2 décembre - un coeur disponible au changement
La parole de Dieu :
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (8, 5-11)
En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s'approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. »
« Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. » Cette phrase que nous récitons à chaque messe, en silence, nous pouvons la répéter... lentement... : je peux noter sur un papier ce qui me rends indigne de recevoir Jésus dans mon appart, et en dessous je peux noter cette parole que nous aimerions entendre que Jésus nous dise, cette parole que le centurion demande en faveur de son serviteur : Pour qui et pour quoi nous aimerions cette parole.
Le mot du pape :
Une parabole de Jésus (cf. Lc 15, 11-32) raconte que le “plus jeune” fils a voulu partir de la maison paternelle pour un pays lointain (cf. vv. 12.13). Mais ses rêves d'autonomie se sont transformés en libertinage et en débauche (cf. vv. 12-13) et il a éprouvé la rigueur de la solitude et de la pauvreté (cf. vv. 14-16). Toutefois, il a su se reprendre pour un nouveau départ (cf. vv. 17-19) et il a décidé de se lever (cf. v. 20). C'est la caractéristique du cœur jeune d'être disponible au changement, d'être capable de se relever et de se laisser instruire par la vie. Comment ne pas accompagner le fils dans cette nouvelle tentative ? Mais le frère aîné avait déjà le cœur vieilli et il s'est laissé posséder par l'avidité, l'égoïsme et l'envie (cf. vv. 28-30). Jésus fait plus l'éloge du jeune pécheur qui retrouve le bon chemin que l'éloge de celui qui se croit fidèle mais ne vit pas l'esprit d'amour et de miséricorde." (CV, 12)
Combien de fois dans ma vie je suis tombé ? Combien de fois j'ai demandé à Jésus son aide pour me relever? Malgré la répétition de mon libertinage et de ma débauche, vais-je toujours courir dans les bras du Père, plein de regrets, lui demander pardon. Et moi-même, est-ce que j'accepte la différence, est ce que j'accepte l'erreur des autres avec autant de miséricorde?
Le chant du jour :
Priez, ouvrez vos cœurs : https://youtu.be/ovYSH_BeGFM
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Que vos paroles soient toujours bienveillantes, qu’elles ne manquent pas de sel, vous saurez ainsi répondre à chacun comme il faut. Col 4 : 6