Jour 7 : accepte de passer par la Porte de la Miséricorde

Pour accepter de passer par la Porte de la Miséricorde, il faut tout d'abord redevenir comme un petit enfant :

Si vous ne redevenez pas comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux" (Mathieu 18, 3)

Sainte Thérèse fit une grande découverte en lisant l'Ancien Testament :

Si quelqu'un est tout petit, qu'il vienne à moi" (Proverbes 9, 4). Alors, confie-t-elle , je suis venue et j'ai compris: l'ascenseur qui doit m'élever jusqu'au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus !".

Il faut éviter de gagner son Ciel "à la force du poignet", en ne comptant que sur ses seuls mérites. Sainte Thérèse nous confie ceci:

Seule notre faiblesse déclenche la descente de Dieu vers nous, car le propre de l'Amour c'est de s'abaisser".

Il faut que j'accepte humblement et sincèrement de dépendre de la Miséricorde de Dieu, que j'accepte de me laisser aimer, sauver ! En méditant ces paroles de Jésus à Sainte Faustine :

Avant de venir comme Juge équitable, j'ouvre toutes grandes les portes de Ma Miséricorde. Qui ne veut pas passer par la porte de Ma Miséricorde, doit passer par la Porte de Ma Justice".

Passer par la porte de la Miséricorde, n'est-ce pas déjà demander le sacrement de la Réconciliation ? Jésus a confié ceci à Sainte Faustine :

Dis aux âmes où elles doivent chercher la consolation, c'est au Tribunal de la Divine Miséricorde; c'est là que les plus grands miracles se renouvellent sans cesse. Point n'est besoin pour obtenir ce miracle de faire de lointains pèlerinages mais il suffit de se jeter avec foi aux pieds de celui qui tient ma place, de lui dire sa misère, et le miracle de la Divine Miséricorde se manifestera dans toute sa plénitude".

Prions pour les agonisants

Seigneur, accorde aux agonisants la grâce de redevenir comme des petits enfants : qu'ils acceptent que l'ascenseur qui doit les élever jusqu'au Ciel ce sont tes bras, qu'ils fassent appel au sacrement de la Réconciliation.

Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6