1° jour : Camille, homme de foi
La jeunesse d’un enfant de bonne famille
Camille est le cinquième enfant du marquis Pantaléon et de la marquise Marthe Costa de Beauregard. Son père est au service du roi de Piémont-Sardaigne Charles-Albert et cherche à permettre le développement local de la Savoie tout en la représentant au Parlement à Turin. Camille naît en 1841 à Chambéry et grandit au château familial de La Motte-Servolex. Il reçoit de sa famille une exigeante formation humaine et spirituelle. Il apprend de sa mère à se mettre au service des pauvres, notamment auprès de l’école-hôpital pour les enfants de La Motte, construite dans le parc du château. A neuf ans, il est confié aux pères jésuites pour quatre années. Durant cette période, il fait sa première communion et reçoit la confirmation à 11 ans. Il revient ensuite auprès de sa famille pour des raisons de santé et reçoit de l’abbé Chenal la suite de sa formation.
Redécouverte de la foi
Il connut entre 1858 et 1861 une grave crise spirituelle ; perdant la foi et le sens des sacrements, il goûte plutôt aux plaisirs artistiques et à ceux de la vie du monde. Mais il rapporte lui-même comment, par deux rencontres, il changea de chemin. Un soir, à Paris, il croise deux enfants en haillons qui lui demandent l’aumône. Il leur donne quelques sous et cela le transforme intérieurement, le poussant à se consacrer à l’aide des enfants. La deuxième se passe à la cathédrale de Chambéry : « Je revois encore le pilier derrière lequel j’étais agenouillé, après une communion préparée par d’instantes prières, et où je pleurais des larmes bien douces, car ce fut le jour de mon retour à Dieu… Ce jour-là, mon âme reprenait pour toujours possession de mon Dieu, et ce fut, je crois, l’origine de ma vocation sacerdotale ».
Témoignage sur Camille, comme homme de foi
« Son esprit de foi se manifestait surtout envers l’Eucharistie, le mystère de la foi. Ses visites au Saint Sacrement étaient quotidiennes. Son recueillement à l’autel, pendant la célébration de la messe, inspirait la piété à ceux qui avaient le bonheur d’y assister. Son esprit de foi se montrait sans cesse envers les enfants en qui il voyait les amis, les préférés de Jésus ».
Réflexion peronnelle
Est-ce que je vois le Christ présent dans l’Eucharistie ?
Est-ce que je vois le Christ présent dans les autres ?
Notre Père...,
Je vous salue Marie...,
Gloire au Père au Fils et au Saint-Esprit,
comme il était au commencement, maintenant et toujours, dans les siècles des siècles, Amen
Prière pour la béatification de l’abbé Camille.
Merci ! 2 personnes ont prié
Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6