"Fais-moi connaître ta route, mon Dieu."

Mercredi 10 juin 2020,10ème Semaine du Temps Ordinaire-Année A

de la férie


Oraison

Tu as voulu, Seigneur, que la puissance de l'Évangile travaille le monde à la manière d'un ferment ; veille sur tous ceux qui ont à répondre à leur vocation chrétienne au milieu des occupations de ce monde : qu'ils cherchent toujours l'Esprit du Christ, pour qu'en accomplissant leurs tâches d'hommes, ils travaillent à l'avènement de ton Règne.


Lectures de la messe

  • Première lecture (1 R 18, 20-39)
  • Psaume (Ps 15 (16), 1-2, 3ac.4, 5.8, 10a.11)
  • Évangile (Mt 5, 17-19)



“Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux.”


Frères et soeurs bien aimés, le Seigneur Jésus nous invite aujourd'hui à une réflexion en profondeur.


 “Si c'est le Seigneur qui est Dieu, suivez le Seigneur; si c'est Baal, suivez Baal.”


Oui, ainsi que nous le lisons dans le livre des Rois, il y a un choix à poser dans notre vie, un choix de vie radical.

L'enjeu est de taille puisque le Seigneur Jésus nous dit Lui-même que “celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux”.

Il y a donc un choix à poser par lequel nous allons poser un choix de vie, un choix de vie qui passe par l'observation des commandements.

Il ne s'agit pas de respecter des lois, de s'inscrire dans un respect de législations, mais bien d'adhérer, “toto corde, toto anima, toto virtute, de toute son coeur de toute son âme et de tout son esprit”, à des commandements, que nous enseigne le Seigneur, qui sont là afin, non point de légiférer, mais de nous faire grandir dans son Amour, d'élever nos coeurs et nos âmes, de les protéger du mauvais.


Le Seigneur Jésus ne me regarde, non pas comme un père qui me considérait de l'extérieur, mais comme un Père plein d'Amour, qui se penche sur cette partie la plus intérieur de mon être, qui est mon âme.


Dans sa très belle intervention hier à Notre Dame des Champs, Jean Guilhem XERRI nous disait le danger qu'il y avait à ne considérer nos vies qu'en 2 D, à ne penser nos vies qu'autour de deux essentiels qui serait “métro-boulot”.


Il y a une troisième composante dans nos vies, une troisième dimension que, trop souvent, l'on considère, comme une composante non rentable, inintéressante, et qui est la vie de l'âme.

Or, c'est précisément là, me semble-t-il, que tout va se jouer, dans nos sociétés modernes, que tout va se jouer de notre capacité à inventer une nouvelle réponse, une réponse qui soit véritablement une réponse en adéquation avec les questions fondamentales que se posent les hommes et les femmes de ce temps, les réponses au problématiques complexes que rencontrent nos système économiques.


Il nous faut revenir à cette troisième dimension, une dimension qui est fondamentale, parce qu'elle est le fondement même de nos existences, parce que c'est là que Jésus vient nous rencontrer, que c'est là que Jésus entre véritablement en dialogue avec chacune et chacun d'entre nous, afin de lui apporter une réponse, non point une réponse collective, mais une réponse personnelle, une réponse qui soit la juste réponse aux besoins de son âme.


Oui, le Seigneur Jésus m'invite aujourd'hui à poser un choix, il m'invite aujourd'hui tout simplement à accueillir cette réponse qu'il me propose d'accueillir dans ma vie à mes questions existentielles.


Amen




Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 25 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

loader

Soli Deo

Je m'inscris