(Tuy 13 juin 1929) La demande de consécration de la Russie.
(Notre-Dame) Le moment est venu ou Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé. (Tuy 13 juin 1929)
Résumé. Le mystère de la sainte Trinité est montré à sœur Lucie. Au cours de cette apparition, Notre Dame lui précise la demande faite par Dieu, à adresser au Saint-Père, de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé en union avec tous les évêques du monde.
Le 13 juin 1929, sœur Lucie eut une autre apparition. Cette fois, le Ciel demandait au pape de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie. Voici le récit qu'elle mit par écrit le 13 mai 1936 et que le père Gonçalvès recopia le 24 avril 1941, un jour où il passait à Tuy :
Le Révérend Père Gonçalvès est venu plusieurs fois confesser dans notre chapelle. Je me suis confessée à lui et, comme je m'entendais bien avec lui, j'ai continué à le faire durant les trois ans pendant lesquels il est resté ici comme supérieur.
C'est à cette époque que Notre-Seigneur m'a avertie que le moment était venu où il voulait que je fasse connaître à la Sainte Église son désir de la consécration de la Russie et sa promesse de la convertir... La communication s'est produite ainsi :
(13/6/1929) J'avais demandé et obtenu la permission de mes supérieures et de mon confesseur de faire une heure sainte de onze heures à minuit, dans la nuit du jeudi au vendredi de chaque semaine.
Me trouvant seule une nuit, je m'agenouillai près de la balustrade, au milieu de la chapelle, pour réciter, prosternée, les prières de l'Ange. Me sentant fatiguée, je me relevai et continuai à les réciter les bras en croix. La seule lumière était celle de la lampe [du sanctuaire].
Soudain, toute la chapelle s'éclaira d'une lumière surnaturelle, et, sur l'autel, apparut une croix de lumière qui s'élevait jusqu'au plafond.
Dans une lumière plus claire, on voyait sur la partie supérieure de la Croix, une face d'homme, avec un corps jusqu'à la ceinture; sur sa poitrine une colombe, également lumineuse, et cloué à la croix, le corps d'un autre homme.
Un peu en dessous de la taille, suspendus en l'air, on voyait un calice et une grande hostie sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang qui coulaient sur les joues du Crucifié et d'une blessure à la poitrine. Coulant sur l'Hostie, ces gouttes tombaient dans le Calice.
Sous le bras droit de la Croix se trouvait Notre-Dame avec son Cœur Immaculé dans la main... (C'était Notre-Dame de Fatima avec son Cœur Immaculé,... dans la main gauche... sans épée ni roses, mais avec une couronne d'épines et des flammes...)
Sous le bras gauche [de la croix], de grandes lettres, comme d'une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l'Autel, formaient ces mots : Grâce et Miséricorde.
Je compris que m'était montré le mystère de la Très Sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu'il ne m'est pas permis de révéler.
Ensuite, Notre-Dame me dit : « Le moment est venu ou Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé. Il promet de la sauver par ce moyen. Elles sont tellement nombreuses les âmes que la justice de Dieu condamne pour les péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie. »
Je rendis compte de ceci à mon confesseur, qui me demanda d'écrire ce que Notre-Seigneur voulait que l'on fasse.
Plus tard, (en août 1931) par le moyen d'une communication intime, Notre-Dame me dit, en se plaignant. « Ils n'ont pas voulu écouter ma demande... ! Comme le Roi de France, ils s'en repentiront et ils le feront, mais ce sera tard. La Russie aura déjà répandu ses erreurs dans le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Le Saint-Père aura beaucoup à souffrir »
Sœur Lucie fit tout ce qu'elle put auprès des autorités religieuses pour que ces demandes parviennent au Saint-Père, en particulier, elle en parla elle-même au nonce apostolique, Monseigneur Giovanni Beda Cardinale venu lui rendre visite à Tuy quelques jours après l'apparition. Elle en reparla à Monseigneur da Silva à la fin de l'année, mais toujours sans succès. Dans une lettre datée du 15 décembre 1929 elle confia au Père Aparicio que ce fut pour elle « un coup bien pénible »
Nous parlerons plus tard des hypothèses que l'on peut avancer pour tenter d'expliquer la position du pape Pie XI lorsqu'il eut connaissance de cette demande. (‘'Toute la vérité sur Fatima'' Tome II )
Mardi 11 Avril : Nous avons commencé la semaine Sainte. Demandons à notre très Sainte Mère de remercier Notre Sauveur d'avoir pris sur Lui nos péchés, en la consolant par la prière du ‘' Stabat Mater Dolorosa'' lien effacé
Courte invocation : Mon Dieu j'espère , et je vous demande pardon pour ceux qui n'espèrent pas
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6