« Et toi, si tu affermis ton cœur et tends les paumes vers Dieu, si tu écartes le mal dont tu es responsable et n'héberges pas l'injustice sous ta tente, alors tu lèveras un visage sans reproche, tu seras ferme et sans crainte. Ta peine, tu l'oublieras, tu t'en souviendras comme d'une eau déjà écoulée. Plus radieuse que midi ta vie se lèvera, le crépuscule brillera comme le matin. Tu seras confiant car il y aura de l'espoir, et, protégé, tu dormiras tranquille. Ton repos, nul ne le troublera, et beaucoup rechercheront tes faveurs. » (Job 11, 13-19)

Comment garder l'espérance dans les épreuves ? 

Dans ce contexte particulier lié à l'épidémie actuelle, il peut nous être difficile de garder la confiance en Dieu. En 2015, lorsque la guerre et la violence aveugle faisaient rage en Syrie, Mgr Hindo, alors archevêque Syriaque catholique de Hassaké-Nisibe, a témoigné de l'espérance que doit conserver le chrétien dans les difficultés : 

« Dans ces temps difficiles il n'y a que l'espérance qui puisse nous porter. La raison, les nouvelles qui nous arrivent tous les jours, depuis la télévision jusqu'à tous les médias, nous poussent vraiment à être pessimistes. Il n'y a que l'espérance, parce que nous croyons, que nous avons cet amour pour le Christ, nous savons qu'Il nous aime, qu'Il aime l'Église, qu'Il aime l'humanité, qu'Il aime tout Homme. Il ne peut pas nous laisser, même si nous passons par des épreuves aussi difficiles. » 

Spécialement cette semaine, prions pour l'ensemble des malades et des défunts, leurs familles, le personnel soignant, tous ceux qui font face à l'épidémie. Notre prière n'étant pas confinée, demandons à Dieu de veiller sur tous les pays affectés, en Occident comme en Orient, où les peuples sont déjà affaiblis par les guerres, les crises financières.