Jour 6 : L'humilité et l'indifférence, user des choses selon le plan de Dieu
Etre indifférent, c'est préférer Dieu à tout et à tous. L'indifférence c'est l'amour de Dieu placé au-dessus de tout autre amour et de toute autre aversion. C'est l'acte de charité vécu. L'indifférence, c'est un choix libre et résolu « je choisis Dieu, et avec sa grâce, je serai toujours fidèle à ce choix ».
· L'indifférence n'est donc pas impassibilité ni insensibilité : je peux avoir horreur de la maladie et de la mort, pourtant les aimer, parce qu'elles sont la volonté de Dieu pour moi, etc…
· L'indifférence n'abolit pas mes attraits et mes répugnances spontanés de caractère ou de tempérament, mais je les « accepte » parce qu'elles coïncident avec la volonté de Dieu pour moi.
· L'indifférence est une disposition de ma liberté qui ne choisit rien avant de savoir si Dieu veut qu'elle le choisisse. Sera-t-elle une bonne « passion » ordonnée selon Dieu ou une mauvaise « passion » non ordonnée selon Dieu. Orienter nos passions selon l'amour du Christ?.
· L'indifférence, loin d'amenuiser mon ardeur pour les tâches de ma vie personnelle, familiale, professionnelle, sociale la stimule au contraire : c'est la volonté de Dieu que « je vive », et que je tende, pour moi, pour les autres, pour le monde vers le mieux. Mais en même temps si la volonté de Dieu est que j'échoue, l'indifférence me fait accepter l'échec, la déchéance ou la mort comme une réussite mystérieuse : le Christ aurait-il moins sauvé le monde par sa Passion que par son travail à Nazareth ou par ses miracles et sa prédication ?
Suis-je convaincu de l'importance de la prière dans ma vie et conscient de ce que si elle manque je suis un « chrétien en danger » ? « Novo milenio ineunte », n°34 - Jean Paul II, 2001
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6