Pour le chrétien « progresser » signifie « s'abaisser ».

Et c'est précisément sur la voie de l'humilité, choisie par Dieu lui-même, que passent l'amour et la charité. Toute l'histoire de la foi est faite d'humilité et « nous parle à tous d'humilité ». 

Il en est ainsi également pour le fait historique de la naissance de Jésus. En Jésus  tout se fait sur la voie de l'humilité. Dieu, humble, s'abaisse : il vient à nous et s'abaisse. Et il continuera à s'abaisser jusqu'à la croix ». Au moment de l'annonciation, « Marie aussi s'abaisse : elle ne comprend pas bien, mais elle est libre : elle comprend seulement l'essentiel. Et elle dit oui. Elle est humble : “Que soit faite la volonté de Dieu”. Elle laisse son âme à la volonté de Dieu ». Et « Joseph, son fiancé — ils n'étaient pas encore mariés — s'abaisse lui aussi et se charge lui-même de cette responsabilité si grande ». 

Le style de Marie et de Joseph montre précisément que « tout l'amour de Dieu, pour arriver à nous, prend la voie de l'humilité. Dieu humble qui a voulu marcher avec son peuple ». « L'humilité est celle de Dieu qui nous enseigne, celle de Marie, celle de Joseph ». Et « l'humilité — a-t-il ajouté — est celle de Jésus, qui finit sur la croix. Telle est la règle d'or pour un chrétien : progresser, avancer et s'abaisser. 

« Le triomphe du chrétien prend ce chemin de l'abaissement. Demandons la grâce de l'humilité. Mais de cette humilité qui est la voie par laquelle passe assurément la charité ». Homélie du Pape François, mars 2014)

Qu'est-ce que j'ai fait pour Jésus-Christ ?

Je prends la résolution de lire et prier sur les textes de l'Evangile pour mieux connaître Jésus et pour l'imiter.

Pendant cette neuvaine, nous avons voulu partager avec vous ce trésor que sont les Exercices Spirituels de Saint Ignace, source de tant de grâces pour les âmes depuis bientôt près de six siècles.

Ignace fut blessé en 1521 durant la bataille de Pampelune et sa blessure ouvrit son cœur à la grâce.

Notre monde aujourd'hui blessé par la pandémie et par bien des conflits douloureux ne peut pas ne pas se laisser toucher par la grâce de Dieu et s'ouvrir à nouveau à Lui, à la dimension spirituelle de la personne dont le rejet a appauvri nos sociétés et tous nos contemporains…

« Oui, frères et sœurs, dans le monde d'après, il faudra réapprendre, et c'est pour notre bien, c'est pour notre vie, à compter avec Dieu, avec sa Parole, avec son Alliance, avec sa Présence au milieu de nous. Que Malraux lui-même l'ait dit, ou pas, une chose est à peu près certaine, c'est que « le 21ème siècle sera religieux ou ne sera pas. » Notre Dieu, notre créateur a toujours le dernier mot. Quand ce n'est pas par les bienfaits de sa Présence, c'est par les méfaits de son absence. Mettons-nous donc à l'écoute de sa voix, apprenons à la reconnaître ! Dieu n'est jamais une variable d'ajustement, Dieu est Dieu » (Monseigneur Centène, Evêque de Vannes, avril 2020).

C'est cela que nous apprend le Principe et Fondement des Exercices de Saint Ignace de Loyola : nous sommes créés pour Dieu, pour Le louer, L'adorer, Le servir et proclamer sa Gloire dans tout l'univers.

Vous souhaitez vivre les Exercices Spirituels durant cinq jours?

Nous serons heureux de vous accueillir.  Nos lieux et nos dates se trouvent sur le site : 

https://www.cpcrsoeurs.org/