LE ROI PÈRE DE TOUS SES SUJETS

C'est l'esprit familial, également, qui présidait aux rapports du Roi et de ses sujets. Le gouvernement royal avait conservé le caractère familial. L'autorité du Roi était à peu près celle du Père de Famille. Comme le Père de famille, il était la source de toute justice : «Summum justitiæ caput» écrit Fulbert de Chartres au XIè siècle.

Il traitait ses sujets avec une entière familiarité, se promenait à pied, sans escorte dans les rues de Paris, comme le Père au milieu de ses enfants. Chacun l'abordait, lui parlait. Son palais était ouvert à tout venant. Il mangeait devant ses sujets, en famille.

Car, écrit Lacatelle, en 1665, «Le Roi veut que ses sujets entrent librement».

«Nommer le Roi Père du Peuple, dit La Bruyère, c'est moins faire son éloge que sa définition».

La Famille Royale ne s'appartenait pas, elle appartenait à la France et la France prenait part intensément à tous les événements heureux ou douloureux de la Maison de France ; pour tout le Pays, c'étaient des événements de famille. Une naissance était-elle attendue, la Reine devait accoucher en public. Dès le XIIè siècle à la naissance de Philippe-Auguste, le 21 avril 1165, des scènes d'amour délirant se produisent, la maison du Roi est entourée, envahie «de palatins, de bourgeois qui attendent fiévreusement la délivrance de la Reine. C'est un fils ! La Reine pleure de joie ; la nouvelle vole de bouche en bouche ; elle court d'une extrémité de la France à l'autre avec une rapidité surprenante : Paris s'éveille dans la joie ; les rues et les places s'illuminent. Les trompettes retentissent au coin des carrefours ; les cloches sonnent à toute volée.

Un Anglais, Géraug de Barri, réveillé par la joie populaire, écrit :
«Je saute de mon lit, je cours à la fenêtre et j'aperçois deux pauvres vieilles qui, portant chacune un cierge allumé, gesticulaient et couraient comme des folles. Je leur demande ce qu'elles ont :

Nous avons un Roi que Dieu nous a donné répond l'une d'elles ; un superbe héritier royal par la main de qui votre roi à vous recevra un jour honte et malheur».

Les Princes de la Maison Royale savaient mourir pour défendre la France. Les tables de marbre de Versailles en font foi : plus de trente d'entre eux furent tués, sans compter tous ceux qui, blessés, versèrent leur sang généreux.

Il est un fait unique dans les annales de l'Histoire.
Alors qu'en Angleterre, les Plantagenets, les Tudor, les Lancastre, les Hanovre, etc ... ;
en Allemagne, les Hohenstanffen, les Habsbourg, les Lorraine, les Hohenzollern ... ;
en Autriche, les Habsbourg et les Lorraine ;
en Espagne, les Habsbourg et les Bourbons ;
en Italie, de nombreux princes et notamment les Bourbons et les Savoie ;
en Russie, les Romanoff.... etc., régnèrent sans jamais adopter le nom du pays,

en France le premier de nos Rois a donné le nom de sa race à la France et la France à son tour a donné le sien à notre Famille Royale en signe d'union indissoluble : nos Rois sont tous de la Maison de France, et alors même que cette Famille ne règne plus sur la Patrie, elle demeure et demeurera toujours la Maison de France et l'histoire a montré que la séparation momentanée entre les deux conjoints avait des conséquences désastreuses pour le Pays.

C'est que Dieu avait choisi de toute éternité la race royale des Francs pour la faire régner jusqu'à la fin des temps sur la France et que cette séparation est contraire à la volonté divine.

Jamais aucune Maison Souveraine n'a été passionnément aimée par son peuple comme l'a été la Maison de France, mais aussi, aucune n'a été digne et n'a mérité de l'être comme elle.


Michelet lui-même le constate, qui écrit :

«Des entrailles de la France sort un cri tendre, d'accent profond : «Mon Roi !»


Et Tocqueville dit très justement :

«La nation avait pour le Roi tout à la fois la tendresse qu'on a pour un Père et le respect qu'on ne doit qu'à Dieu !»


M. F. Funck-Brentano a montré à quel point était demeuré vivant dans le cœur des Français l'amour du Roi lors de la Révolution :

«Issu du Père de Famille, le Roi était demeuré dans l'âme populaire, instinctivement et sans qu'elle s'en rendît compte, le Père auprès duquel on cherche soutien et abri. Vers lui, à travers les siècles s'étaient portés les regards dans les moments de détresse ou de besoin. Et voici que brusquement, par le violent contrecoup de la prise de la Bastille, cette grande autorité paternelle est renversée.
Et c'est parmi le peuple de France un malaise, un effroi vague, irréfléchi.

Oh, les rumeurs sinistres ! Les brigands !... Et le Père n'est plus là !

La «Grande Peur» est la dernière page de l'histoire de la Royauté en France. Il n'en est pas de plus touchante, de plus glorieuse pour elle, il n'en est pas où apparaisse mieux le caractère des relations qui, traditionnellement, naturellement, s'étaient établies entre le Roi et le pays».


L'idée paternelle que l'on se faisait de la Monarchie avant la Révolution ne serait pas complète si nous ne rappelions la sublime page de dévouement des «otages de Louis XVI».
Après le retour de Varennes, nombre de royalistes sentirent planer la menace de mort sur le Roi ; l'un d'eux, Farmain de Rozoi, lança un admirable appel demandant que les vrais royalistes s'offrissent en otage à la place du Roi.

L'appel fut entendu : de tous les points du Pays et de toutes les classes de la nation parvinrent des adhésions enthousiastes et d'autant plus méritoires que chacun de ceux qui répondait se désignait aux représailles des révolutionnaires.
Les hommes se proposèrent comme otages du Roi ! ;
Les femmes, de la Reine.


Nous citerons seulement deux de ces réponses particulièrement touchantes :

«Je suis pauvre, écrit un paysan de Vaas près Château-du-Loir, si l'on ne me juge pas indigne d'un tel honneur, j'irai prendre les fers (à la place du Roi) ; et si je n'ai point assez d'argent, je vendrai mes boucles, ma montre pour subvenir aux frais du voyage».

«Je ne suis point aristocrate, déclare une simple fille de la campagne, mais je suis jeune et sensible et les malheurs de Louis déchirent mon cœur. S'il est condamné, s'il doit périr, je m'offre comme victime à sa place. Julie».

Le voilà le vrai cœur de la France

Prions avec la prière des francs

Prière de la communauté

Prière des Francs

O Dieu éternel et tout puissant Vous qui avez établi l'empire des Francs Pour être de par le monde l'instrument de votre Divine volonté Le glaive et le rempart de votre Église Nous vous en prions, Prévenez toujours et en tous lieux de la céleste lumière Les fils suppliants des Francs AFIN QU'ILS VOIENT CE QU'IL FAUT FAIRE Pour établir votre règne en ce monde ET QUE, POUR FAIRE AINSI CE QU'ILS AURONT VUS, Leur Charité et leur courage aillent s'affermissant toujours ---------------------------------------------------------------------------------- PRAYER FRANCS O Almighty and Eternal God You who have established the empire of the Franks To be the instrument of your Divine will throughout the world The sword and the wall of your church We beseech you, Anticipate always and in all places of the heavenly light The supplicating sons of the Franks SO THEY SEE, WHAT TO DO To establish your reign in this world AND WHAT TO DO AS THEY HAVE SEEN, Their charity and courage go to firming always. ---------------------------------------------------------------------------------- ORACION DE LOS FRANCOS Oh Dios eterno y todopoderoso Tú que estableciste el imperio de los francos Para ser el instrumento de tu Divina voluntad en todo el mundo La espada y la muralla de tu Iglesia Te lo suplicamos, siempre te advierte y en todas partes de lo celestial light Los suplicantes hijos de los francos PARA QUE VAN LO QUE SE DEBE HACER Para establecer su reinado en este mundo Y QUE, PARA HACER BIEN LO QUE HABERAN VISTO, su Caridad y su coraje siempre se fortalecerán ---------------------------------------------------------------------------------- ORAÇÃO DAS FRANQUIAS Oh Deus eterno e todo-poderoso Você que estabeleceu o império dos francos Para ser o instrumento da sua vontade divina em todo o mundo A espada e o muro da sua Igreja Nós te imploramos, sempre o adverte e em todos os lugares do que luz celestial Os filhos suplicantes dos francos PARA QUE VÃO O QUE DEVE FAZER Para estabelecer seu reinado neste mundo E PARA QUE FAZER BEM O QUE VIRAM, sua Caridade e sua coragem sempre serão fortalecidas ----------------------------------------------------------------------------------

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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6

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