François face à l'évêque d'Assise

Le geste prophétique de François 

« Comme il avait été conduit en présence de l'évêque, il ne tarde ni n'hésite en rien ; au contraire, sans attendre ni prononcer de paroles, il quitte et rejette sur le champ tous ses vêtements et les restitue à son père. Bien plus sans même conserver ses caleçons, il se dénude entièrement devant tous. Regardant son courage et admirant excessivement sa ferveur et sa constance, l'évêque se leva aussitôt et, le recueillant entre ses bras, il le couvrit du manteau dont il était vêtu. Il comprit clairement que c'était le plan divin et reconnut que les actions de l'homme de Dieu qu'il avait vues en sa présence contenaient un mystère. Aussi l'évêque devient-il dorénavant son soutien et, l'encourageant et le confortant, il l'embrassa avec des entrailles de charité » 1 C 6/15


Tous les deux « complices de l'Esprit »

Rapports ecclésiaux exemplaires. Rarement dans l'histoire de l'Eglise, institution et charisme se sont rencontrés avec une telle immédiateté. François et Guido sont tous les deux complices de l'Esprit.

(Domenico, évêque d'Assise)


La paternité de l'évêque - l'Eglise-mère

Tableau de la salle de l'Evêché à Assise

« Voyant cela et admirant une ferveur si exceptionnelle chez l'homme de Dieu, l'évêque se leva aussitôt ; le recueillant en pleurs dans ses bras, lui qui était un homme pieux et bon, le couvrit du manteau dont il était enveloppé »

(LM 2/4)

Un souffle maternel…l'évêque tend ses bras au jeune qui s'y abandonne comme un fils – une belle expression de l'Eglise-Mère

Une confiance toute filiale se noue entre François et l'évêque :

Foi, confiance, respect qu'il gardera envers tous les prélats de l'Eglise romaine, durant toute sa vie.

Prière de la communauté

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix, Là où est la haine, que je mette l'amour. Là où est l'offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l'union. Là où est l'erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l'espérance Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu'à consoler, à être compris qu'à comprendre, à être aimé qu'à aimer. Car c'est en se donnant qu'on reçoit, c'est en s'oubliant qu'on se retrouve, c'est en pardonnant qu'on est pardonné, c'est en mourant qu'on ressuscite à l'éternelle vie. Prière attribuée à saint François

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1 commentaire

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Neuvaine à saint François d'Assise

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