"Aux autres villes aussi, il faut que j'annonce la Bonne..." (Lc 4, 38-44)

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Chant final: "Seigneur à quel autre" par Dan Luiten

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
Jésus quitta la synagogue de Capharnaüm
et entra dans la maison de Simon.
Or, la belle-mère de Simon
était oppressée par une forte fièvre,
et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle,
menaça la fièvre, et la fièvre la quitta.
À l’instant même, la femme se leva
et elle les servait.
Au coucher du soleil,
tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités
les lui amenèrent.
Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux,
les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant :
« C’est toi le Fils de Dieu ! »
Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler
parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit
et s’en alla dans un endroit désert.
Les foules le cherchaient ;
elles arrivèrent jusqu’à lui,
et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit :
« Aux autres villes aussi,
il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu,
car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile
dans les synagogues du pays des Juifs.

Source : AELF

Méditation Père Emmanuel Pic

Jésus semble ne jamais s’arrêter. Il ne prend aucun moment pour lui. Quel contraste avec ce temps d’été que nous venons de vivre, et qui nous a permis de prendre un indispensable repos. À peine a-t-il quitté la synagogue où il vient de lire et de commenter la Parole de Dieu qu’il guérit la belle-mère de son ami Simon. Jusqu’à la fin du jour, il guérit les malades et chasse les démons. Au petit matin, après une nuit qu’on devine courte, il cherche un endroit désert, pour refaire un peu ses forces ; voici que les foules le rejoignent. Il pourrait les chasser, implorer de leur part un peu de compassion ; il préfère continuer sa route pour aller dans un autre village.

Lorsque nous nous dépensons de cette manière dans toutes les directions, nous donnons l’impression d’une vie dispersée. La vie de Jésus, au contraire, est profondément cohérente. Quelle est la source de cette cohérence, de cette unité ?

Tout est dans la mission dont Jésus se dit investi : « Annoncer la bonne nouvelle du Règne de Dieu. »

Cette annonce, il la commence dans la synagogue, en ouvrant la Bible et en donnant son commentaire. Il la poursuit en guérissant les malades et en chassant les démons. Lorsqu’il prend du repos, c’est pour recharger les batteries et reprendre de plus belle. La bonne nouvelle qu’il annonce n’est pas qu’une question de mots, elle est une réalité vivante qui entremêle les paroles et les actes, une parole qui se réalise et s’incarne parfaitement dans le réel. Jésus parle, Jésus agit, Jésus reprend des forces, toujours avec le même objectif : annoncer la Bonne Nouvelle.

Unifier sa vie, ce n’est pas l’uniformiser. C’est mettre en cohérence chacune de ses dimensions les unes avec les autres. C’est mettre en accord des paroles et des actes. C’est la centrer sur l’essentiel.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

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4 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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