"Va, ta foi t'a sauvé"
« Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s'arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. »
A cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés. L'un d'eux, voyant qu'il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c'était un Samaritain.
Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n'ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s'est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! ».
Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t'a sauvé. » (Luc 17, 11-19)
La guérison des dix lépreux nous donne un aperçu de l'immense miséricorde de Dieu. Il vient au secours de notre humanité, pour apaiser et guérir les maux du corps mais également de l'esprit, et il ne demande rien en retour. Et ce n'est pas parce que nous avons peur que nous venons à Jésus, c'est parce que nous croyons. Bienheureux Frère Luc de Tibhirine, martyre en Algérie, l'avait inscrit dans les notes de son bréviaire : "C'est la Foi qui sauve, non la peur. La Foi consiste à donner sa confiance à quelqu'un ou quelque chose qui nous est extérieur. Si la Foi sauve, c'est parce qu'elle détourne notre regard vers un autre, donc crée une relation qui nous arrache à notre solitude mortelle."
En ce temps marqué par la maladie et la mort, Mgr Pascal Gollnisch, directeur de L'Œuvre d'Orient, donne à la communauté chrétienne un message d'espérance :
"Pour les croyants, cette période est une opportunité pour vivre une proximité plus grande avec le Christ, qui est le soignant qui n'avait pas peur d'approcher les lépreux.
Car en définitive cette crise aura également des répercussions spirituelles. Nombre de nos concitoyens sont placés devant ce qui est de l'essentiel de leur vie et ce qui lui donne du sens. Les fidèles sont, bien sûr, engagés dans la prière, en communion avec le Pape et les évêques, mais le jeun sacramentel, qui peut nous faire souffrir, nous conduit à creuser notre attitude spirituelle.
Cette période de confinement nous invite à reprendre une vie de prière faite d'espérance.
Puisse ce temps douloureux nous rapprocher de vous, nous rapprocher des chrétiens d'Orient."
Prions pour les malades, les défunts et leurs familles. Prions également pour nos concitoyens, qu'ils puissent (re)trouver la présence Dieu dans leurs vies.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6