Ière apparition de Notre-Dame à la Cova da Iria le dimanche 13 mai 1917
Notre-Dame : Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
Résumé Dès la première apparition, Notre-Dame demande aux enfants, d’offrir leurs souffrances pour réparer les offenses envers Notre Seigneur et convertit les pécheurs. Elle demande aussi la récitation quotidienne du chapelet. Elle confirme également l’existence du Ciel et du Purgatoire.
Avant propos Après les 3 apparitions de l’ange Notre-Dame apparut six fois aux petits pastoureaux: les 13 mai, 13 juin, 13 juillet, 19 août, 13 septembre et 13 octobre 1917. Voici quels furent les dialogues entre Lucie et la Saint Vierge au cours de ces apparitions. Les plupart des dialogues sont tirés du quatrième mémoire. Certains échanges, absents du mémoire mais figurant soit dans l'interrogatoire fait à la fin de mai l9l7 par le curé de Fatima, le père Ferreira, soit dans un texte rédigé par sœur Lucie en décembre 1927 à la demande de son confesseur, le père Aparicio.
Notre-Dame : N'ayez pas peur. Je ne vous ferai pas de mal.
Lucie : D'où vient Votre Grâce ?
Notre-Dame : Je suis du Ciel.
Lucie : Et que veut de moi Votre Grâce ?
Notre-Dame: Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après, je reviendrai encore ici une septième fois.
Lucie: Pouvez-vous me dire si la guerre durera encore longtemps, ou si elle va bientôt finir ?
Notre-Dame : Je ne puis te le dire encore, tant que je ne t'ai pas dit aussi ce que je veux.(1)
Lucie : Et moi, est-ce que j'irai au Ciel ?
Notre-Dame: Oui, tu iras.
Lucie : Et Jacinthe ?
Notre-Dame : Elle aussi.
Lucie : Et François ?
Notre-Dame : Lui aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Lucie : Maria das Neves est-elle déjà au Ciel
Notre-Dame : Oui, elle y est.
Lucie : Et Amélia ?
Notre-Dame : Elle est au purgatoire jusqu'à la fin du monde. Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
Lucie : Oui, nous le voulons.
Notre-Dame : Vous aurez alors beaucoup à souffrir mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.
À ce moment, Notre-Dame communique une lumière aux petits voyants.
Notre-Dame : Récitez le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
Comme l'Ange, dès la première apparition, la Sainte vierge délire la quasi-totalité de son message. Seules manquent les précisions concernant la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. Elle émet deux demandes essentielles :
- L'offrande des souffrances envoyées par le ciel dans un double objectif : en réparation des offenses envers Notre-Seigneur, pour la conversion des pécheurs,
- La récitation quotidienne du chapelet.
Œuvrer sans cesse pour la conversion des pécheurs et réparer les outrages commis envers les deux Cœurs de Notre-Seigneur et de Notre-Dame, voilà tout l'essentiel du message de Fatima.
La récitation quotidienne du chapelet sera la première des demandes de la Sainte Vierge que les petits voyants révéleront. Jacinthe la répétera à ses parents dès le soir de cette première apparition.
Il est important de noter que Notre-Dame a demandé la récitation du chapelet et non pas du rosaire. Dans le quatrième mémoire, en rapportant la réponse Notre-Dame à propos de, François, sœur Lucie a écrit : « Tambén : mas tem que rezar muitos terços » Traduction : « Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets » Par contre, dans l'interrogatoire original du curé de la paroisse, quinze jours après la première apparition, Elle dit seulement : « Esse ainda hà-de rezar as contas dele » Traduction : « Aussi, il devra réciter son chapelet» ou plus littéralement « il a encore à réciter les ‘’grains de lui’’ » c’est-à-dire les dizaines de son chapelet. En portugais, le chapelet est désigné soit par ce mot ‘’terço’’ (un tiers pour un tiers du rosaire), soit par le mot "contas" (les grains ; nous dirions les "dizaines" en français). Dans l’enquête canonique de 1924, elle emploie encore une autre formule: « Disse que sim, mas que ele devia rezar o terzo».Traduction : « Elle dit que oui, mais qu’il devrait réciter le chapelet »
Sœur Lucie a confié au chanoine Barthas que Notre-Dame n'a jamais demandé la récitation du rosaire. Elle n'a employé le mot "rosaire" ("rosario" en portugais) que pour parler de Notre-Dame du Rosaire. Sinon, elle a toujours employé le mot "chapelet" ("terço" en portugais). La confusion entre rosaire et chapelet vient du fait qu'en espagnol, le même mot "rosario" désigne aussi bien le chapelet et le rosaire. Lorsque sœur Lucie était en Espagne (où elle vécut près de vingt ans) et s'exprimait en espagnol, elle ne pouvait utiliser que le mot "rosario". De là vient la confusion de certaines traductions qui ont traduit "rosario" par "rosaire".
L'échange sur la guerre mérite d'être souligné, car il précise un point important : la fin de la guerre est subordonnée à l'accomplissement des demandes de Notre-Dame. Elle ne peut donc pas promettre de délivrer les hommes des horreurs de la guerre tant qu'elle n'a pas dit ce qu'il faut faire pour les arracher au péché dont la guerre est le châtiment.
Peu avant la fin de l'apparition, se produisit un fait qu'il convient de souligner, car il se reproduisit trois fois dans les apparitions suivantes.
C'est en prononçant ces dernières paroles (« La grâce de Dieu... », etc.) qu'Elle ouvrit pour la première fois les mains, nous communiquant une lumière si intense, comme si elle nous expédiait un de ses rayons qui nous pénétrait dans la poitrine, jusqu'au plus profond de l'âme, nous faisant nous voir nous-mêmes en Dieu qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyions dans le meilleur des miroirs.
Il est important de retenir la façon dont la Sainte Vierge communique avec les petits pastoureaux. Elle le fait de deux façons : par des paroles qu'ils entendent par leurs oreilles et par un rayon de lumière « qui est Dieu » émanant de ses mains.
Ainsi la Sainte Vierge a le pouvoir de nous communiquer la lumière qu'est Dieu. Nous reviendrons sur ce point dans la suite.
Nous remarquons également que Notre Dame confirme la vie éternelle et l’immortalité de l’âme. Seul le corps est mort. Elle confirme également l’existence du Ciel et du Purgatoire et que dans ce dernier on peut rester très longtemps. Ces jeunes filles venaient régulièrement chez les parents de Lucie et étaient mortes depuis quelques semaines. L’une est déjà au ciel : On peut donc y aller rapidement. L’autre ira sûrement la rejoindre, mais devra attendre bien longtemps : Prions pour atténuer ses souffrances expiatoires.
- La question sur la guerre et la réponse de Notre-Dame ne sont pas rapportées dans le quatrième mémoire, mais elles se trouvent dans 1a première déposition de Lucie devant son curé en mai 1917 ainsi que dans d'autres sources primitives.
Prière de cette apparition : Les premières paroles de la Belle Dame concernent le ciel : « Je suis du ciel » dit-elle, promettant ensuite le ciel aux trois enfants ravis. Ainsi notre bonne Mère commence par nous faire désirer la patrie céleste et nous donne les moyens d'y parvenir. « Voulez-vous vous offrir à Dieu ?... » Vous aurez beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort. Dites le chapelet tous les jours..»
Cœur Immaculé de Marie qui nous montrez le chemin du ciel, nous voulons vivre ardemment tendus vers le ciel, comme Lucie, Jacinthe et François.
Le carême est là. N’oublions pas d’offrir nos sacrifices pour réparer les offenses contre les deux Cœurs de Jésus et Marie. Le premier samedi de carême est aussi le premier samedi du mois (de St Joseph). Efforçons nous d’essayer de consoler le Cœur Immaculé de Marie en choisissant de commencer ou de poursuivre nos communions réparatrices des premiers samedis.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6