Jour 1 - « Bakhita, une esclave devenue sainte »
Bakhita, enlevée et vendue comme esclave
Née en 1869 au Soudan, à Olgossa dans la région du Darfour, elle fut enlevée lorsqu'elle était encore enfant : elle en fut si traumatisée qu'elle oublia la langue et le nom de son village natal, et même son nom (le nom de Bakhita, qui en arabe signifie "la chanceuse", lui fut donné par un de ses maîtres), vendue plusieurs fois comme esclave, elle fut maltraitée et subit une servitude cruelle.
Quelques phrases de Joséphine Bakhita concernant cette période :
Les corrections nous tombaient dessus sans miséricorde, ainsi en trois ans que nous fument à leur service, je ne me souviens pas d'avoir passé un seul jour sans plaies : pas encore guérie des coups reçus, ils m'en tombaient d'autres dessus, sans savoir pourquoi
Je ne me souviens pas de m'être jamais rebellée, même lorsqu'ils me firent beaucoup souffrir
Je me souviens qu'en voyant le soleil, la lune, les étoiles, la beauté de la nature, je me disais : "Qui peut-être le patron de ces belles choses ? ". Et j'éprouvais un grand désir de le voir, de Le connaître, de Lui rendre hommage. Et maintenant, je Le connais, Merci, mon Dieu, merci ! "
Le Bon Dieu veillait sur moi, sans même que je Le connaisse.
Joséphine Bakhita religieuse canossienne
Libérée de ses maîtres par l'agent consulaire italien Calisto Legnani (en 1882) et arrivée en Italie (en 1885), elle entra au catéchuménat à Venise en 1890, où elle reçut le sacrement du baptême et de la confirmation, ainsi que le prénom de Joséphine (adjoint à ceux de Fortunée et Bakhita), puis en 1896 elle devint religieuse chez les Filles de la Charité Canossiennes, confortée par les paroles de Mgr Giuseppe Sarto, alors Patriarche de Venise et futur Saint Pie X : "Prononcez vos vœux sans crainte. Jésus vous veut, Jésus vous aime. Vous, aimez-Le, et servez-Le toujours ainsi"
Joséphine Bakhita a ensuite vécu la majeure partie de sa vie de religieuse au couvent de Schio, près de Vicence dans le Nord de l'Italie, où elle est morte le 8 février 1947, et où se trouve son tombeau.
Béatifiée et canonisée
Joséphine Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 par Jean-Paul II, qui l'a ensuite canonisée le 1er octobre 2000. Elle est fêtée le 8 février, c'est à cette date qu'a été fixée « la Journée mondiale de prière contre la traite humaine »
Je me souviens qu'en voyant le soleil, la lune, les étoiles, la beauté de la nature, je me disais : "Qui peut-être le patron de ces belles choses ? ". Et j'éprouvais un grand désir de le voir, de Le connaître, de Lui rendre hommage. Et maintenant, je Le connais, Merci, mon Dieu, merci ! "
Le Bon Dieu veillait sur moi, sans même que je Le connaisse.
Joséphine Bakhita religieuse canossienne
Libérée de ses maîtres par l'agent consulaire italien Calisto Legnani (en 1882) et arrivée en Italie (en 1885), elle entra au catéchuménat à Venise en 1890, où elle reçut le sacrement du baptême et de la confirmation, ainsi que le prénom de Joséphine (adjoint à ceux de Fortunée et Bakhita), puis en 1896 elle devint religieuse chez les Filles de la Charité Canossiennes, confortée par les paroles de Mgr Giuseppe Sarto, alors Patriarche de Venise et futur Saint Pie X : "Prononcez vos vœux sans crainte. Jésus vous veut, Jésus vous aime. Vous, aimez-Le, et servez-Le toujours ainsi"
Joséphine Bakhita a ensuite vécu la majeure partie de sa vie de religieuse au couvent de Schio, près de Vicence dans le Nord de l'Italie, où elle est morte le 8 février 1947, et où se trouve son tombeau.
Béatifiée et canonisée
Joséphine Bakhita a été béatifiée le 17 mai 1992 par Jean-Paul II, qui l'a ensuite canonisée le 1er octobre 2000. Elle est fêtée le 8 février, c'est à cette date qu'a été fixée « la Journée mondiale de prière contre la traite humaine »
Méditons la vie et le message de Sainte Joséphine Bakhita, et concluons avec la prière de la Neuvaine en cliquant sur le bouton « je prie »
Merci ! 533 personnes ont prié
27 commentaires
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6