"Moi je suis la vraie vigne"

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Mercredi 13 mai , 5ème Semaine du Temps Pascal-Année A

Notre-Dame de Fatima (1917)

Mémoire facultative

"Moi je suis la vraie vigne"


“Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu'il en porte davantage.”


Chers amis, nous abordons aujourd'hui, ce bel Évangile dans lequel Jésus prend l'image de la vigne et des sarments, afin de montrer la relation qui existe entre Jésus et nous, ou du moins, celle qui pourrait exister dans nos vies.

J'aimerais, si vous le voulez bien, que nous fassions un petit détour par le livre de la Genèse.(Gn 2,15-17 et 3).

Dans la création originelle, Dieu prend soin de créer toutes choses, belles et bonnes, afin qu'elles puissent servir à l'homme. Puis il créera l'homme et la femme, avec ce commandement de ne point toucher à l'arbre de la connaissance du bonheur et du malheur et de rompre ainsi aussi, ce équilibre, cette création.

Nos premiers parents vont cependant enfreindre cette règle et rompre l'harmonie qui était en train de s'établir.

Dieu crée la création avec amour, et pareillement, avec le même amour, il va créer l'homme et la femme. Cette création est créée en vue d'une alliance, d'un équilibre, d'une harmonie.

Pareillement, l'image de la vigne et des sarments, nous introduit à cet équilibre de vie, équilibre de vie qui s'enracine dans cette relation dont la vigne et les sarments sont les images, une relation fragile, une relation entre Dieu et moi, une relation qui participe d'un autre équilibre à préserver, l'équilibre entre la nature et les hommes,  qui m'invite à en prendre soin. 


“De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s'il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.“


Jésus nous introduit donc dans cette relation fondamentale de vie, dans ce fragile écosystème, un écosystème qui est un don de sa bonté, un écosystème à préserver, en tant qu'il est source d'équilibre (ou non), pour notre planète.

Par là aussi, Jésus vient nous donner à saisir combien il nous est important, de demeurer dans cette relation d'Amour qui nous unit au Père, ou pour mieux dire, dans laquelle nous sommes invités à demeurer unis au Père et à son Fils, dans l'Esprit.

La vie divine est une réalité expérimentable. L'existence de Dieu est pareillement, une réalité que nous sommes invités à expérimenter dans nos vies.

Dès lors, nous prenons conscience que nous devons prendre soin de cette Personne qui est à nos côtés dans nos vies, de ce Pèlerin qui chemine avec nous.

Jésus Christ se manifeste particulièrement, dans cette relation que je consens à établir avec Lui, dans ce cœur à cœur dans lequel je me rends pleinement participant de sa nature divine, dans la contemplation de sa Face dans laquelle il vient me rejoindre, dans laquelle il se révèle pleinement à moi, dans laquelle il m'enseigne.

Le fruit de la vigne est ce raisin dont l'une des destination principale est d'être pressé, afin de pouvoir être transformé en vin, ce vin qui réjouit le cœur de l'homme.

De la vigne, naît donc la joie, mais cela suppose que je demeure greffé sur la vigne. A l'opposé, lorsque je me coupe de cette vigne, je ne porte plus de fruit, et j'en suis écarté.

Coupé de la vigne, je ne suis plus à même de participer à cette joie du vin qui réjouit les invités de noces de Cana!


“Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l'enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu'il en porte davantage.”


Le Seigneur m'invite à demeurer "connecté" à la Vie, à demeurer à même de porter du fruit.

Et comment le pouvons-nous? Le Seigneur nous le dit lui-même:


“Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c'est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples.” 


Le Seigneur nous invite donc à demeurer dans sa Parole, à laisser cette Parole donner du fruit dans nos vies. Lorsque nous lisons la Parole de Dieu et que nous cherchons à l'accomplir dans nos vies, alors, d'une certaine manière, le Royaume des Cieux s'est approché de nous, ou bien, nous nous sommes approchés de lui…


“Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous.”


Lorsque nous lisons la Parole de Dieu, nous marchons alors dans les voies du Seigneur, nous allons sur ses traces. 

Mais il nous faut décider, il nous faut décider d'entamer cette montée, cette traversée, cette aventure, il nous faut décider de renoncer à ce qui nous pèse, à ce qui est en nous un obstacle à cette rencontre avec le Seigneur, à venir me greffer à Lui.

Laissons nous enseigner par cette Parole du Seigneur:”Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit.” et soyons certains que s'il y a toujours une décision à prendre, et des abandons à consentir, le Seigneur nous assure lui-même qu'en demeurant dans cette Alliance avec Lui, dans cette unité à sa Personne, nous porterons du fruit, et du fruit en abondance.

A contrario, le Seigneur nous enseigne également sur ce que serait pour nous, cette rupture d'alliance:


“Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent.”


Alors que nous faisons aujourd'hui mémoire de Notre Dame de Fatima, nous pourrons prier ardemment le Seigneur et Marie, afin que les hommes et les femmes de ce temps demeurent fermement enracinés dans la fraternité et l'amour.

Demandons au Seigneur que la Paix que le Seigneur nous partageait hier, soir toujours ce précieux présent que nous désirons tous plus que tout, car nous en connaissons la valeur.

Nous avons certainement tous, des intérêts divers, et parfois divergents, mais certainement avons nous à chercher à trouver ce qui peut nous rassembler, ce qui peut nous aider à reconstruire le monde autour de valeurs capables de le faire avancer, de le faire progresser, de lui permettre de grandir en tirant les enseignements du passé, en tirant aussi les enseignements de cette pandémie.

Invoquons Marie afin qu'elle nous donne de garder dans nous coeur, ce qui est le plus essentiel, qu'elle nous donne de nous tourner vers chacun de nos frères, chacune de nos soeurs, comme si le Seigneur nous disait, “voici ton frère, voici ta sœur.”


Amen!








Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

Merci ! 22 personnes ont prié

Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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