CONVERSION 1 MINUTE AVANT LA MORT : PUISSANCE D'INTERCESSION DE LA PRIÈRE

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PUISSANCE DE LA PRIÈRE DU CHAPELET

DANS L'ACCOMPAGNEMENT DES AGONISANTS


Bonjour à tous,

Et bonne fête de l'Assomption de Marie !


Dans mon email du 16 juillet 2020, en la fête de Notre-Dame du Carmel, je vous livrais le témoignage d'un priant Hozana, Pierre, concernant sa sœur Thérèse, témoignage illustrant la puissance de la prière, notamment du chapelet de Marie, auprès des agonisants. 

Suite à l'envoi par email de ce témoignage, un autre priant Hozana, Philippe, m'a transmis un très beau témoignage que vous trouverez ci-après. 

Cette publication est donc divisée en trois parties :

Puissance d'intercession du chapelet de la Vierge Marie :

1. Témoignage communiqué par Philippe = puissance d'intercession du chapelet auprès d'une agonisante

2. Témoignage envoyé par Pierre (contenu de l'email envoyé aux priants le 16 juillet) = puissance d'intercession du chapelet auprès d'un agonisant

Puissance d'intercession du chapelet de la Divine Miséricorde :

3. Rappel de la puissance d'intercession du chapelet de la Divine Miséricorde, Paroles du Seigneur Jésus à ce sujet à Sœur Faustine, notamment en ce qui concerne les agonisants.



1. TÉMOIGNAGE COMMUNIQUÉ PAR PHILIPPE, 

PRIANT ET ANIMATEUR D'UNE COMMUNAUTÉ SUR HOZANA


Voici le d'une femme de Guimaraes (nord du Portugal), paru dans le bulletin d'août 2001 de la Croisade eucharistique des enfants au Portugal. Cette femme raconte qu'elle avait un frère rapatrié du Mozambique, qui était un révolté et un blasphémateur. Il avait abandonné son épouse légitime pour vivre avec une autre femme dont il avait deux enfants. Pour obtenir du Cœur Immaculé de Marie sa conversion, sa sœur fit pour lui et à sa place, la dévotion des cinq premiers samedis du mois*.

Et voici la suite : « Au début d'août 1981, mon frère allait très mal. Quand on lui demanda s'il voulait un prêtre, il proféra des blasphèmes contre les prêtres. Comme la maladie s'aggravait, il fut admis à l'hôpital de Braga. Les autres malades disaient qu'il n'avait pas un moment de repos, ni de jour, ni de nuit, et qu'il ne laissait personne en paix. À la grande stupéfaction de tous, le 18 août 1981, il demanda plusieurs fois un prêtre. Deux prêtres vinrent, qui lui administrèrent les derniers sacrements. À peine étaient-ils partis qu'il pencha la tête sur le côté et mourut immédiatement. Ce fut sans doute le Cœur Immaculé de Marie qui sauva mon pauvre frère qui avait été si pécheur. Je ne voulais pas le regarder une fois qu'il fut mort, craignant qu'il n'eut le visage aussi déformé qu'il ne l'avait durant sa maladie. Mais je ne pus résister et m'approchais durant la messe, qui eut lieu à la chapelle de l'hôpital. Il ne paraissait plus le même homme ! Il était très beau, souriant. Il semblait que son amertume s'était transformée en joie. »

[Note : Au Portugal, la messe de funérailles a toujours lieu en présence du cercueil ouvert, et l'on peut ainsi voir le visage du défunt durant la cérémonie. C'est une coutume très enracinée dans la population, à tel point que la messe de funérailles est appelée communément "messe du corps présent".]


* Philippe, le priant qui m'a transmis ce témoignage du Portugal est également porteur d'une belle communauté sur Hozana :

dédiée à faire connaître :

  •  le message de la Vierge Marie à Fatima et à répandre la dévotion au Cœur Immaculé de Marie (consécration au Cœur Immaculé de Marie et dévotion du premier samedi du mois pendant 5 mois)
  • la messe version « traditionnelle », c'est-à-dire dans la forme extraordinaire (selon la forme extraordinaire du rite romain), ou rite tridentin. En bref, la messe telle qu'elle était dite avant 1970.

N'hésitez pas à cliquer sur le lien ci-dessous pour parcourir ses publications : https://hozana.org/communaute/6530-mon-coeur-immacule-sera-ton-refuge?tab=publications



Les personnes nouvellement inscrites à ma communauté "Jésus allume le feu de la foi" trouveront ci-après le texte de l'email que j'ai envoyé aux priants le 16 juillet dernier, contenant le témoignage d'un priant Hozana, Pierre :


2. TÉMOIGNAGE DE PIERRE, PRIANT D'HOZANA

« Bonsoir,

Je voulais transmettre le témoignage de ce qu'il nous est arrivé lors de l'accompagnement de fin de vie de ma sœur Thérèse.


Thérèse avait une grande foi et, malgré la maladie, elle a toujours gardé cette foi.

Lorsque sa santé s'est terriblement dégradée, j'ai demandé à un prêtre de venir la voir, le lundi 19 août, à l'hôpital, pour la réconforter dans sa maladie. Son visage se déformait à cause de la douleur causée par cette maladie qui s'était propagée partout.

Le jeudi 22 août, son état de santé s'est à nouveau dégradé, avec perte de connaissance, et son visage s'est marqué de douleur, avec des plis au niveau du menton et du front, et ses joues se creusaient de douleur

Le vendredi 23 août, Thérèse, qui ne parlait plus et qui était dans le coma, a eu une réaction qui nous a surpris, si bien que nous avons cru que c'était la fin.

Nous avons tellement eu peur que nous avons sonné pour que les infirmières viennent rapidement. Quelle ne fut pas la surprise de voir, d'abord que c'était le prêtre qui ouvrait la porte de sa chambre, et ensuite que Thérèse se rendormait tranquillement. À leur arrivée quelques minutes plus tard, les infirmières n'ont rien trouvé d'anormal.

Le prêtre s'est mis à prier en notre présence et nous a demandé de nous joindre à lui pour que Thérèse puisse être en paix et dans la sérénité. Je peux vous assurer qu'à la fin de la prière, lorsque le prêtre est sorti de la chambre, le visage de Thérèse s'était déjà transformé, la paix l'envahissait, ces horribles plis et marques sur son visage disparaissaient… et nous en étions tellement surpris !

Le lendemain, son visage était dans une paix totale et indescriptible, à tel point que même les infirmières nous disaient que Thérèse avait paix et sérénité en elle.

C'est là que j'ai compris l'importance du prêtre lors de l'accompagnement des agonisants.


Thérèse s'est éteinte le dimanche 25 août à 5 h du matin, à l'heure du Rosaire, dans une paix et sérénité totales.

Je témoigne du mieux possible pour que les personnes comprennent, comme moi, cette merveilleuse grâce de voir un visage de souffrance retrouver la paix. Afin que les gens comprennent pourquoi nous devons être accompagnés par un prêtre lors de ces moments de la vie, ainsi que la grande mission que les prêtres ont pour le monde.


Le médecin traitant de ma sœur m'avait indiqué qu'elle avait un cancer généralisé depuis trois ans. Il se demande encore aujourd'hui comment elle a pu résister, faire son ménage, s'occuper de mon père qui ne pouvait rien faire, et de mon frère handicapé à 80 %.

Je lui ai dit qu'elle avait tenu par le mystère de la foi et par son chapelet, qu'elle faisait chaque jour, même lorsqu'elle souffrait de ses chimios.

Bien amicalement à tous les priants d'Hozana. Pierre Fernandes »


3. RAPPEL SUR LA PUISSANCE D'INTERCESSION 

DU CHAPELET DE LA DIVINE MISÉRICORDE

Le chapelet de la Divine Miséricorde peut aussi sauver un agonisant, chrétien ou non.


« Si l'on récite ce chapelet auprès d'un agonisant,
Je me tiendrai entre le Père et l'âme agonisante,
non pas en tant que Juge équitable,
mais comme Sauveur miséricordieux »

 (Petit Journal de Sœur Faustine, 1541).


Comme beaucoup d'entre vous le savent, le Seigneur est apparu à de nombreuses reprises à Sœur Faustine, en Pologne, de 1924 à 1938. Il avait choisi cette jeune femme humble, très peu instruite et pauvre pour lui demander de faire connaître au monde la profondeur de la Miséricorde Divine. L'Eglise catholique a reconnu ces apparitions, le message transmis par le Seigneur, et a béatifié, puis canonisé Sœur Faustine.


Le pape Jean-Paul II a institué la fête de la Divine Miséricorde qui tombe, chaque année, le dimanche suivant celui de Pâques.


J'insiste particulièrement auprès de vous, chers priants, au sujet du message du Seigneur révélé par l'intermédiaire de Sœur Faustine car le Seigneur m'a convertie durant la semaine de la Divine Miséricorde 2018, alors que, athée, je ne connaissais strictement rien à cette Divine Miséricorde, à Sœur Faustine, etc.

                                                

Quelques paroles du Seigneur à Sœur Faustine et quelques réflexions de Sœur Faustine :


Sœur Faustine écrit : « Quand je suis entrée  dans la chapelle, j'ai entendu intérieurement ces mots : « Chaque fois que tu entres dans la chapelle, récite tout de suite la prière que je t'ai apprise hier. » J'ai récité cette prière, j'ai entendu dans mon âme ces paroles : « Cette prière sert à apaiser Ma colère.  Tu la réciteras pendant neuf jours sur un chapelet ordinaire de la manière suivante : tu diras d'abord un Notre Père, puis un  Je vous salue Marie et  Je crois en Dieu. Ensuite, sur les grains du Notre Père, tu  diras  les paroles  suivantes : « Père Eternel, je T'offre le Corps et le Sang, l'Ame et la Divinité de Ton Fils bien-aimé, Notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier ». Sur les grains du Je vous salue Marie, tu diras les paroles suivantes : » Par Sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier ». A la fin du chapelet,  tu diras trois fois ces paroles : « Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Immortel, prends pitié de nous et du monde entier » »  (PJ, 474-476).


Le Seigneur Jésus à Sœur Faustine : « Ah! Quelles grandes grâces J'accorderai aux âmes qui réciteront ce chapelet (...) Ecris ces mots, Ma fille, parle au monde de ma miséricorde, que l'humanité entière apprenne à connaître Mon insondable miséricorde. C'est un signe pour les temps ultimes, après lui viendra le jour de la justice. Tant qu'il en est temps encore, que les hommes aient recours à la source de Ma miséricorde, qu'ils profitent du sang et de l'eau qui ont jailli pour eux » (PJ 848).


Le Seigneur Jésus à Sœur Faustine : « Il Me plaît de leur accorder tout ce qu'elles Me demanderont en disant ce chapelet. Lorsque les pécheurs endurcis le réciteront, J'emplirai leur âme de paix, et l'heure de leur mort sera heureuse. Écris cela pour les âmes affligées : lorsque l'âme verra ses péchés et en mesurera la gravité, lorsque tout l'abîme de la misère dans laquelle elle s'est plongée se dévoilera à ses yeux, qu'elle ne désespère pas, mais qu'elle se jette avec confiance dans les bras de Ma miséricorde, comme un enfant dans les bras de sa mère bien-aimée.(...) Dis-leur qu'aucune âme qui a fait appel à Ma miséricorde n'a été déçue, ni n'a éprouvé de honte. J'ai une prédilection particulière pour l'âme qui fait confiance à Ma bonté. Écris : Si l'on récite ce chapelet auprès d'un agonisant, Je me tiendrai entre le Père et l'âme agonisante, non pas en tant que Juge équitable, mais comme Sauveur miséricordieux » (PJ 1541).

Le Seigneur Jésus à Sœur Faustine : « A l'heure de la mort Je défends comme ma propre gloire chaque âme qui récite ce chapelet elle-même, ou bien si d'autres le récitent près de l'agonisant – l'indulgence est la même. Quand on récite ce chapelet auprès de l'agonisant, la colère divine s'apaise, une miséricorde insondable s'empare de son âme » (PJ 811).

Le Seigneur Jésus à Sœur Faustine : « Je désire que cette miséricorde se répande sur le monde entier en passant par ton cœur. Quiconque s'approche de toi ne doit pas repartir sans la confiance en Ma miséricorde, que Je désire tant pour les âmes. Prie pour les agonisants autant que tu le peux. Obtiens-leur la confiance en Ma miséricorde, car ce sont eux qui en ont le plus besoin et qui en ont le moins » (PJ 1777).

Le Seigneur Jésus à Sœur Faustine : « Ma fille, aide-moi à sauver un pécheur agonisant. Récite pour lui le chapelet que Je t'ai appris. » Sœur Faustine écrit :  Lorsque j'ai commencé à réciter ce chapelet, j'ai vu ce mourant : il était en proie à d'affreux tourments et livrait un grand combat. Son Ange Gardien le défendait, mais il semblait impuissant devant l'immense misère de cette âme. (...) Pendant que je disais le chapelet, j'ai vu Jésus, tel qu'Il est peint sur le tableau. Les rayons qui ont jailli du Cœur de Jésus ont enveloppé le mourant et les puissances des ténèbres se sont enfuies dans la panique. Le malade a paisiblement rendu le dernier soupir » (PJ 1565).

Sœur Faustine écrit : « Union avec les agonisants. Ils me demandent de prier. Je peux prier, car, étrangement, le Seigneur me donne un esprit de prière et je suis constamment unie à Lui. Je sens pleinement que je vis pour les âmes, pour les amener à Ta miséricorde, Seigneur. Aucun sacrifice n'est trop petit pour cela » (PJ 971).


Sœur Faustine écrit :  « Je suis souvent en relation avec des âmes d'agonisants et je leur obtiens la miséricorde divine. Ah! Que la bonté de Dieu est grande, plus grande que nous ne pouvons le concevoir. Il y a des moments de miséricorde divine et des mystères de la miséricorde divine qui frappent les cieux de stupeur. Aussi, cessons de proférer des jugements sur les âmes, car la miséricorde de Dieu envers elles est admirable » (PJ 1684).


Sœur Faustine écrit : « La miséricorde divine atteint parfois le pécheur au dernier moment, d'une manière singulière et mystérieuse. A l'extérieur, il nous semble que tout est perdu, mais il n'en est pas ainsi : l'âme, illuminée par le puissant rayon de la grâce suprême de Dieu, se tourne vers Lui avec un tel élan d'amour qu'en un instant, elle reçoit de Dieu le pardon et de ses fautes et la remise de leurs peines, A l'extérieur elle ne nous donne aucun signe de regret ou de repentir, car elle ne réagit plus aux choses extérieures.
Ah! Que la miséricorde divine est insondable. Mais, horreur ! Il y a aussi des âmes, qui volontairement et consciemment, rejettent cette grâce et la méprisent. Et pourtant, même au moment de l'agonie, Dieu, dans Sa miséricorde, donne à l'âme ce moment de clarté intérieure, si bien que l'âme a la possibilité de revenir à Dieu, si elle le veut. Mais il y a parfois des âmes tellement endurcies, qu'elles choisissent consciemment l'enfer. Elles font échouer toutes les prières que d'autres âmes adressent à Dieu à leur intention, et les efforts de Dieu Lui-même... » (PJ 1698).


Sœur Faustine écrit : « Oh! Combien nous devrions prier pour les agonisants; profitons de la miséricorde tant que c'est le temps de la pitié » (PJ 1035).

Sœur Faustine écrit : « Lorsque je me suis plongée dans la prière et que je me suis unie à toutes les saintes messes qui étaient célébrées à cet instant dans le monde entier, j'ai imploré Dieu par toutes ces saintes messes d'accorder Sa miséricorde au monde entier, en particulier aux pauvres pécheurs qui, à ce moment-là, étaient en agonie. Aussitôt, j'ai reçu intérieurement la réponse de Dieu : mille âmes avaient obtenu la grâce à la suite de la prière que je Lui avais adressée. Nous ne connaissons pas le nombre d'âmes que nous devons sauver par nos prières et nos sacrifices. Voilà pourquoi il nous faut prier sans cesse pour les pécheurs » (PJ 1783).


Sœur Faustine écrit : « ... j'accompagne souvent de loin des âmes agonisantes, mais ma plus grande joie est de voir s'accomplir en elles que la promesse de la Miséricorde. Le Seigneur est fidèle – ce qu'Il a dit une fois, Il s'y tient » (PJ 935).


Évangile du 18 juillet 2020 (Mt 12, 14-21)

"En ce temps-là, une fois sortis de la synagogue, les pharisiens se réunirent en conseil contre Jésus pour voir comment le faire périr. Jésus, l'ayant appris, se retira de là ; beaucoup de gens le suivirent, et il les guérit tous. Mais il leur défendit vivement de parler de lui. Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voici mon serviteur que j'ai choisi, mon bien-aimé en qui je trouve mon bonheur. Je ferai reposer sur lui mon Esprit, aux nations il fera connaître le jugement. Il ne cherchera pas querelle, il ne criera pas, on n'entendra pas sa voix sur les places publiques. Il n'écrasera pas le roseau froissé, il n'éteindra pas la mèche qui faiblit, jusqu'à ce qu'il ait fait triompher le jugement. Les nations mettront en son nom leur espérance."

Dans leur commentaire de cet Évangile, les Carmes écrivent :

"(...) Jamais il [Jésus] ne brisera le roseau déjà froissé et affaibli. Et pourtant ce roseau n'aura plus jamais sa solidité d'autrefois, et il ne peut plus avoir les grandes ambitions d'un roseau bien rigide ; il ne sera plus jamais solide, et en un sens on ne pourra rien en faire de durable, on n'osera même plus s'en servir ! Tout ce qu'il peut espérer, c'est tenir encore contre le vent, étayé par des roseaux intacts ; c'est déjà un bel exploit pour un roseau froissé, mais Jésus lui donnera une autre chance, jusqu'au bout : le roseau pourra servir, bien droit.

Jésus n'éteindra pas non plus la mèche qui fume encore.

Et pourtant chacun sait que si la mèche fume, c'est que la flamme est partie, bien partie, définitivement impossible à ranimer. Mais avec Jésus, non seulement la mèche fumera jusqu'au bout, non seulement elle luttera jusqu'au bout avant de s'éteindre, mais une flamme très pure et très douce repartira, à l'heure de l'Esprit.

C'est nous qui désespérons de nos frères et de nos sœurs ; c'est nous qui décrétons que ce qu'ils vivent n'est plus valable et qu'aucun sursaut spirituel n'est plus possible, que leur faiblesse est désormais sans remède et leurs efforts, sans intérêt.

Pour Jésus Messie, tant qu'il il y a de la vie, il y a de l'espoir. Il y a même de l'espoir au-delà de cette vie, car la vraie vie commence quand celle-ci s'est éteinte. Et jusqu'à ce moment, invisible aux hommes, où notre flamme se ranimera à la vie de Dieu, tout compte, tout vaut encore, tout est grand aux yeux de Jésus : les dernières forces, les derniers cris d'espérance, les plus pauvres sourires, les plus humbles conversions, le fond d'huile dans la jarre et l'ultime poignée de farine, tout sert ici-bas, jusqu'au bout, "pour la gloire de Dieu et le salut du monde"."


Dans la journée, proclamons notre confiance à Jésus en lui disant, 

comme il l'a demandé à Sœur Faustine : 

"Jésus, j'ai confiance en toi !"


Jesus I trust in you! (anglais)

Gesù confido in Te! (italien)

Jesu Ufam Tobie (polonais)

אלוהים אני סומך עליך (hébreu)

Jesús confío en Ti! (espagnol)

Jesus, ich vertraue dir! (allemand)

Jesus, eu confio em Ti! (portugais)

Иисус, я тебе доверяю! (russe)


... à vous de compléter avec votre langue du cœur !


Prière de la communauté

Prières de conversion au choix de vos besoins et inspirations

Choisissez la prière qui vous convient et vous inspire parmi celles-ci : Incroyants, voici une prière pour demander à Dieu de vous faire connaître Jésus : "Jésus, Tu as dit " Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira." Aujourd'hui, je suis là et je frappe à ta porte, je te cherche, je veux te connaître, viens, je t'en prie, envoie-moi ton Esprit Saint et révèle-moi puissamment ta présence. Par Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant". Croyants, voici une prière pour demander à Dieu de vous rendre plus saints et demander la conversion des hommes qui ne connaissant pas Jésus : Ô Dieu, montrez-nous votre visage qui n'est autre que celui de votre Fils, puisque c'est par Lui que vous vous faites connaître, de même que l'homme tout entier est connu par son seul visage. Et par ce visage que vous nous aurez montré, convertissez-nous, convertissez les morts que nous sommes des ténèbres à la lumière, convertissez-nous des vices aux vertus, de l'ignorance à la parfaite connaissance de vous. Ainsi soit-il. (Saint Bruno le Chartreux) Croyants, ajoutez la Prière de l'Ange à Fatima Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, pour ceux qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas et ne vous aiment pas. Prière de conversion des pécheurs obstinés de Sainte Thérèse d'Avila Ô Seigneur mon Dieu, Ô créateur, ayez compassion de Vos créatures. Considérez que nous ne nous entendons pas nous-mêmes, que nous ne savons pas ce que voulons et que nous nous éloignons infiniment de ce que nous désirons. C'est ici, Ô mon Dieu, que doit se montrer Votre miséricorde ! Qu'elle est grande, Dieu de mon cœur, la demande que je vais Vous faire lorsque je Vous prie d'aimer ceux qui ne Vous aiment pas, d'ouvrir à ceux qui ne frappent pas, de guérir ceux qui non seulement prennent plaisir à être malades, mais qui travaillent même à augmenter leur maladie. Vous dites, très doux Sauveur Jésus, que Vous êtes venu sur la terre chercher les pécheurs. Les voilà, mon Dieu, les véritables pécheurs. Oh donc, ayez pitié de ceux qui n'ont pas pitié d'eux-mêmes ; et puisque dans l'excès de leur égarement, ils ne veulent point aller à Vous, venez Vous-même à eux. Je Vous le demande en leur nom, et ces morts, j'en suis sûre, se lèveront de leurs tombeaux dès qu'ils commenceront à rentrer en eux-mêmes, à se reconnaître, à Vous goûter. Et vous Père Céleste, ne considérez point notre aveuglement, mais jetez les yeux sur les ruisseaux de sang que votre Fils a répandus pour notre salut. Sainte Thérèse d'Avila (1515 - 1582)