De désert en désert, nous apprenons à nous dépouiller pour Te rejoindre
Celui qui suit JÉSUS en tant que disciple devra inévitablement traverser bien des déserts.
Déserts de solitude, de foi, déserts de la raison, des émotions, des illusions (rêves déçus), des repères, désert dans la prière (plus de mots), déserts de pain, de vin et d'eau …
Oui, le désert spirituel est lieu de dépouillement, la "vielle carcasse" doit y être abandonnée. Ou, en d'autres termes, le désert me dépouille de certains vêtements, pour m'en revêtir d'autres.
Ces contrées inhospitalières sont pour la vie intérieure espaces d'apprentissage, d'éducation, révélation pour et de l'homme nouveau.
C'est l'université de Dieu pour ses enfants biens aimés.
Christ "s'apprend" au désert dans le silence, la solitude et la soumission à l'Esprit. Oui, c'est là les hautes études de l'esprit par l'Esprit : Apprendre à voir, entendre et toucher ce que l'œil naturel ne voit pas, ce que l'oreille n'entend pas et les doigts ne touchent pas (rajoutons ce que le goût ne goûte pas et ce que l'odorat ne sent pas.)
Le désert : école des sens de l'Esprit,
(à noter que l'homme nouveau en possède un de plus que le vieil homme : la Foi.)
L'homme de l'Esprit va traverser bien des déserts tout au long de sa vie terrestre. Nous disons bien "traverser" et non s'y installer.
Après la traversée arrive la "sortie" des déserts, bonne nouvelle, ouf, enfin ...
mais, la vraie vie commence. Lorsque le désert s'efface, le temps de "l'expérience", de la mise en pratique, de la marche est là. Véritable épreuve en fait (dans le sens de tester au contact "des autres" ce qui a été initié en nous)...
Le monde t'attend, tout comme le monde attendait le peuple de Dieu à la sortie du désert.
Ce qui se fait en nous dans l'atmosphère du désert est incomparablement précieux.
Ces périodes forgent en nous l'Éternité. Christ en nous (Col 1:27)
Béni soit le Seigneur JÉSUS, compagnon invisible et fidèle berger dans toutes nos ... traversées
Michel Roux
Pour les chrétiens, le mot désert est employé au sens figuré.
C'est le lieu – réel ou symbolique – de l'épreuve inévitable de celui qui veut suivre le Christ.
C'est au désert – dans l'aridité spirituelle ou le dénuement physique – que le croyant vérifie la solidité de sa foi et de son désir d'aller vers Dieu.
Et c'est au désert aussi que Dieu parle au cœur de celui qu'il aime.
Christ a traversé le désert
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6