L'odeur qu'elle exhalait était celle d'un bouquet de fleurs variées

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Tombes de Jacinthe et de Lucie dans la basilique du Rosaire à Fatima

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            Nous restons encore un peu auprès de Jacinthe avec les textes du père de Marchi et de Thomas Walsh.

            Notre Dame est venue chercher Jacinthe le vendredi avant le carême, et la cérémonie religieuse eut lieu la veille du mercredi des cendres. Nous qui avons pratiqué la dévotion réparatrice des 5 premiers samedis, nous savons que notre âme sera à terme ‘''comme une fleur placée par le Cœur Immaculé de Marie autour du trône de Dieu''.  En recevant les cendres, mercredi prochain, nous penserons à notre mort plus ou moins proche, et nous demanderons à sainte Jacinthe, enterrée il y a juste cent ans, qu'elle nous aide à faire des sacrifices avec un double but : convertir des pécheurs et abréger notre purgatoire.

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           Dès le matin de la mort de Jacinthe, commença à se répandre dans les milieux catholiques de Lisbonne la nouvelle sensationnelle:  Jacinthe, une des trois enfants privilégiés qui avaient vu Notre Dame à Fatima, venait de mourir à l'hôpital de Dona Estefânia.

            «Je fus averti de l'événement le lendemain matin, écrit le Dr Eurico Lisboa, et je le communiquai à Mme Amélia de Sande e Castro, qui fréquentait quotidiennement mon bureau de consultations, pour le traitement d'une maladie d'yeux, dont elle souffrait. Elle s'empressa d'aller demander à Mme la Marquise de Rio Maior et à Mme la Marquise de Lavradio, ses cousines, à la première, un vêtement de première communion qui servait pour les enfants pauvres de la paroisse, et, à la seconde, du linge blanc et de l'argent pour acheter une ceinture bleue. Jacinthe, en effet, avait demandé d'être ensevelie dans un vêtement blanc et bleu, aux couleurs de la Vierge.

            D'autres personnes, ayant été informées du décès de Jacinthe, des dons furent offerts sans tarder pour les dépenses des funérailles, qui furent fixées pour le jour suivant, dimanche, à midi. On devait transporter le corps dans un cimetière de Lisbonne. Quand le cercueil sortit de la chambre funéraire de l'hôpital, je pensai, cependant, qu'il vaudrait peut-être mieux, en vue de l'avenir, déposer le corps dans un caveau spécial, cela au cas où les apparitions de Fatima viendraient à être confirmées, et ou l'incrédulité presque générale dont elles étaient alors l'objet viendrait à se dissiper. Un jour peut-être, pensai-je, l'autorité ecclésiastique approuverait les apparitions, et les déclarerait authentiques. Il fut alors résolu que le cercueil serait déposé dans l'église des Anges, jusqu'à son transport dans un caveau particulier.

            J'allai trouver mon bon ami, Mr. l'Abbé Pereira dos Reis, qui fit d'abord quelque difficulté à recevoir le corps en dépôt dans son église. Quelques confrères du Très Saint Sacrement, qui se trouvaient par hasard dans la sacristie de l'église, me facilitèrent cependant la chose, en insistant auprès de Mr. L'abbé Pereira dos Reis, qui, finalement, accepta.

            Peu après, le petit cercueil arriva, et fut placé, très modestement, sur deux petits bancs, dans un coin de la sacristie. Mais la chose fut bientôt connue, et la nouvelle se répandit de bouche en bouche, de telle sorte qu'un défilé de personnes qui croyaient aux événements de Fatima, ne tarda pas à se former. On venait avec des chapelets et des images, pour toucher les vêtements de la petite et prier auprès de son corps. Mr. l'abbé Pereira dos Reis en fut tourmenté. Il ne voulait pas voir profaner son église par des pratiques qui pouvaient être superstitieuses. Il dut agir avec énergie, ce qui surprit beaucoup les personnes qui le connaissaient pour un prêtre condescendant, délicat et courtois.

            Il fut décidé, finalement, que le corps serait inhumé dans un caveau de Vila Nova de Ourem, et on fit tous les préparatifs à cet effet, ce qui prit à peu près deux jours, de sorte que les funérailles furent fixées pour le mardi suivant, à quatre heures de l'après-midi, dans l'église des Anges, le corps devant être ensuite transporté à la gare du Rossio, et être embarqué dans un train en direction de Vila Nova de Ourem.

            Pendant ce temps, le corps restait à la sacristie dans son cercueil ouvert, ce qui donna de l'inquiétude à Mr. l'Abbé Pereira dos Reis. Il craignait une intervention des autorités sanitaires, et continuait à être dérangé par le défilé des visiteurs. Aussi fit-il enfermer le cercueil dans la salle des archives, pour éviter ces visites. Pour finir, Mr. Le curé, afin d'éviter d'être rendu responsable de n'avoir pas fait fermer définitivement le cercueil, et ne pouvant s'occuper de la foule qui désirait voir le corps de l'enfant, le fit déposer dans la Salle de la Confrérie, au-dessus de la sacristie, en ferma la porte, et donna la clef à Mr. Antonio Rebelo de Almeida, associé de la Maison de Pompes funèbres Almeida et Quintas, qui avait été chargée des funérailles. Mr. Almeida se rappelle encore aujourd'hui, avec beaucoup de précision, les événements. Pour satisfaire, avec ordre, les innombrables demandes qu'on lui faisait pour voir le corps de l'enfant, il demeura toute la journée du 23 Février dans l'église, et il accompagnait les groupes de personnes, en nombre limité, qu'il réunissait pour cette visite, exerçant ainsi un contrôle pour éviter tout incident fâcheux. Il fut cependant étonné du respect et de la dévotion avec lesquels on venait toucher et baiser le petit corps, sur le visage et sur les mains. Il a gardé aussi le souvenir de la couleur rosée du visage de l'enfant, qui donnait l'impression de la vie, et il n'a pas oublié le parfum agréable que le corps exhalait.»

Mr. Rebelo de Almeida a confirmé plus tard le fait dans une lettre:

            « Il me semble encore, écrit-il, voir ce petit ange. Couchée dans son cercueil, elle paraissait vivante, avec les lèvres et les joues d'une belle couleur rosée. J'ai vu beaucoup de morts, jeunes et vieux, et je n'ai jamais vu chose semblable... Le parfum agréable qu'exhalait le corps ne peut s'expliquer naturellement... L'homme le plus incrédule ne pourrait en douter. Que l'on pense à l'odeur que dégagent souvent les cadavres, et qu'on ne peut supporter sans répugnance ! Or la petite était morte il y avait trois jours et demi, et l'odeur qu'elle exhalait était celle d'un bouquet de fleurs variées...»

            «Le Mardi 24 Février, continue le Dr. Lisboa, à 11 heures du matin, le corps fut placé dans un cercueil de plomb, qui fut soudé. Outre l'ouvrier soudeur, se trouvaient présents M. Almeida, les autorités de la paroisse, et quelques dames, parmi lesquelles Mme Maria de Jésus de Oriol Pena, qui a affirmé à plusieurs personnes, qui peuvent en témoigner encore aujourd'hui, que le parfum exhalé par le corps, au moment de la fermeture du cercueil, était agréable comme celui de fleurs odorantes, fait très singulier, étant donné le caractère purulent de la maladie et le temps prolongé pendant lequel le corps était resté à l'air libre. L'après-midi du même jour eut lieu l'office funèbre. Le corps fut accompagné à pied (jusqu'à la gare), sous la pluie, par beaucoup de monde. Le train déposa le cercueil à la gare de Chao de Macas et de là, à Vila Nova de Ourem, dans le caveau de famille de Mr. le Baron de Alvaiâzere.

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            Je reviendrai à Fatima, mais seulement après ma mort avait dit Jacinthe à ‘'Marraine'' peu avant sa mort.


Prière de la communauté

La dévotion au Cœur Immaculé de Marie

L'objectif final est de pratiquer la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, telle que Notre Dame nous l'a annoncée à Fatima puis explicité quelques années plus tard à Pontevedra. Suivant notre progression dans cette dévotion, notre prière sera plus ou moins fervente, occupera notre esprit et notre cœur plus ou moins longtemps, pour arriver finalement à satisfaire totalement la demande centrale de cette dévotion : la communion réparatrice des 5 premiers samedis du mois. A notre réveil : Notre prière d'offrande de la journée Divin Cœur de Jésus, je vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, les prières les œuvres et les souffrances de cette journée, en réparation de nos offenses et à toutes les intentions pour lesquelles vous vous immolez continuellement sur l'autel. Je vous les offres en particulier, aux intentions du Souverain Pontife et pour les besoins de votre Sainte Eglise. . Puis tout au long de la journée, l'offrande de tous les sacrifices de la vie quotidienne en récitant si possible à chaque fois, la première prière qu'elle enseigna le 13 juillet 1917 : « Ô mon Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs et en réparation des outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie » . Nous réciterons notre chapelet tous les jours, en ajoutant après chaque dizaine la deuxième prière enseignée le 13 juillet : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au Ciel toutes les âmes, spécialement celles qui en ont le plus besoin. ») . Suivant les exigences de Notre Dame, la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois consiste en la participation particulière à la prière par excellence de l'Eglise, le saint sacrifice de la Messe, le premier samedi de 5 mois consécutifs, en y ajoutant, avec une intention réparatrice : - La communion en état de grâce. - La récitation du chapelet. - La méditation pendant 15 minutes d'un mystère du rosaire. (Pour tenir compagnie à Notre Dame) - La confession, avec l'intention réparatrice dans les 8 jours qui précédent ou qui suivent cette communion. Il se peut que tenir compagnie à Notre Dame pendant 15 minutes soit difficile au début. Pour commencer, on peut fractionner ces 15 minutes en 5 fois 3 minutes au début de chaque dizaine. . Intention réparatrice : Nous personnaliserons notre réparation envers le Cœur Immaculé de Marie en attribuant à chaque premier samedi une intention particulière, comme Jésus l'a précisé à sœur Lucie. Ainsi nous aurons l'intention de réparer : Premier samedi : Les blasphèmes contre l'Immaculée Conception. Second samedi : Les blasphèmes contre la virginité de Marie Troisième samedi : Les blasphèmes contre sa Maternité divine Quatrième samedi : Les blasphèmes de ceux qui mettent dans le cœur des enfants la haine de cette Mère Immaculée Cinquième samedi : Les offenses contre les saintes images de Marie. . Remarques : Avant et après cette communion réparatrice, on peut dire la prière enseignée par l'ange au cours de sa dernière apparition : (Les prières suivantes n'ont rien d'obligatoire dans le cadre de cette communion) Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je vous adore profondément et je Vous offre les très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les tabernacles du monde, en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de son Très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs. . Profitons de la présence de ‘'Jésus caché'' dans notre cœur pour lui dire aussi, en reprenant la première prière de l'ange : ‘'Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je Vous aime. Je Vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, qui n'adorent pas, qui n'espèrent pas, qui ne Vous aiment pas.'' . Nous pouvons aussi nous adresser à Notre Dame avec la prière de consécration que sœur Lucie avait composée le 29 octobre 1986 ‘'Ô Vierge, Mère de Dieu et notre Mère, je me consacre entièrement à votre Cœur Immaculé, avec tout ce que je suis et tout ce que je possède. Prenez-moi sous votre maternelle protection, défendez-moi des périls, aidez-moi à vaincre les tentations qui me sollicitent au mal, et à conserver la pureté de l'âme et du corps. Que votre Cœur Immaculé soit mon refuge et le chemin qui me conduise à Dieu. Accordez-moi la grâce de prier et de me sacrifier pour l'amour de Jésus, pour la conversion des pécheurs et en réparation des péchés commis contre votre Cœur Immaculé. Par votre médiation et en union avec le Cœur de votre divin Fils, je veux vivre pour la Très Sainte Trinité, en qui je crois et j'espère, que j'adore et que j'aime.'' ( Cette prière est une bonne façon de se remémorer la position de St Thomas d'Aquin vis à vis de la tentation )

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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Fatima 100 ans et + Mon Cœur Immaculé sera ton refuge...

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