Conversion de Thérèse de Lisieux
Son histoire
En octobre 1882, Pauline, sa si chère sœur, sa seconde maman, son « idéal », entre au carmel de Lisieux. La nouvelle est un déchirement pour Thérèse, qui tombe étrangement malade quelques jours plus tard. En dehors de rares heures de rémission qui permettent à la petite fille d'assister à la prise d'habit de sa sœur, ce mal inconnu ne la quitte pas, la laissant la plupart du temps faible, évanouie ou en délire. En mai 1883, Thérèse lève les yeux vers une représentation de la Vierge dont le visage se modifie, respirant « une bonté et une tendresse ineffable. » Les larmes de reconnaissance coulent sur ses joues de l'enfant et elle guérit définitivement. En mai 1884, âgée de onze ans, la jeune fille fait sa première communion. Le « baiser d'amour » est pour elle une consécration émouvante et elle avouera par la suite que « depuis longtemps, Jésus et la pauvre petite Thérèse s'étaient regardés ».
Prière
Prière de Thérèse. Ma joie ( poésie n°45) :
« La joie réside au plus intime de l'âme ; on peut aussi bien la posséder dans une obscure prison que dans un palais. » Depuis le soir de Noël 1886, Thérèse choisit de toujours faire la volonté Sainte et de montrer sa gaieté en mettant Jésus au centre de sa vie. Elle s'attachera à cet engagement même lorsqu'elle connaîtra le désert de la foi.
"Il est des âmes sur la terre
Qui cherchent en vain le bonheur
Mais pour moi, c'est tout le contraire
La joie se trouve dans mon cœur ( … )
Vraiment je suis trop heureuse,
Je fais toujours ma volonté…
Pourrais-je n'être pas joyeuse
Et ne pas montrer ma gaieté ?…
Ma joie, c'est d'aimer la souffrance,
Je souris en versant des pleurs
J'accepte avec reconnaissance
Les épines mêlées aux fleurs.
Lorsque le Ciel bleu devient sombre
Et qu'il semble me délaisser,
Ma joie, c'est de rester dans l'ombre
De me cacher, de m'abaisser.
Ma joie, c'est la Volonté Sainte
De Jésus mon unique amour
Ainsi je vis sans nulle crainte
J'aime autant la nuit que le jour.
Ma joie, c'est de rester petite
Aussi quand je tombe en chemin
Je puis me relever bien vite
Et Jésus me prend par la main
Alors le comblant de caresses
Je Lui dis qu'Il est tout pour moi
Et je redouble de tendresses
Lorsqu'Il se dérobe à ma foi. (…)
Longtemps encor' je veux bien vivre
Seigneur, si c'est là ton désir
Dans le Ciel je voudrais te suivre
Si cela te faisait plaisir.
L'amour, ce feu de la Patrie
Ne cesse de me consumer
Que me font la mort ou la vie ?
Jésus, ma joie, c'est de T'aimer ! »
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6