Nous ne pourrons jamais être contraints à la joie!

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Dimanche 26 avril, 3ème Dimanche de Pâques, Année A


Nous ne pourrons jamais être contraints à la joie!



“Vous le savez : ce n'est pas par des biens corruptibles, l'argent ou l'or, que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c'est par un sang précieux, celui d'un agneau sans défaut et sans tache, le Christ.”


Frères et sœurs bien aimés, nous n'aurons donc jamais assez d'une vie pour célébrer la Résurrection du Seigneur, et comment cette Résurrection nous entraîne avec elle dans un renouvellement, dans une métamorphose de toute notre vie, à l'image de ce vers à soie devenant papillon, comme l'évoque notre chère Ste Thérèse d'Avila, dans une joie indicible et communicative.

Non, nous n'en n'aurons jamais fini de célébrer cette joie de la Résurrection et de l'évoquer comme une Bonne Nouvelle transformante.

Pourtant, nous ne pourrons jamais être contraints à la joie!

Et c'est un peu ce que le Seigneur Jésus va nous enseigner aujourd'hui.

“Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l'Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d'aller plus loin. Mais ils s'efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »” 

Comme ils étaient tristes ces pèlerins, comme ils avaient été affectés par la mort de Jésus!

Visiblement, ils avaient peine à s'en remettre.

Il y a toujours en nous, cette humanité, avec sa fragilité, sa sensibilité.

Heureusement, d'un certain côté, nous ne sommes pas des robots désincarnés, qui obéiraient à des ordinateurs bien loin en général de l'Evangile!

Le Seigneur vient, comme il le fait souvent, discrètement, et il cherche à comprendre, il enseigne. Il ne vient pas dans un ouragan, mais comme dans une brise légère, c'est presque même, comme un inconnu qui se rendrait présent, sans que sa venue se remarque…

Il en est souvent ainsi dans nos vies, tant est si bien que, souvent, nous ne remarquons pas cette présence du Seigneur!

Et puis, il va y avoir, cette formidable expérience, comme il y en a souvent avec Jésus.

Jésus, ne nous contraint jamais à la joie, mais parfois, il met en place des “effets spéciaux”...!

“Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l'ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent, et ils le reconnurent.”

Jésus a ”inventé l'Eucharistie”, une manière pour nous de ne jamais l'oublier, de nous souvenir de Lui, mais surtout, de se rendre présent!

Lorsque l'on dit que l'Eucharistie est le “sommet de la vie chrétienne”, ce n'est pas un vain mot!

Jésus descend sur terre, Jésus vient se rendre présent parmi nous, comme il le fit pour ces témoins d'Emmaüs, ces disciples d'Emmaüs. Alors, nos cœurs deviennent tout brûlants, comme l'étaient ceux de ses disciples lorsqu'Il demeurait avec eux. 

Les disciples d'Emmaüs, nous témoignent donc du Christ ressuscité, mais ils nous témoignent également de ce moyen privilégié de l'Eucharistie, par lequel le Seigneur Jésus se rend présent à nous.

Par là, les disciples d'Emmaüs, nous invitent à entrer dans une vie eucharistique renouvelée, une vie eucharistique qui soit toute d'intimité avec le Seigneur, qui soit toute de dialogue et de rencontre avec Lui, avant d'aller annoncer à nos frères à notre tour, que le Seigneur Jésus est Ressuscité, et que nous l'avons reconnu à la fraction du pain.

Frères bien aimés, croyons nous en cette présence du Christ dans ce pain consacré dans le saint sacrement?

Croyons nous que le Seigneur Jésus qui se rend présent dans ce pain consacré, dans le Saint Sacrement, peut venir me toucher, me guérir?

Croyons nous que Jésus, au Saint Sacrement, peut venir, comme dans une brise légère, me rendre la joie, l'espérance, non dans un violent coup de vent, mais comme dans la caresse d'un Père pour son enfant, une caresse qui serait l'expression de cette tendresse de Dieu pour moi?

Le Seigneur Jésus vient aujourd'hui, sur mon chemin d'Emmaüs, me rencontrer, il vient aujourd'hui, qui que je sois, mettre la main sur mon épaule, me dire: “Tu es aimé(e) de Dieu, c'est Moi, n'aies pas peur!”.

Laissons nous regarder par le Christ, frères et sœurs bien aimés de Dieu, laissons sa tendresse inonder nos cœurs, laissons son Corps, venir en nos âmes y accomplir son travail de guérison.

Oui Seigneur, viens en moi, et si je ne puis Te recevoir encore, je crois, j'espère, je désire, Te recevoir bientôt, afin que Tu achèves enfin, ce que Tu as si bien commencé!

Viens Seigneur, et demeures en moi, car il se fait tard et le jour baisse!


Amen!


“Bien que les paroles de Jésus puissent nous sembler poétiques, elles vont toutefois vraiment à contre courant de ce qui est habituel, de ce qui se fait dans la société ; et, bien que ce message de Jésus nous attire, en réalité le monde nous mène vers un autre style de vie. Les béatitudes ne sont nullement quelque chose de léger ou de superficiel, bien au contraire ; car nous ne pouvons les vivre que si l'Esprit Saint nous envahit avec toute sa puissance et nous libère de la faiblesse de l'égoïsme, du confort, de l'orgueil.

Écoutons encore Jésus, avec tout l'amour et le respect que mérite le Maître. Permettons-lui de nous choquer par ses paroles, de nous provoquer, de nous interpeller en vue d'un changement réel de vie. Autrement, la sainteté ne sera qu'un mot. Examinons à présent les différentes béatitudes dans la version de l'Évangile selon Matthieu (cf. Mt 5, 3-12) (1)

« Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des cieux est à eux ».

 L'Évangile nous invite à reconnaître la vérité de notre cœur, pour savoir où nous plaçons la sécurité de notre vie. En général, le riche se sent en sécurité avec ses richesses, et il croit que lorsqu'elles sont menacées, tout le sens de sa vie sur terre s'effondre. Jésus lui-même nous l'a dit dans la parabole du riche insensé, en parlant de cet homme confiant qui, comme un insensé, ne pensait pas qu'il pourrait mourir le jour même (cf. Lc 12, 16-21).

68. Les richesses ne te garantissent rien. Qui plus est, quand le cœur se sent riche, il est tellement satisfait de lui-même qu'il n'y a plus de place pour la Parole de Dieu, pour aimer les frères ni pour jouir des choses les plus importantes de la vie. Il se prive ainsi de plus grands biens. C'est pourquoi Jésus déclare heureux les pauvres en esprit, ceux qui ont le cœur pauvre, où le Seigneur peut entrer avec sa nouveauté constante.

(1)L'ordre entre la deuxième et la troisième béatitude varie selon les diverses traditions textuelles.”

Exhortation Apostolique Gaudete et Exultate, Saint Père François, N° 65-68, Ed. Salvator



Prière de la communauté

Acte d'amour du Curé d'Ars

Je vous aime, ô mon Dieu, Et mon seul désir est de vous aimer Jusqu’au dernier soupir de ma vie. Je vous aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer. Je vous aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement. Je vous aime, ô mon dieu, Et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais La douce consolation de vous aimer. Ô mon Dieu, Si ma langue ne peut dire à tout moment que je vous aime, Du moins, je veux que mon cœur Vous le répète autant de fois que je respire. Ah ! Faîtes-moi la grâce de souffrir en vous aimant, De vous aimer en souffrant, Et d’expirer un jour en vous aimant en sentant que je vous aime. Et plus j’approche de ma fin, Plus je vous conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner. Ainsi soit-il.

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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