9° jour : Camille et le Sacré-Cœur, Camille et Marie

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Le dernier Carême

Le début de l’année 1910 fut marqué par une alternance entre maladie et meilleure santé. Il put finir quelques affaires mais, le 15 février, il s’alite pour ce qu’il pense être une grippe et se révèlera une pneumonie. Depuis lors, il ne quitta guère son lit.

 

Le 19 mars, le Bocage fêtait saint Joseph ; des enfants, pour montrer leur affection à l’abbé Camille, lui apportèrent un bouquet de violettes. Les fêtes de Pâques approchaient, le malade était triste de ne pas les vivre avec toute la maison. Le lundi saint, 21 mars, le diagnostic n’est pas favorable. Son neveu l’abbé Ernest lui propose de recevoir le sacrement des malades et le viatique. Le lendemain, le père Félix, capucin et confesseur de Camille, vient les lui donner, en présence de prêtres, sœurs et enfants du Bocage. Après avoir communié, comme le père Félix lui demande pardon au nom de tous ceux qui l’ont blessé, l’abbé Camille rétorque :

« Mes chers petits, je devrais vous demander pardon aussi, car je vous ai souvent fait de la peine. Mais vous le savez, c’était pour votre bien. Chers enfants, objet de toutes mes tendresses, vous savez combien je vous ai aimés ».

 

Le mercredi, il dit aux abbés : « Voilà longtemps que je demandais ma retraite. Ernest ne voulait pas. Je le comprends. Mais le bon Dieu va se charger de me la donner en Paradis. Orate pro anima mea ».

 

Le départ d’un Père aimé

Le jeudi saint, il n’est plus avec ceux qui l’entourent, mais se tourne vers le ciel, articulant faiblement quelques mots. Avec le Vicaire Général, venu auprès de lui, il récite les versets d’un psaume : « Je verrai la lune et les étoiles que tu as créées… Ouvrez-vous, portes éternelles ». Plus tard, il reçoit l’ultime bénédiction de son évêque, Mgr Dubillard.

 

Il quitte cette vie terrestre le 25 mars, vendredi saint cette année-là, entouré de ses frères prêtres du Bocage, peu avant cinq heures, heure à laquelle il célébrait la messe. Durant cinq jours, de nombreuses personnes, à commencer par les orphelins, passent auprès de lui.

 

Si le grain tombé en terre ne meurt...

Il est enterré, après la messe à la cathédrale, dans le cimetière de Chambéry. Il retourne au Bocage le 19 avril 1911, en présence d’une très grande foule. Il repose maintenant dans la chapelle. Le Bocage, après avoir été tenu par son neveu l’abbé Ernest, a été confié aux salésiens de Don Bosco en 1954 et l’œuvre de l’abbé Camille perdure encore aujourd’hui.

 

Témoignage sur l’attachement de Camille au Sacré-Cœur et à Marie

« Dans la maison, le Sacré-Cœur surtout était fêté avec éclat et solennité. La statue de Celui que le Père appelait « le maître de la maison » se dressait dans la cour d’honneur ! Très solennelle aussi était la fête de l’Immaculée Conception, qui clôturait la retraite annuelle, et dont la soirée était augmentée par du théâtre ».

 

Mon cœur est-il à l’image du cœur du Christ ?

Quelle est la place de Marie dans ma vie ?

 

Notre Père…,

Je vous salue Marie…,

Gloire au Père au Fils et au Saint-Esprit,

comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen !

 

Prière pour la béatification de l’abbé Camille.

Prière de la communauté

Prière de demande de grâce par l'intercession du Vénérable Camille Costa de Beauregard

Dieu notre Père, Tu as donné à ton serviteur Camille Costa de Beauregard, fondateur de la Maison d’Enfants du Bocage, un cœur rayonnant de bonté pour les jeunes les plus défavorisés, plein de douceur et d’oubli de soi, un esprit toujours à leur écoute, constamment soucieux de leur formation humaine, chrétienne et professionnelle. Que l’Eglise reconnaisse publiquement la sainteté de sa vie, afin qu’à son exemple, nous soyons attentifs aux jeunes, avec un véritable esprit d’éducation, dans la foi et la charité. Et que son intercession nous obtienne toutes les grâces que nous sollicitons, en particulier qu'à l'exemple du Vénérable Camille Costa de Beauregard et en préparation du prochain synode, notre Église de Savoie -et en son sein les jeunes surtout- écoute la voix de Dieu qui résonne dans les cœurs par le souffle de l'Esprit. Nous te le demandons pas Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur. Amen

Merci ! 2 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Neuvaine pour la béatification de l'abbé Camille Costa

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