Le scout obéit sans réplique et ne fait rien à moitié

Les fruits de l'obéissance sont la paix et la liberté, plutôt que le vain combat de celui qui essaie d'exister par lui-même. Père Bruno Cazin

Les religieux font voeux d'obéissance, de chasteté et de pauvreté. Lorsque nous prononçons notre promesse, nous nous engageons à nous soumettre à cette obéissance. Mais à quelle obéissance ? Obéir, c'est accepter de remettre notre liberté dans les mains de quelqu'un d'autre. Un supérieur, nos parents, Dieu ...  Mais Obéir, c'est d'abord être à l'écoute, accepter de ne pas rester centré sur soi-même ou de rejeter l'illusion qu'on s'est fait tout seul. Notre vie est faite d'obéissance. Si nous savons parler, c'est parce que nous avons écouté. Toute notre vie est obéissance : écoute et réponse.

Mais l'obéissance ne doit pas être aveugle. Lorsque la décision prise nous fait grandir, lorsque la personne entre les mains de laquelle nous remettons notre liberté veut notre bien, l'obéissance est facile. Elle nous allège du poids du choix. Mais nous sommes toujours libres de discerner si ce "Oui" va nous faire grandir. Obéir, oui, mais pas à n'importe qui !

Une fois que le choix est posé, je me donne à fond. Comme le disent les raiders scouts, "celui qui n'a pas tout donné n'a rien donné". Toute la prière scoute est d'ailleurs basée sur cette phrase : "ne fait rien à moitié". Donner sans compter, travailler sans chercher le repos, combattre sans soucis des blessures... le scout s'engage à se donner pleinement pour ce en quoi il croit !

Est-ce que j'accepte parfois de m'abandonner aveuglément à Dieu, de lui obéir ? 

Est-ce que je me donne pleinement dans mes engagements ?