Une histoire...

Le 13 mars 2013, le cardinal Bergoglio est élu pape. Il prend le nom de François, en référence à saint François d'Assise, le saint des pauvres. Il sent en effet que l'Eglise est appelée “à sortir d'elle-même et à aller vers les périphéries”, pour rejoindre les pauvres, les malades, les isolés, les rejetés… 

L'un des premiers gestes forts du jeune pape est par ailleurs de se rendre sur l'île italienne de Lampedusa, d'où il lance un appel à aider les migrants qui fuient des situations de guerre. Par des paroles et des gestes, le pape exprime à plusieurs autres reprises son soutien aux migrants, qui pour lui font partie de “ces derniers que Jésus nous demande d'aimer et de relever”.

Une parole…

Vivre la foi au contact de ceux qui sont dans le besoin est important pour nous tous (...), c'est une exigence théologique.

“Jésus, au milieu de la tempête, tend la main. Il saisit Pierre qui, apeuré, doutait et, en coulant, criait : “Seigneur, sauve-moi !”. Nous pouvons nous mettre à la place de Pierre : nous sommes des gens de peu de foi et nous sommes là à mendier le salut. Nous sommes des pauvres de vraie vie et nous avons besoin de la main tendue du Seigneur, qui nous tire hors du mal. Voilà le début de la foi : se vider de l'orgueilleuse conviction de nous croire en ordre, capables, autonomes, et reconnaître que nous avons besoin de salut. La foi grandit dans ce climat, un climat auquel on s'adapte en étant avec tous ceux qui ne se mettent pas sur un piédestal, mais qui sont dans le besoin et demandent de l'aide. Pour cela, vivre la foi au contact de ceux qui sont dans le besoin est important pour nous tous. Ce n'est pas une option sociologique, ce n'est pas la mode d'un pontificat, c'est une exigence théologique. C'est nous reconnaître mendiants de salut, frères et sœurs de tous, mais spécialement des pauvres, les préférés du Seigneur. Ainsi nous puisons l'esprit de l'Evangile : “l'esprit de pauvreté et de charité – dit le Concile – est, en effet, la gloire et le témoignage de l'Eglise du Christ.” Homélie lors de la journée mondiale du pauvre 2018.

Une prière...

Aujourd'hui nous pouvons prier pour l'Eglise, pour qu'elle soit la mère de tous, en particulier des plus fragiles et des exclus. Pour que tous les chrétiens participent à ce devoir en aimant et en se mettant au service des “plus petits” que Dieu met sur leurs routes.

Trois manières de prier pour cette intention :
1. Je clique directement sur le bouton “Je prie” ci-dessous, et je lis avec attention la “prière à l'Esprit saint pour notre pape François”
2. Je récite une dizaine de Je vous salue Marie, puis je clique sur “Je prie”
3. J'offre 3 minutes de silence au Seigneur en coeur à coeur, puis je clique sur “Je prie”