l'Ange en été 2016,(valable pour chaque pays) : 'De tout ce que vous pourrez, offrez à Dieu un sacrifice en acte de réparation pour les péchés par lesquels il est offensé et de supplication pour la conversion des pécheurs.
De cette manière, vous attirerez la paix sur votre Patrie. Je suis son Ange Gardien, l'Ange du Portugal. Surtout, acceptez et supportez avec soumission les souffrances que le Seigneur vous enverra."
Merci ! 98 personnes ont prié
3 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6