Je dors et mon Coeur veille !
Quel mystère, ô Jésus, que celui de votre vie au Sacrement ! Et comme en face de cette Hostie sans voix, sans mouvement, sans vie apparente... ma foi pourrait hésiter et défaillir, si vous-même, ô mon cher Amour, ne m'aviez révélé le secret qui rassure mes doutes et me fait croire d'une inébranlable foi que, sous cette apparence de mort, vous êtes vivant, pensant, agissant, m'aimant !
Vous me dites, ô Jésus: « Je dors mais mon Coeur veille», et je sais que dans la silencieuse obscurité de nos tabernacles, sous le voile de l'Hostie sainte, vous faites des oeuvres sublimes, que vous êtes le grand, l'unique adorateur, l'éternelle action de grâces, le seul réparateur véritable et le suppliant toujours exaucé !
Quelle adoration que votre sommeil eucharistique et l'état auquel il vous réduit ! Si adorer c'est s'anéantir, disparaître pour proclamer et confesser le tout, l'être infini de Dieu, quel anéantissement, et partant quelle adoration plus profonde que celle qui, d'un Dieu, fait un peu de pain; -du puissant, la faiblesse même; - du Verbe, le silence;- de l'éternel, le mourant de chaque jour !
Vous rendez grâces aussi, ô Jésus; vous êtes vous-mêmes à Dieu un merci perpétuel et toujours nouveau résumant dans votre âme la création toute entière. Vous êtes un cantique vivant ininterrompu à vous seul ! Et vous réparez... Et vous suppliez...
Mon Jésus, que votre sommeil en Eucharistie est adorable, étant si fécond pour Dieu et pour moi ! Je vous aime Seigneur. Faite jaillir de mon âme ce que vaut l'adoration à la pensée de votre sainte Hostie ce que vaut pour le monde la moindre vie de votre sacrement !
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6