Le miracle de Calanda : restitution de la jambe amputée de Miguel Juan Pellicer

Le récit du que vous allez lire ici est stupéfiant. Deux ans et demi après avoir été amputé de la jambe à l’hôpital royal de Saragosse, le paysan Miguel Juan Pellicer se réveille avec ses deux jambes. Le miracle s’est réalisé par l’intercession de la Vierge du Pilier en 1640, soit 1600 ans après ! En 40, la Vierge était apparue sur une colonne de jaspe, à l’emplacement exact de l’actuelle basilique de Saragosse. 

 

Qui est Miguel Juan Pellicer ?

Miguel Juan Pellicer est un paysan espagnol vivant à Calanda, à une centaine de kilomètres de Saragosse où se trouve la basilique du Pilier. Miguel Pellicer est né le 25 mars 1617, jour de l’, dans une famille très chrétienne de huit frères et sœurs. Toute la famille travaille la terre. A 20 ans, Miguel devient ouvrier agricole chez son oncle maternel à Castellon de la Plana, région riche et fertile. 

L’accident de Miguel Pellicer

En juillet 1637, Miguel est monté sur un âne tirant une charrette remplie de blé. Dans un moment d’inattention, il chute et la charrette lui écrase le tibia qui se fracture juste sous la rotule. Il est admis à l’hôpital de Valence mais son état ne s'améliore pas. Il demande à être transféré à l’hôpital royal Notre-Dame-de-Grâce de Saragosse, renommé et proche de la Vierge du Pilier.

Amputation de la jambe

Après un voyage exténuant et au prix de souffrances inouïes, Miguel arrive à Saragosse. Il commence par  et recevoir  au sanctuaire de la Vierge du Pilier. Le diagnostic est établi par le professeur Juan de Estanga, chef de service à l’université royale de Saragosse, la jambe est gangrenée et seule l’amputation peut sauver la vie du jeune homme. Les chirurgiens Juan de Estanga et Diego Millaruelo ont rapporté que durant l’intervention, Miguel n’a cessé d’invoquer la vierge du Pilier pour tenir la douleur. Un jeune infirmier, Juan Lorenzo Garcia, est chargé de débarrasser la salle d’opération, il dépose le membre coupé au cimetière de la chapelle, suivant les indications précises du chapelain.

Dévotion de Miguel Juan Pellicer à la Vierge du pilier

Après une longue convalescence, en 1638, Miguel Juan sort de l’hôpital avec une jambe de bois et deux béquilles. Il commence par se rendre à la basilique du Pilier pour rendre grâce à la Vierge d’avoir la vie sauve. Ne pouvant plus travailler, Miguel devient mendiant sur les lieux du sanctuaire. Chaque jour, le jeune homme assiste à la messe et enduit son moignon de l’huile qui brûle constamment devant la statue de Notre Dame du Pilier. Le professeur Estanga lui explique pourtant que cette onction retarde la cicatrisation. Miguel continue malgré tout ce geste de dévotion, plaçant toute sa confiance en la Vierge Marie. 

 

Miracle de la restitution de la jambe

En 1640, soit deux ans et demi après avoir quitté sa maison, Miguel revient dans son village de Calanda, il est accueilli affectueusement par ses parents et continue à mendier pour gagner son pain. Le 29 mars 1640, c’est le 1600e anniversaire de la « venue en chair mortelle de la Vierge Marie, sur les bords de l’Ebre ». Ce jour-là, Juan tente d’aider sa famille au travail des champs. Ce jour-là également, les Pellicer logent un soldat de passage à Calanda. Ils lui ont laissé la chambre de leur fils. La famille et les voisins passent la soirée ensemble puis tout le monde va se coucher, à commencer par Miguel qui, ayant cédé sa chambre, dort dans celle de ses parents. Lorsque sa mère pénètre dans la pièce où Miguel dort déjà, elle remarque un délicieux parfum. Se tournant alors vers son fils, elle constate avec stupéfaction qu’il a deux jambes. A grands cris, elle le réveille et appelle son mari qui constate ébahi que Miguel a bien deux jambes. Les voisins accourent à leur tour ne pouvant que constater la présence du membre coupé. Miguel Juan affirme immédiatement que c’est Notre Dame du Pilier qui lui a rapporté et remis en place sa jambe coupée. Il a la certitude que « la Vierge du Pilier a obtenu de Dieu la même jambe qui avait été enterrée plus de deux ans auparavant. ». La jambe retrouvée est en mauvais état, elle est violacée, les muscles sont atrophiés, les orteils recroquevillés et la jambe est plus courte que l’autre. Miguel doit continuer d’utiliser ses béquilles car il ne peut poser pied à terre. Malgré cela, il entreprend immédiatement un d’action de grâce. Passés trois jours, sa jambe reprend son aspect normal. Au mois de juin, les juges constatent et témoignent que Miguel « peut appuyer son talon par terre, bouger ses orteils, courir sans difficulté ».

 

Conclusion de l’enquête canonique

Plus d’un an après les faits, au terme de l’enquête, l’archevêque de Saragosse, Mgr Apaolaza, rend solennellement sa sentence : « Nous disons, prononçons et déclarons que Miguel Juan Pellicer, habitant de Calanda, a récupéré miraculeusement la jambe droite qui auparavant avait été amputée ; cette restitution n’est pas l’œuvre de la nature, mais a été opérée d’une manière admirable et miraculeuse et doit être enregistrée comme un miracle du fait qu’on y voit concourir tout ce qui selon le droit, convient à l’essence d’un véritable miracle. » (27 avril 1641). 

Peu après, le roi d’Espagne Philippe IV convoque le miraculé dans son palais à Madrid et s’agenouille devant lui pour baiser sa jambe miraculeusement rendue. Cette audience, qui a eu lieu devant de nombreux témoins, est également consignée par les historiens.

Authentification exceptionnelle du miracle

Ce miracle a reçu toutes les authenfications possibles et imaginables

  • Instruction d’un procès. Devant un phénomène aussi incroyable, un véritable procès canonique et public a été instruit : trois jours après le miracle, le notaire du roi, Lazario Macarion, se rend sur les lieux pour attester officiellement de la réalité qu’il constate suivant la procédure légale.
  • Recueil de témoignages sous serment. Une centaine de témoins de toutes conditions sociales ont été entendus dont celui du soldat de passage cette nuit-là chez les Pellicer et qui a affirmé avoir vu la jambe coupée puis palpé la jambe retrouvée.   
  • Examens médicaux réalisés. De nombreux médecins ont pu examiner librement Juan dès le miracle. Alors que Juan traverse un village juste après le miracle, un chirurgien examine le membre retrouvé lui donnant même un coup de lancette pour s’assurer de la véracité de ce qu’il entend. En juin le corps médical constate que le membre récupéré s’est allongé de presque trois doigts, et qu’il est à présent aussi long que l’autre.
  • Documentation riche et complète. L’on dispose encore aujourd’hui de tous les documents relatifs au miracle dont les registres des hôpitaux par lesquels est passé le miraculé. Les manuscrits originaux sont conservés à la bibliothèque de Saragosse.

Priez la Vierge Marie avec une confiance sans bornes ! 

Aujourd’hui, vous aussi, priez Notre Mère du Ciel avec une confiance sans limite. Elle est présente et agissante pour chacun de ses enfants de la Terre !

  • un MIRACLE dans votre vie !
  • , pour découvrir ses nombreux miracles et demander son réconfort et son intercession pour nous auprès de Dieu !
  • . Pendant ces quelques jours, confiez à la Vierge les intentions que vous souhaitez. On la surnomme "Vierge de l'Impossible" car aucune demande n'est refusée par le Seigneur lorsqu'elle est portée par la Vierge Marie.
  1. https://1000raisonsdecroire.com/le-miracle-de-calanda-du-moignon-a-la-jambe-1640

Association Hozana - 8 rue du Palais de Justice, 69005 Lyon

Nous contacter