"Père, glorifie ton Fils" (Jn 17, 1-11a)

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Chant final : "Nous t'adorons, nous t'aimons" par la Communauté des Béatitudes

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, l’heure est venue.
Glorifie ton Fils
afin que le Fils te glorifie.
Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair,
il donnera la vie éternelle
à tous ceux que tu lui as donnés.
Or, la vie éternelle,
c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu,
et celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
Moi, je t’ai glorifié sur la terre
en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire.
Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père,
de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe.
J’ai manifesté ton nom
aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner.
Ils étaient à toi, tu me les as donnés,
et ils ont gardé ta parole.
Maintenant, ils ont reconnu
que tout ce que tu m’as donné vient de toi,
car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données :
ils les ont reçues,
ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi,
et ils ont cru que tu m’as envoyé.
Moi, je prie pour eux ;
ce n’est pas pour le monde que je prie,
mais pour ceux que tu m’as donnés,
car ils sont à toi.
Tout ce qui est à moi est à toi,
et ce qui est à toi est à moi ;
et je suis glorifié en eux.
Désormais, je ne suis plus dans le monde ;
eux, ils sont dans le monde,
et moi, je viens vers toi. »

Source : AELF

Méditations Père François Lestang

« Touche pas, c’est à moi ! ». Combien de fois avons-nous entendu ces paroles, normalement dans la bouche des enfants, lorsqu’ils se disputent un jeu ou un objet désirable.

Peut-être nous est-il arrivé, à nous qui sommes adultes, de le penser très fort à ces paroles à certains moments, dans certaines relations, sans oser le dire. Il est probable que nous l’avons formulé de manière moins enfantine. Raisonnablement, nous avons pu dire : « c’est mon bien, je ne te le prêterai pas, parce que tu risques de l’abîmer ». On peut penser à nos voitures, à nos vêtements, à nos livres, que sais-je ? Mais c’est ce « touche pas, c’est à moi », qui demeure au fond de nos cœurs, qui ferme nos mains.

En écoutant Jésus prier ce matin, alors qu’il est à la veille de sa mort, j’entends cette phrase : « tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ». Entre Jésus et son Père, la communion est pleine, dans un partage complet, dans un amour qui va jusqu’au bout, en paroles et en actes. Le Père ne garde rien, le Fils ne garde rien, ils sont don, ils donnent l’un à l’autre ce qu’ils sont, ce qu’ils ont.

Cette capacité de don, cette capacité de se tourner vers l’autre, vers les autres, capacité qui est en Dieu, comment la faire mienne en ce jour ? Les théologiens nous apprennent que l’Esprit Saint s’appelle amour, amour du Père et du Fils, et qu’il s’appelle aussi « don », cadeau fait aux hommes, mais aussi capacité de se donner.

Seigneur, en ces jours qui nous rapprochent de la Pentecôte, fête du don de l’Esprit aux disciples juifs de Jésus, je te présente toutes mes inquiétudes matérielles, tous mes égoïsmes, toutes mes peurs. Je te demande la grâce de la confiance, la grâce de risquer, la grâce de donner, en réponse à toi, mon Père, à toi qui me donnes, dès aujourd’hui, ton esprit pour prier et pour aimer.

Prière de la communauté

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen

Merci ! 337 personnes ont prié

9 commentaires

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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