Guérisons
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d'André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s'approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d'un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu'ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l'aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l'Évangile ; car c'est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l'Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. (Mc 11, 2-11)
Que Dieu ne se taise jamais
Le Seigneur appela Samuel. Appeler, pour Dieu, c'est éveiller par l'effet d'une grâce plus forte. Le Seigneur appelle en effet celui qui dort, car il éveille ceux qui sommeillent, insensibles à l'attrait des réalités terrestres, pour les faire grandir dans la connaissance des réalités d'en haut. Lorsque le souci de ce qui est extérieur nous tient éveillés, nous ne percevons pas ce qui est intérieur et spirituel.
Autant de fois que le Seigneur réveille l'enfant, il l'appelle en répétant son nom. Appeler quelqu'un par son nom signifie qu'on se sent avec lui en grande intimité. Ainsi quand Dieu parle à Moïse en disant : Je te connais par ton nom (Ex 33, 12).
Samuel dit donc : « Parle, Seigneur », parce qu'il ne pouvait répondre autrement. Car, que peut désirer d'autre l'âme qui est élevée à la joie d'entendre parler la majesté ? Pour cette âme, dire à Dieu : Parle, c'est désirer écouter sans cesse cette parole d'une ineffable douceur. Il dit donc : « Parle », celui qui voudrait que Dieu ne se taise jamais.
Pierre de Cava
Petrus Divinacello († 1156), moine à Cava, en Italie, devint abbé de Venosa en 1141. Son commentaire sur le premier livre des Rois, jusque récemment, était tenu pour être de saint Grégoire le Grand.
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6